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L’ÉCONOMIE MALIENNE

Depuis 1992, le Mali a mis en œuvre différents programmes de réformes qui ont permis d’enregistrer des progrès significatifs dans la libéralisation de l’économie, la réduction des déséquilibres macro-économiques et le rétablissement des conditions d’une croissance durable et soutenue de l’économie.

PRINCIPAUX INDICATEURS

Superficie : 1 240 198 km²

Monnaie locale : Franc CFA

Population : 20 millions d’habitants

Principaux produits d’exportation : coton, or, bétail

Taux de croissance de la population : 2.2%

Marché : UEMOA (70 millions de consommateurs)

Langue officielle : Français

PIB nominal / Habitant : 510,7 FCFA

Taux d’inflation annuel :3,0 %

Taux de croissance PIB :5,0 %

PRINCIPAUX SECTEURS DE L’ECONOMIE

Le Mali est un pays en développement, membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le Mali s’est hissé au niveau de premier producteur de coton de l’Afrique au sud du Sahara et 3e producteur d’or en Afrique. Il possède le premier troupeau de bétail de la sous-région, assure l’autosuffisance alimentaire durable en année de pluviométrie normale et subvient à l’ensemble de ses besoins en céréales sèches. Grâce aux réussites déjà constatées et au regard des potentialités déjà existantes, notamment dans les cultures irriguées et l’élevage qui reste à développer, le Mali a donc démontré qu’il peut devenir la grande puissance agricole de la sous-région.

L’or occupe la première place dans les recettes d’exportation du Mali, suivi du bétail, du coton et du fer. Les revenus tirés de l’or représentent environ 25 % du PIB et 75 % des recettes d’exportation et font du Mali le troisième producteur aurifère d’Afrique après l’Afrique du Sud et le Ghana.

L’activité industrielle est concentrée autour des activités agricoles. L’émigration constitue une très importante manne de revenus. En effet, depuis plusieurs années, les capitaux envoyés par des migrants maliens dépassent de loin l’aide publique au développement.

En ce qui concerne l’immobilier, le Mali est un pays en chantier. Il existe de nombreux projets publics et privés dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. La demande en matériaux de construction est en très forte croissance. Aussi, les créneaux suivants offrent d’énormes possibilités d’investissement : fabrique de briques, cimenteries, fabrication de chaux et de peintures, production de plâtre, fabrication de fer à béton et autres, menuiserie métallique ou de bois pour les bâtiments, fabrication d’appareils électriques (ampoules, disjoncteurs, prises, gaines).

Le tourisme se développe depuis quelques années. Citons notamment les sites classés au patrimoine mondial de l’humanité UNESCO : le Pays Dogon, Tombouctou, Djenné, le tombeau des Askia à Gao. La démocratisation du pays, la libéralisation économique constituent aujourd’hui un environnement propice au développement du secteur bancaire et de celui des assurances.

Le Mali possède comme principales ressources naturelles des produits agricoles. En effet, 80 % de la population étant active trouve un emploi dans ce domaine. Les vingt autres pourcent sont dans l’industrie et les services. Leur production est surtout basée sur les céréales qui constituent l’essentiel de leur base alimentaire. Ces céréales sont surtout : le mil, le sorgho, le riz, le maïs, le fonio ainsi que le blé. Il y a aussi quelques tubercules tels que : l’igname, la pomme de terre et le manioc. Une des cultures ayant eu une certaine montée en production est celle de la production fruitière et maraîchère. Les bananes, les mangues et les oranges forment une importante exportation vers les pays d’Europe et les pays arabes.

Le coton représente environ 1 % du PIB et 15 % des recettes d’exportation. La filière se porte relativement bien, après la crise qu’elle a connue à partir de la saison 1997/98. L’État subventionne les intrants, garantit les prix aux producteurs et fournit de l’appui et des conseils aux organisations de producteurs. Parmi les autres facteurs positifs, il faut citer la restructuration de la Compagne malienne de développement du textile (CMDT), ainsi que la bonne tenue des cours mondiaux du coton.

UNE ECONOMIE MALIENNE RESILIENTE FACE A LA CRISE

Selon un rapport de la Banque mondiale, l’économie malienne a relativement bien résisté à la crise politique et sécuritaire qui a touché le pays en 2012.

  • La production agricole a augmenté de 14% et la production aurifère de 9% en 2012
  • Le taux de croissance économique a été de 4,8% en 2013

Le Mali s’engage sur la voie de la relance économique du fait de l’amélioration du climat politique et sécuritaire.

Le PIB réel a s’est accru de 4,8% du fait de la relance du secteur tertiaire et la reprise des chantiers de construction. En 2014, la croissance pourrait dépasser les 7% stimulée par un afflux de l’aide internationale.

CHRONOLOGIE DE LA CRISE MALIENNE DE 2012

  • 17 janvier 2012 : Début de la rébellion touareg menée par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), avec l’attaque sur les positions armées maliennes, dans le nord du pays.
  • 22 mars 2012 : Renversement par des militaires du régime du président Amadou Toumani Touré, accusé d’incompétence dans la lutte contre la rébellion touarègue et les groupes islamistes dans le nord. La Constitution est suspendue.
  • 2 avril 2012 : Proclamation de sanctions et d’embargo total contre le Mali par la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest). L’Union africaine à son tour sanctionne le régime militaire malien issu du coup d’Etat (3 avril).
  • 12 avril 2012 : Investiture du président Dioncounda Traoré comme président de transition dans le cadre de l’accord signé par la junte avec la Cédéao, prévoyant le transfert du pouvoir aux civils.
  • 27 mai 2012 : Fusion du MNLA avec les islamistes d’Ansar Dine et proclamation d’un Etat islamique indépendant au nord du Mali régi par la charia.
  • 30 juin 2012 : Début de la destruction de mausolées et de lieux saints de l’islam à Tombouctou par les islamistes. Ces destructions surviennent deux jours après l’inscription de Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril.
  • 20 août 2012 : Annonce par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra de la composition d’un gouvernement d’union nationale, sous l’égide du président Dioncounda Traoré.
  • 1er septembre 2012 : Consolidation par les islamistes de leurs positions dans le Nord. Ils prennent le contrôle de la ville de Douentza, dans la région de Mopti.
  • 4 septembre 2012 : Réclamation par le président Traoré d’une intervention des forces militaires d’Afrique de l’Ouest pour reconquérir le Nord.
  • 11 décembre 2012 : Démission du Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, suite à son arrestation par des soldats de l’ex-junte militaire.
  • 20 décembre 2012 : Feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU dans le cadre de la résolution 2085, autorisant le déploiement par étapes de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), réclamé par le Mali et approuvé par la Cédéao.
  • 10 janvier 2013 : Début de l’offensive des islamistes vers le sud du pays. Ils s’emparent de Konna et menacent de continuer leur offensive vers le Sud. Le président Traoré sollicite l’aide militaire de la France.
  • 11 janvier 2013 : Lancement de l’intervention militaire française dans le cadre d’une opération baptisée « Serval ». Avec le soutien de la France, l’armée malienne lance une contre-offensive de grande envergure et réussit à reprendre aux insurgés islamistes le contrôle de Konna (le 18 janvier), Diabali et Douentza (le 21 janvier), Gao (le 26 janvier), Tombouctou (le 30 janvier).
  • 18 janvier 2013 : Début du déploiement des premiers contingents de la Misma (force africaine) et des forces tchadiennes au Mali.
  • 02 février 2013 : Visite du président français, François Hollande, à Bamako et Tombouctou.
  • 18 juin 2013 : Signature à Ouagadougou (Burkina Faso) d’un « accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali » entre les autorités de transition et les rebelles touaregs.
  • 01 juillet 2013 : Installation de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) composée de 12 600 casques bleus chargés de stabiliser le Nord. Elle prend le relais de la Misma.
  • 28 juillet et 11 août : premier et second tours de l’élection présidentielle.
  • 14 août : le capitaine Sanogo, auteur du coup d’État de mars 2012, est promu général.
  • 15 août : selon les résultats officiels, Ibrahim Boubacar Keïta est élu avec 77,61% des voix.
  • 4 septembre : Ibrahim Boubacar Keïta est investi président du Mali.
  • 9 septembre : le nouveau Premier ministre Oumar Tatam Ly forme un gouvernement d’ouverture pour répondre aux multiples défis.
  • 1er octobre : Des soldats de la garnison de Kati – d’où était parti le putsch en 2012 – ont tiré en l’air et pris otage le directeur de cabinet d’Amadou Sanogo, l’ex-chef putschiste.
  • 21 au 23 octobre : Assises de la décentralisation.
  • 24 novembre : Premier tour des élections législatives, peu d’engouement.
  • 28 novembre : Les résultats provisoires des législatives ont été publiés. A l’issue du scrutin, aucun parti ou coalition de partis n’atteint la majorité.
  • 15 décembre : second tour des législatives.

INVESTIR AU MALI

Langue officielle : Français
Capitale : Bamako
Plus grande ville : Bamako
Superficie : 1 241 238 km²
Population (2009) : 14 500 000 habitants
PIB / Habitant (2009) : 284 145 F CFA
Taux de croissance du PIB (2013) : 4,8%
Monnaie : Franc CFA (XOF), 1 € = 655,957 F CFA
Investissements Directs Etrangers (IDE) : 194,8 milliards de F CFA en 2009
Fuseau horaire : GMT
Indicatif téléphonique : +223

 

POURQUOI CHOISIR LE MALI ?

Le Mali est un pays démocratique qui offre aux investisseurs des infrastructures et un environnement des affaires sécurisant et en constante amélioration.

Avec ses innombrables potentialités, le Mali est un acteur de premier plan du continent noir. Malgré les baisses de flux d’investissements dues au contexte de la crise sécuritaire et politique de 2012, le pays a enregistré une croissance économique de près de 5% en 2013 !

Les perspectives économiques en 2014 s’inscrivent dans le cadre d’une politique de relance économique post-crise. Un taux de croissance du PIB de 7% est attendu en 2014.

Le Mali offre un environnement attractif, propice aux investissements privés en ayant clairement opté pour la promotion d’une économie de marché, basée sur un système commercial ouvert avec une intervention limitée des pouvoirs publics dans les secteurs de production.

Ce choix des autorités maliennes constitue une réponse aux changements actuels vers l’intégration sous-régionale et régionale, et prend en compte les impératifs de la mondialisation des économies.

Les effets des réformes économiques et politiques courageuses, mises en œuvre par le Mali, se sont traduits par une reprise de la croissance économique et une amélioration du climat des investissements.

Le Code du Commerce du Mali a été harmonisé avec les dispositions de l’Acte Uniforme de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), notamment ses Actes uniformes sur :

› le droit commercial général,
› l’organisation des procédures collectives d’apurement du passif,
› l’organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution.

COMMENT INVESTIR AU MALI ?

Le Mali a développé une stratégie de développement des investissements privés qui repose sur deux grands volets : un cadre institutionnel, légal et réglementaire plus incitatif vis-à-vis des investisseurs et une approche proactive de promotion des investissements. 

La majeure partie des secteurs d’activité (agriculture, mines, énergie, tourisme, nouvelles technologies de l’information, …) sont ouverts à l’investissement et régis par le Code des investissements. Les entreprises orientées vers des activités de recherche et d’exploitation pétrolières, minières et exclusivement commerciales font l’objet de réglementations spécifiques et sont régies respectivement par la Loi pétrolière, le Code minier et le Code de commerce.  

Que vous soyez opérateur privé du Mali ou Investisseur Etranger, les étapes pour réaliser votre projet d’investissement ont été facilitées par la création de l’API-Mali et la mise en place de son Guichet Unique. Ainsi, de l’information jusqu’à la réalisation, les promoteurs peuvent bénéficier de l’accompagnement nécessaire et de services compétents pour les formalités liées à l’investissement dans notre pays.

En un seul lieu, vous pouvez créer votre entreprise en seulement 72 heures. Pour cela, il suffit de vous adresser au Front Office du Guichet Unique de API-MALI.

BENEFICIER DES AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS

Le Code des Investissements est l’un des plus attractifs de la région sub-saharienne ne présentant aucun seuil minimum d’investissement. Les demandes d’obtention d’autorisation d’exercer  et d’agrément au Code des Investissements sont introduites également au sein du Guichet Unique.

Des zones franches ont été créées pour permettre aux investisseurs de bénéficier de conditions d’exonérations exceptionnelles.

UNE LARGE GAMME D’OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

Les opportunités d’investissement couvrent tous les secteurs économiques, du primaire au tertiaire. Cependant, en vue d’avoir un impact sur le développement économique et social du Mali, la stratégie de promotion des investissements cible prioritaire les secteurs de l’Agriculture, des Mines, du Tourisme, de l’Artisanat et des Energies Renouvelables.

La disponibilité des terres sur plusieurs hectares (40 millions hectares de terres arables), facilement irrigables et aménagés à hauteur de 25%, les conditions climatiques de choix (ensoleillement continue sur presque toute l’année), une main d’œuvre ouvrière et paysanne de qualité et à moindre coût offre les conditions idoines pour s’engager dans des activités de cultures céréalières, maraichères, fruitières et bioénergétiques (Tournesol, canne à sucre, Jatropha).