Le Président Bah N’DAW au Congo pour l’investiture de son homologue Denis SASSOU-N’GUESSO

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Le Président de Transition, SEM Bah N’DAW, Chef de l’État et sa délégation sont arrivés à Brazzaville au Congo, ce jeudi 15 avril dans l’après-midi.

Après sa descente d’avion à l’Aéroport Maya-Maya de Brazzaville, le Chef de l’État s’est rendu au Palais présidentiel où il a été accueilli par son homologue congolais, SEM Denis SASSOU-N’GUESSO.

Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête à l’issue duquel, le Président de la Transition a exprimé toute sa reconnaissance pour l’accueil qui a été réservé à lui et à sa délégation. Il a également remercié le Président congolais pour lui avoir adressé une invitation à l’occasion de son investiture.

Le Président N’DAW prendra part, aux côtés de plusieurs de ses pairs africains, à la cérémonie d’investiture de son homologue congolais, Denis SASSOU-N’GUESSO, prévue ce vendredi 16 avril 2021. Pour la circonstance, le Chef de l’État est accompagné par SEM Zeïni MOULAYE, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Il faut également signaler la présence de Mme HAIDARA Aichata CISSE, membre du Conseil National de Transition non moins Vice-présidente du Parlement Panafricain. L’ancienne députée élue à Bourem est candidate à la Présidence du Parlement Panafricain. Une candidature soutenue par les plus hautes autorités maliennes, d’où sa présence à cette cérémonie d’investiture afin de chercher d’autres soutiens politiques.

Pour rappel, les députés du Caucus (région) Afrique de l’Ouest du Parlement Panafricain, réunis à Bamako, le 11 avril dernier, ont décidé de présenter et de soutenir la candidature de notre compatriote à ce poste stratégique pour le Mali.

A travers ce déplacement, le Président Bah N’DAW témoigne ainsi de l’amitié et de la solidarité du Gouvernement et du Peuple maliens aux autorités congolaises. C’est aussi une occasion de magnifier les liens séculaires entre le Mali et le Congo, mais également, de raffermir davantage les relations bilatérales entre nos pays.

 

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 17 JANVIER 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 17 janvier 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction générale de la Police nationale. La Direction générale de la Police nationale a été créée par l’Ordonnance n°04-026/P-RM du 16 septembre 2004 avec pour mission d’élaborer et d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale dans le domaine du maintien de l’ordre et de la sécurité publics et de prêter son concours à l’exécution des lois et des règlements. Ses modalités d’organisation et de fonctionnement sont fixées par le Décret n°04-470/P-RM du 20 octobre 2004. L’évolution de la criminalité, l’influence des réseaux sociaux dans le secteur de la Sécurité et la militarisation de la Police nationale ont rendu nécessaire la relecture du décret du 20 octobre 2004 pour l’adapter au contexte. Le projet de décret, adopté, procède à une réforme organisationnelle de la Direction générale de la Police nationale et harmonise sa structuration avec celle des Etats-majors et Directions de services formant corps. b. un projet de décret fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction générale de la Protection civile. La Direction générale de la Protection civile a été créée par l’Ordonnance n°98-026/P-RM du 25 août 1998 avec pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de protection civile et de veiller à sa mise en œuvre. Ses modalités d’organisation et de fonctionnement sont fixées par le Décret n°2021-0034/PT-RM du 30 janvier 2021. L’application de ce décret a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Le projet de décret, adopté, corrige les insuffisances et apporte les innovations ci-après : – la création d’un centre de traitement de l’information et du renseignement ; – la création des inspections ; – la scission de la Sous-direction des Finances et du matériel en deux sous-directions distinctes ; – le changement d’appellation des Services rattachés en Direction de services ; – la création du Commandement des Ecoles et Centres de Formation de la Protection civile et le Groupement d’Intervention rapide dans chaque région. Le projet de décret, adopté, prend également en compte les aspects liés à la militarisation du corps. c. des projets de décret fixant l’organisation, les modalités de fonctionnement et le cadre organique de la Direction générale de la Police technique et scientifique. La Direction générale de la Police technique et scientifique a été créée par la Loi n°2018-002 du 12 janvier 2018 avec pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de policetechnique et scientifique et de veiller à sa mise en œuvre. Ses modalités d’organisation et de fonctionnement sont fixées par le Décret n°2020-0224/PT-RM du 26 novembre 2020. L’application de ce décret a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. 3 Les projets de décret, adoptés, dotent la Direction de la Police technique et scientifique d’un cadre organique et corrigent les insuffisances constatées en apportant, entre autres, les innovations ci-après : – la création d’une Cellule chargée de la Communication et de l’Information ; – l’érection du Centre des Etudes et de la Formation en Sous-direction ; – la création de la division des drones au sein de la Sous-direction de l’informatique et des Traces Technologiques ; – la prise en compte des dispositions du Statut général des Militaires. 2. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de financement du projet de résilience communautaire et de services inclusifs au Mali « Malidenko », signé à Bamako, le 06 décembre 2024, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de Développement. Par cet Accord de financement, l’Association internationale de Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 88 milliards 774 millions 550 mille 520 francs CFA. Le projet, objet du présent financement, vise à améliorer l’accès aux services de base répondant aux priorités des communautés dans les zones à risque à travers : – la construction et la réhabilitation de petites infrastructures productives ; – le soutien et la mise en œuvre d’activités de subsistance liées au maraîchage, à l’élevage et à la pisciculture ; – la réhabilitation de voies de communication, d’infrastructures d’eau, d’assainissement, d’électrification, de marchés, de centres de santé et d’éducation. Le projet concerne 850 villages répartis entre 57 Communes des Régions de Kidal, Tombouctou, Taoudéni, Nara, Nioro et Kayes. 3. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret relatif à la création des services régionaux et subrégionaux de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique est représentée au niveau régional par les Trésoreries régionales, les Recettes Perceptions au niveau des Communes et les Recettes de Douanes auprès des Bureaux de Douanes. L’application des textes régissant ces services a révélé des insuffisances liées, notamment à l’évolution de l’environnement de l’administration publique et à la nécessité de prendre en compte les innovations introduites par les normes communautaires et internationales en matière de Comptabilité publique. Le projet de décret, adopté, permettra de corriger les insuffisances constatées et d’améliorer la maîtrise des risques des opérations, la reddition des comptes dans les délais impartis et de conformer les textes des services régionaux et subrégionaux à l’évolution de l’administration du Trésor et de la Comptabilité publique. b. un projet de décret portant approbation de « Mali kura

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Agence Africaine du Médicament : L’ancien Ministre malien de la Santé chargé de conduire la mise en place

Le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW a reçu en audience ce jeudi 29 avril 2021, l’Envoyé spécial de l’Union Africaine chargé de la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament (AMA), Monsieur Michel Hamala SIDIBE. Monsieur SIDIBE était venu faire part au Chef de l’Etat de sa nomination par l’Union Africaine en qualité d’Envoyé spécial chargé de la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament. Pour lui, le secteur du médicament en Afrique achoppe sur de nombreux défis. « L’Afrique ne produit que 3% des médicaments qu’elle consomme, aujourd’hui. Le médicament représente un marché de plus 1 400 milliards de dollars et l’Afrique représente sur ce marché moins de 1% », regrette M. SIDIBE. Selon lui, « les médicaments sont les plus chers au monde en Afrique, en plus de cela nous avons plus de 22% des médicaments qui sont falsifiés. Cette agence est indispensable pour harmoniser et faire en sorte que la régulation soit là, et qu’on puisse au moins promouvoir la production locale », espère M. Michel Hamala SIDIBE qui a rappelé les conseils que le Chef de l’Etat lui a prodigués. « Le président N’DAW a un attachement profond à la justice sociale et il m’a signalé que la redistribution des opportunités devrait être l’objectif non seulement de notre Etat mais aussi du continent », a affirmé l’Envoyé spécial de l’Union Africaine chargé de la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament (AMA).    

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