Président de la Transition dote deux centres de santé de la Commune VI de Bamako d’installations solaires

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Ce lundi 2 juin 2025, les centres de santé communautaire (CSCOM) de Sénou (ASACOSE) et de Sogoniko (ASACOSO), en Commune VI du district de Bamako, ont été les témoins d’un moment fort de la solidarité nationale. Conduite par M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, une délégation présidentielle a officiellement remis des installations solaires flambant neuves aux deux établissements sanitaires. Un geste qui s’inscrit dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA.
Ces équipements solaires permettent désormais un fonctionnement continu des centres de santé, en particulier dans les moments critiques où l’électricité est indispensable. À Sénou, l’accent a été mis sur la morgue du centre, désormais couverte à 100 % en électricité grâce à l’installation. À Sogoniko, les équipements d’imagerie et de biologie médicale bénéficieront désormais d’une alimentation stable, libérant le CSCOM de la dépendance à un groupe électrogène coûteux.
« Cette installation va vraiment nous aider. Avant, les coupures d’électricité bloquaient nos services d’imagerie, de laboratoire, et grevaient notre budget. À partir d’aujourd’hui, notre centre pourra tourner à plein régime », a déclaré avec émotion le médecin-chef du CSREF de Sogoniko.
Au-delà des installations techniques, la cérémonie a été l’occasion de rappeler l’engagement des plus hautes autorités maliennes à renforcer l’accès à la santé pour tous. Le représentant du Maire de Sénou, M. Kassim CAMARA, a salué un Président qui « a la main sur le cœur » et qui démontre, à travers des gestes concrets, qu’il pense aux populations. Le Chef de quartier de Sénou, M. Seydou Jean COULIBALY, a élevé des prières pour la paix et la stabilité du pays, tout en reconnaissant « l’ensemble des actions visibles menées par les autorités de la Transition ».
Madame le Ministre de la Santé et du Développement Social, Colonel Assa Badiallo TOURE, présente aux côtés de la délégation, a souligné la portée stratégique de ces dons : « Les CSCOM sont la première porte d’entrée dans notre système de santé. Lorsqu’ils sont bien équipés, bien dotés, bien gérés, cela soulage la population et renforce la confiance».
Ces installations s’inscrivent dans le vaste programme des œuvres sociales du Président de la Transition, qui ne cesse de s’élargir à l’ensemble du territoire : forages, dons en vivres, kits scolaires, aides ponctuelles aux populations vulnérables, et maintenant électrification des centres de santé.
« Tout cela témoigne de l’engagement du Président envers les Maliens et en particulier envers les malades. L’objectif est clair : que personne ne soit laissé pour compte dans l’accès à des soins de qualité », a déclaré M. Aguibou DEMBELE, en rappelant que ces actions se poursuivront dans les régions, au plus près des besoins.
La cérémonie s’est achevée sur un appel fort à la responsabilité collective. Responsabilité des professionnels de santé, invités à « bien accueillir les patients et prendre soin des équipements », selon les mots du ministre de la Santé. Mais aussi, la responsabilité de chacun pour renforcer la solidarité nationale. Comme l’a souligné le Conseiller spécial du Président : « Ces gestes nous rappellent que, malgré les difficultés, notre force réside dans l’unité et la bienveillance».

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Présentation du rapport d’audit minier au Président de la Transition

Les cabinets Iventus et Mazars ont présenté, jeudi 23 mars 2023, au Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, leur rapport d’audit du secteur minier au Mali. Les conclusions auxquelles ces experts sont parvenus montrent une nécessité pressante de réformes du secteur des mines au Mali. Depuis des mois, une trentaine d’experts travaillent sur l’audit minier au Mali, avec comme objectif, trouver des voies et moyens afin que « l’or brille pour les Maliens ». En collaboration avec une équipe technique basée au ministère de l’Économie et des Finances, les cabinets Iventus-Mazars ont relevé beaucoup d’anomalies dans le secteur de l’exploitation minière au Mali. Il ressort de cet audit, un constat peu reluisant selon M. Mamou TOURE, Coordinateur des cabinets Iventus-Mazars, qui souligne l’existence d’énormes problèmes, voire d’irrégularités, dans le secteur minier malien. Des problèmes se rapportant notamment au non-respect des lois en vigueur dans le domaine. Face à de telles situations, les experts recommandent des améliorations, surtout en ce qui concerne les méthodes utilisées dans l’exploitation minière. Pour faire de cette activité un véritable tremplin économique pour le Mali, des réformes institutionnelles sont indispensables. C’est pourquoi, il convient, selon les précisions du Coordinateur d’Iventus-Mazars, d’exiger le rapatriement des devises d’exploitation conformément à la réglementation en vigueur. Rappelant les trois principes qui guident les actions publiques au Mali, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a indiqué que l’une des préoccupations majeures des Maliens lors des Assises nationales de la refondation, étaient de savoir si un jour l’or pourrait briller pour le Mali et les Maliens. Il rassure donc que grâce aux conclusions de cette étude, l’espoir est permis. Cet audit a été mené suivant les instructions du Président de la Transition quant à la mise en place de mécanismes pouvant permettre au Mali de pleinement profiter de l’exploitation de son or. Cette mission d’audit a été conduite à la suite d’un appel d’offres international ouvert à l’issue duquel le cabinet malien Iventus, en collaboration avec le cabinet Mazars ont été retenus. Selon le Ministre SANOU, ces cabinets ont travaillé avec l’ensemble des 15 mines en exploitation présentement au Mali, avec une équipe technique basée au ministère de l’Économie et des Finances. Un plan de mise en œuvre de toutes les recommandations issues de ce rapport est attendu au prochain Conseil des ministres.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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Audience accordée par le Chef de l’État au Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur

Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW a accordé une audience, ce mercredi 21 octobre, au Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) Le Président du HCME, M. Habib SYLLA et ses collaborateurs étaient venus réitérer le soutien de leur Organisation aux autorités de la Transition. L’accompagnement du HCME est, en effet, la suite logique de sa forte implication dans le processus de sortie de crise. Cela s’est traduit par sa participation active aux concertations nationales tenues en septembre dernier et ayant conduit à l’adoption de la Charte et de la Feuille de route de la Transition. « La quasi-totalité de nos préoccupations ont été prises en compte dans ces documents. C’est pourquoi, nous sommes venus dire au Président que nous sommes en phase avec le processus en cours », a indiqué M. SYLLA à sa sortie d’audience. Et de poursuivre : « La Transition a besoin de l’ensemble des Maliens pour soutenir le Président et son équipe, qui sont chargés de mettre cette Feuille de route sur les rails, afin que dans 18 mois nous puissions retrouver le Mali dont nous rêvons. Chacun d’entre nous, dans son domaine de compétences a une responsabilité et nous allons l’assumer. Nous allons soutenir nos autorités en posant des actions pour une transition réussie ».

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