Visite du Secrétaire Général de la Présidence dans les Services centraux et rattachés

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Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République,  Dr KALILOU DOUMBIA a entamé, le mercredi 10 mars 2021,  une série de visites dans les locaux des Services rattachés au Secrétariat général de la Présidence de la République du Mali.

L’objectif visé par ces visites qui s’effectuent à pas de charge avec son staff, est de constater par lui-même,  les conditions réelles de travail de ses collègues et collaborateurs, échanger directement avec eux et trouver des solutions pour impulser les actions du Gouvernement et cela suite aux instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence  Monsieur BAH N’DAW, au service entier du Mali et des populations maliennes.

La première étape a été consacrée  successivement au Service de l’Informatique et des Nouvelles Technologies, au Secrétariat du Conseil Supérieur de la Magistrature, au Service Médical, et au Bureau de Gestion du Parc Automobile.

La prise de contact s’est poursuivie, ce jeudi 11 mars 2021, avec les visites successives du Service du Courrier, des Archives et de la Documentation, de la Direction Administrative et Financière, la Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration (CASCA), la Grande Chancellerie des Ordres Nationaux.

   

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AUDIENCE SOLENNELLE DE RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX-22 - Grande

Audience solennelle à la Cour suprême: le Chef de l’Etat préside la Rentrée des Cours et tribunaux 2023-2024

 Le jeudi 7 décembre 2023, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé la Rentrée des Cours et tribunaux 2023-2024 à la Cour Suprême, à Banankabougou-Bolé, placée sous le thème « Justice et citoyenneté dans le Mali nouveau ». L’audience solennelle a réuni des personnalités comme le Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidentsd’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, et d’autres personnalités notables. Après l’hymne national, marquant le démarrage des travaux de cette audience solennelle, Madame l’huissier audiencier a annoncé les délibérations et le programme de la journée. Le Président de la Transition , le Colonel Assimi GOÏTA a ensuite ouvert officiellement la séance en invitant le Président de la Cour suprême à prendre la parole. Fatoma TÉRA, Président de la Cour Suprême, a exprimé dans son allocution toute sa gratitude aux autorités de la Transition pour les actions louables en faveur de la justice. Il a également rendu hommage aux victimes d’actes terroristes avant de souligner le rôle crucial de la justice dans la refondation du Mali nouveau. La Cour a mis en avant à cet effet, l’importance d’une justice efficace pour le progrès du pays, évoquant les liens indissociables entre la justice et les droits. Madame Habibatou MAÏGA, Rapporteur du thème, a en présenté l’actualité, explorant les défis liés à la méconnaissance des droits, la traduction des textes, la sensibilisation limitée, et le faible niveau d’instruction des citoyens. Pour sa part, le Procureur Général a salué le professionnalisme et le patriotisme des Forces Armées maliennes dont la  détermination pour la reprise de Kidal a été un facteur crucial pour le renforcement de la  souveraineté nationale et la  sauvegarde de l’intégrité territoriale. De son côté, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats a saisi l’occasion pour remercier les autorités maliennes de la Transition du soutien financier considérable pour la construction de la maison des avocats. Un geste qu’il a hautement apprécié comme une marque de considération vis-à-vis de la Justice. Prenant la parole pour annoncer l’ouverture  de l’année judiciaire 2023-2024, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA a rappelé la place prépondérante de la justice dans la refondation de l’Etat tout en préconisant une exemplarité continue. Selon les précisions du Président GOITA, le thème de cette rentrée s’aligne sur les préoccupations des pouvoirs publics. Il a, par ailleurs salué la diligence dans la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation visant une réforme profonde de l’appareil judiciaire et surtout du renforcement de la justice et de la collaboration entre la justice et les citoyens. Cette audience solennelle s’est clôturée par la signature du plumitif par le Colonel Assimi GOÏTA, suivie d’une photo de famille.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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