Diplomatie : le Président de la Transition a reçu l’ambassadeur de sa majesté Mohammed VI, roi du Maroc en fin de mission

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Le Président de la Transition, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé, ce mardi 28 décembre 2021, une audience à l’Ambassadeur de sa majesté le roi Mohammed VI du Maroc, Hassan NACIRI, en fin de mission au Mali. Une occasion pour le diplomate de rappeler les liens historiques entre le Mali et son pays.
Après des années de mission diplomatique, pour le renforcement de la coopération Mali-Maroc, Hassan NACIRI quitte le Mali avec de très bons souvenirs de ce pays qui l’a « adopté, accueilli et accompagné » dans sa mission.
A sa sortie d’audience, ce mardi matin, il a confié à la presse ses reconnaissances et l’émotion qui l’anime au moment de quitter le Mali. « Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a bien voulu me recevoir.
C’était l’occasion de le saluer, le remercier et à travers lui, remercier tout le peuple malien, à tous les niveaux, à tous les échelons, les officiels, les citoyens ordinaires, qui ont bien voulu m’aider à accomplir ma mission durant ces années », a indiqué le diplomate marocain en fin de mission.
M. NACIRI a indiqué avoir remercié le Président malien de la Transition pour « l’impulsion concrète qu’il a bien voulu donner aux relations bilatérales Maroc-Mali. Des relations très anciennes, séculaires et multiformes ».
Cette audience a été une occasion pour le Président GOÏTA de charger le diplomate marocain à transmettre ses remerciements à sa majesté Mohammed VI pour l’ensemble des sollicitudes.
SE Hassan NACIRI part du Mali optimiste : « Je laisse le Mali en plein chantier de réformes politiques, de refondation. Je suis tout à fait optimiste que ces projets aboutiront et permettront au Mali de consolider ses acquis démocratiques, de mettre en place de nouveaux paradigmes de gouvernance et de bonne gestion des affaires ».

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Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadeur d’Allemagne au Mali

Le Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW a reçu en audience, le 06 octobre 2020, S.E Dr Dietrich Fritz Reinhold POHL, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Mali. Celui-ci était porteur d’un message : la République fédérale d’Allemagne, premier partenaire du Mali, restera auprès du peuple Malien et soutiendra les grands axes de la transition. « On a des contributions et des soutiens à offrir qu’on va faire dans l’esprit de confiance », a affirmé M. POHL à sa sortie d’audience. Selon lui, la République fédérale d’Allemagne va continuer avec tous ses programmes humanitaires et accompagnera les grands travaux de la transition notamment l’organisation des élections, la lutte contre la corruption, la sécurisation du Mali.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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Référendum constitutionnel

Référendum du 18 juin 2023

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA a rempli son devoir citoyen à 8h00 dans le bureau No VI du centre de vote, du Camp militaire de Kati. C’était en présence du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Président de l’autorité Indépendante de Gestion des Élections(AIGE), le Commandant de Zone et le Maire de la Commune Urbaine de Kati. À cette occasion, le Colonel Assimi GOITA a adressé une fois de plus ses reconnaissances au grand peuple du Mali pour sa résilience qui nous a permis de réaliser dans la diversité cette volonté populaire des Assises Nationales, saluer aussi nos forces armées de défense et de Sécurité, creuset de la Nation malienne qui veille sur notre État et la population malienne et qui par ailleurs, constitue le premier rempart pour la sauvegarde de notre souveraineté. Je suis convaincu à préciser Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, que ce référendum ouvre la voie à un Mali nouveau, fort, efficace et émergent, mais surtout un Mali au service du bien-être des populations. Le président a saisi l’opportunité pour inviter les Maliens à se donner la main quelle que soit l’issue des résultats de ce référendum, aussi, se donner la main pour enfin cultiver l’union sacrée autour du Mali.

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