Première rencontre entre le Président, le Vice-président et le Premier ministre de la Transition

Actualités

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW a reçu, le 28 septembre 2020 en audience M. Moctar OUANE, Premier ministre, en présence du Vice-président Colonel Assimi GOITA.
Cette première rencontre entre les trois personnalités est une prise de contact pour échanger sur les actions prioritaires de la Transition.
Au cours de leur entretien, les échanges ont essentiellement porté sur la feuille de route de la Transition notamment les questions de paix et sécurité, les réformes institutionnelles et politiques et les impératifs sociaux.

Autres articles qui font l'actualité

MOIS DE LA SOLIDARITE ET DE LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION : 200 ménages vulnérables de la Commune I bénéficient de kits alimentaires

Dans le cadre de la 30e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, a lancé les activités à Bamako, en Commune I, dans l’enceinte de la Direction du Développement social et de l’Économie solidaire. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, chargé des œuvres sociales. Il était accompagné de deux chargés de mission du Chef de l’État et d’un agent de la Direction administrative et financière de la présidence. Étaient également présents une délégation du ministère de la Santé et du Développement social, un représentant du Gouverneur du District de Bamako, ainsi que la Directrice du Développement social de Bamako. À cette occasion, 200 ménages vulnérables de la Commune I ont reçu chacun un kit alimentaire composé de 50 kg de mil, 50 kg de riz, 20 litres d’huile et cinq kilogrammes de patte alimentaire. Cette action s’inscrit dans la dynamique des œuvres sociales entreprises depuis 2021 sous l’impulsion du Président de la Transition. Sory DIALLO, Coordinateur des Chefs de quartier de la Commune I, a pris la parole au nom des chefs de quartiers pour exprimer leur gratitude. Il a salué l’intérêt porté à la population de la Commune et formulé des prières pour la paix, la stabilité et le progrès du Mali. Timothe TAPO, 1eradjoint au maire de la Commune I, a quant à lui souligné que cette assistance aux personnes vulnérables est devenue une habitude bien accueillie. Il a exhorté le Président de la Transition à poursuivre et renforcer ces actions, notamment dans les quartiers démunis de la Commune I et à travers tout le pays. Le Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye GUINDO, a salué l’initiative du Président de la Transition, qui s’étend sur toute l’année, mais revêt un caractère particulier en octobre. Il a rappelé que la solidarité et l’entraide sont des valeurs fondamentales de la société malienne. Les œuvres sociales, selon lui, accompagnent les actions du ministère pour renforcer la lutte contre l’exclusion sociale et assurer un développement durable au Mali. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition, a souligné que le Mois de la solidarité nécessite l’implication de tous les Maliens. Il a dressé un bilan des œuvres sociales menées depuis 2021 : éclairage public, installations solaires dans les centres de santé, construction d’écoles, forages… Il a également annoncé la distribution prochaine de kits scolaires dans le cadre de la rentrée des classes. Après la remise symbolique des kits, M. Demba KOUMA, porte-parole des bénéficiaires, a pris la parole. « Nous avions faim, mais grâce à ce kit alimentaire, ce sera le bonheur dans nos familles », a-t-il déclaré, avant d’élever des prières pour la paix et le progrès du pays. S’adressant à la presse, le Conseiller spécial a rappelé que « chaque fois que l’occasion se présente, le Président de la Transition fait agir sa solidarité et son patriotisme vis-à-vis des Maliens ». Il a assuré que les œuvres sociales se poursuivront à travers tout le territoire national, au bénéfice de couches diverses de la population.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

Lire »

Ouverture de deux sessions de renforcement des capacités à l’intention des secrétaires, assistants et chauffeurs de la Présidence

Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali, Dr Alfousseyni DIAWARA, a lancé, le 21 octobre 2024, à la Grande Chancellerie, deux sessions de formation de cinq jours à l’intention des secrétaires, assistants et chauffeurs. La première session, destinée aux chauffeurs, porte sur le thème de l’éthique et de la déontologie du chauffeur, ainsi que sur les techniques d’entretien et de sécurité des véhicules. La deuxième session concerne les Secrétaires et assistants. Elle s’articule autour du thème des stratégies d’amélioration des performances en relations publiques et en leadership. Avant de déclarer les travaux de formation ouverts, le Ministre Secrétaire Général de la Présidence a adressé ses remerciements au Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, pour avoir bien voulu autoriser la tenue de ces sessions de formation, qui prendront fin le 25 octobre prochain.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :