Dans la région de Mopti, au centre du Mali, la Cellule des œuvres sociales du Président de la Transition, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, a remis, ce jeudi 23 décembre 2021, des œuvres humanitaires à plusieurs personnes vulnérables et inauguré deux forages.
Dans les cercles de Djenné, Mopti, Ténenkou et Youwarou, la délégation de la présidence conduite par la Conseillère spéciale du Chef de l’État a remis des œuvres humanitaires à des centaines de personnes vulnérables. Des dons composés de sacs de mil, de riz et de sucre ainsi que de bidons d’huile.
À Djenné, le 2e adjoint du maire de la commune, Dramane DEMBÉLÉ, a indiqué que ce don en nature arrive à point nommé. Car, ce cercle traverse déjà une insécurité alimentaire due à plusieurs facteurs, a-t-il indiqué. À travers ce geste, le Président GOÏTA donne au peuple malien un lendemain meilleur tout en préservant sa dignité et son honneur, a-t-il souligné.
Cette journée de remise dans la région de Mopti a été également marquée par l’inauguration de deux forages à Karamani et à Sinakoro, respectivement dans les commune de Sio et de Sokoura, où la coupure de ruban du 85e et 86e forage, doté chacun d’un château d’eau d’une capacité de 7 mètres cubes, a eu lieu.
À Karamani, Nouhoum HAÏDARA, 1er adjoint du maire de la commune de Sio, a souligné qu’il y a cinq ans, la population avait demandé un point d’eau potable sans que les autorités locales réussissent à combler le besoin.
Ces œuvres sociales, à en croire le préfet de Djenné, Hassana ARAMA, prouvent l’engagement des autorités de la Transition pour l’avenir de la nation. Ces gestes de solidarité font dire également à Bouakar TOURÉ, représentant des bénéficiaires du cercle de Djenné, que le Président de la Transition est devenu un espoir pour les Maliens.
Ces gestes constituent un bel exemple de solidarité qui doit inspirer chaque Malien, selon le préfet du cercle de Mopti, Hassane MAÏGA.
Ce qui amène le Colonel-major Abass DEMBÉLÉ, Gouverneur de Mopti, à indiquer que la solidarité est certes une obligation sociale, mais la répandre à une échelle nationale, voire la pérenniser est faire preuve de magnanimité, de grandeur d’âme.
Le Gouverneur a rassuré que les dons parviendront aux bénéficiaires.

Coopération tripartite : Signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel
Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, et ses homologues du Burkina Faso et du Niger ont signé, le 16 septembre 2023 au palais de Koulouba, la Charte du Liptako-Gourma, qui institue l’Alliance des États du Sahel (AES). La coopération entre ces trois pays vient de se renforcer davantage avec la naissance de l’Alliance pour le Sahel, à travers la signataire de la Charte du Liptako-Gourma. Cette Convention qui s’appuie largement sur le volet diplomatique dans son fonctionnement a été signée par le Chef suprême de la diplomatie malienne en présence de l’Ambassadrice du Burkina Faso auprès de la République du Mali ; du ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture du Niger, représentant le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. Selon les parties contractantes de cette Charte, la naissance de l’Alliance des États du Sahel est un signal fort pour la préservation de la souveraineté des trois États. Elle entre surtout dans le cadre de la perspective panafricaniste de ces États. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont trois pays confrontés aux mêmes réalités politiques, économiques et sécuritaires. Ils sont animés également par les mêmes aspirations, à savoir la souveraineté et l’assistance à leurs populations. C’est ce qui motive la mise en place de cette Alliance qui vise à avoir une solution commune aux maux dont souffrent ces États. Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA a donc laissé entendre : « Nous ne pouvons plus faire semblant étant donné que nos pays sont confrontés aux mêmes réalités. Nous n’avons plus d’autre choix que de résister ». Après les discussions ayant conduit à la mise en place de cette Alliance, ouverte à tout État désireux de devenir membre du regroupement, les trois États disposent désormais d’un acte juridique encadrant leur coopération. Il s’agit alors maintenant de passer aux actes concrets sur le terrain. Mais avant, il convient d’intensifier la « communication afin de bénéficier de l’adhésion de nos populations ». La crédibilité de cette Alliance sera à l’aune du degré d’engagement de tous les États signataires.


