Tournée sous-régionale de SEM Bah N’DAW : rencontre avec les maliens établis au Ghana

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Le Chef de l'État a également rassuré ses compatriotes que leurs préoccupations ont été bien notées tout en leur rapellant que la Transition ne peut pas prendre en charge tous les problèmes. Il a aussi tenu à rappeler que les grandes missions s'articulent autour de la restauration de la Sécurité, la lutte contre la corruption et l'impunité, le retour de la Paix au nord et au centre du pays et l'élection d'un Président de la République proprement et indiscutablement.
Les Maliens établis au Ghana se sont fortement mobilisés, ce jeudi 12 novembre, pour réserver un accueil chaleureux à leur Président, SEM Bah N’DAW.
Pour l’occasion, ils sont massivement sortis en particulier les jeunes étudiants venus apprendre l’Anglais au Ghana ou poursuivre d’autres études.
Dans son mot de bienvenue à la délégation présidentielle, SEM Abdoul Kader TOURE, Ambassadeur du Mali au Ghana a salué l’exemplarité de ses compatriotes et la cohésion qui existe au sein de cette communauté malienne. Il s’est également réjoui d’être le premier Ambassadeur malien à accueillir le Chef de l’État en visite officielle.
De son côté, M. Mohamed Hamidou MAIGA, Président du Conseil de Base des Maliens du Ghana a félicité SEM Bah N’DAW pour la confiance placée en sa personne pour conduire la Transition. Monsieur MAIGA a réaffirmé le soutien et la disponibilité des Maliens au Ghana à accompagner les autorités de la Transition. Il a aussi plaidé pour des élections transparentes, libres et apaisées afin de ramener la stabilité au Mali.
Pour sa part, le Président Bah N’DAW s’est dit fier et heureux d’entendre son homologue ghanéen affirmer que les Maliens établis au Ghana sont parmi les communautés les plus respectées dans son pays. Il s’est rejoui de cette belle image véhiculée par ses compatriotes avant de les exhorter à continuer à respecter les lois et règlements de leur pays d’accueil.
Le Chef de l’État a également rassuré ses compatriotes que leurs préoccupations ont été bien notées tout en leur rapellant que la Transition ne peut pas prendre en charge tous les problèmes. Il a aussi tenu à rappeler que les grandes missions s’articulent autour de la restauration de la Sécurité, la lutte contre la corruption et l’impunité, le retour de la Paix au nord et au centre du pays et l’élection d’un Président de la République proprement et indiscutablement.
La rencontre qui a eu lieu dans une ambiance très conviviale et fraternelle a pris fin par des bénédictions.

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FORUM 10 11 2023-12 - Grande

Le Président GOÏTA discute de la sécurité climatique avec une délégation ministérielle des pays du Sahel 

Dans le cadre du Forum régional sur la sécurité climatique qui se déroule du 9 au 11 novembre 2023 à Bamako, une délégation ministérielle des pays du Sahel a été reçue ce vendredi 10 novembre par Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’Etat, à Koulouba.  Cette délégation ministérielle, conduite par le ministre malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, était composée des ministres de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, de celui de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification du Niger, ainsi que de celui de l’Environnement et du Développement durable de la Mauritanie. Le Secrétaire exécutif du Liptako-Gourma, le Secrétariat exécutif de la Commission climat de la région Sahel et le Représentant résident du PNUD faisaient également partie de cette délégation ministérielle venue remercier le Président de la Transition pour son hospitalité et lui présenter les résultats de leurs travaux. À leur sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, Lalya KAMARA, ministre de l’Environnement de la Mauritanie, a exprimé sa gratitude envers le Président de la Transition pour avoir soutenu ce projet sahélien axé sur le climat, la paix et la sécurité. Selon elle, ces trois aspects sont indissociables car il est essentiel de résoudre la question du climat afin de garantir la paix et la sécurité à nos populations. Elle s’est également réjouie de l’organisation de ce forum de trois jours par le Mali, qui est un leader dans cette problématique de la sécurité climatique. Les participants à cette rencontre de Bamako, qui précède la COP28 prévue aux Émirats arabes unis à Dubaï à la fin du mois de novembre, ont pour objectif de trouver des stratégies et des plans d’action qu’ils défendront avec force lors de cette rencontre mondiale sur le climat.  Les hôtes du Président GOÏTA ont profité de cette occasion pour solliciter ses conseils. Le Président a ajouté sa voix à celle des ministres du Sahel pour relever les défis liés à la sécurité climatique. Il a souligné l’importance de résoudre la question climatique pour rétablir la paix et la stabilité dans la région. Selon le Président GOÏTA, le changement climatique entretient des liens avec le terrorisme. Expliquant les conséquences du changement climatique sur les communautés du Sahel ainsi que l’implication des groupes terroristes dans la gestion des terres comme des zones de pâturages, le Président de la Transition a invité les ministres de l’Environnement d’étendre la problématique climatique à cette dimension.   Selon Lalya KAMARA, l’Afrique est un continent vulnérable qui n’est pourtant pas responsable des émissions de gaz à effet de serre provenant d’autres pays. Elle appelle à placer la résolution des problèmes climatiques au cœur des politiques de développement. « Nous devons parler d’une seule voix afin de porter haut les préoccupations du Sahel et trouver, avec le reste du monde, les moyens de résoudre ce problème climatique qui aura des répercussions sur la paix et la sécurité », a-t-elle conclu. Selon le ministre malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou SAMAKÉ, il convient de souligner que le Président de la Transition est un expert éclairé dans cette problématique de la sécurité climatique. Au cours des échanges, précise le ministre SAMAKÉ,  le Chef de l’État a prodigué  des conseils et donné  des orientations d’une grande pertinence. Sa connaissance approfondie du terrain a été mise à la disposition de cette délégation ministérielle du sahel, leur permettant ainsi de bénéficier d’un éclairage précieux. « Nous avons pris notes avec diligence des conseils, orientations et instructions qui nous ont été prodigués. Nous nous engageons à travailler assidûment pour les mettre en œuvre dans nos actions futures », a rassuré le ministre. Ces conseils avisés viendront enrichir considérablement les résultats de leurs travaux, renforçant ainsi leurs capacités à relever les défis liés à la sécurité climatique.

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RÉFORMES INSTITUTIONNELLES : Pose de la première pierre du futur siège de la Cour des comptes

Le Président de la Transition, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a procédé, ce jeudi 19 décembre 2024, à la pose de la première pierre du futur siège de la Cour des comptes. Cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités notamment le Premier ministre, le Président de la Cour Suprême, les Présidents des Institutions de la République, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, ainsi que de nombreux membres du Gouvernement. En promulguant la nouvelle Constitution issue du référendum du 18 juin 2023, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a annoncé un nouveau départ pour le pays, marqué par des changements de fond dans le texte. Parmi les réformes majeures de la Constitution du 22 juillet 2023 figure la création de la Cour des comptes comme 6 ᵉ Institution de la République. Moins d’un an plus tard, pour opérationnaliser cette nouvelle institution, le Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, a lancé la construction du siège de la Cour des comptes. Implanté sur un terrain d’une superficie d’un hectare, le futur siège de la Cour des comptes prévoit des infrastructures modernes et adaptées aux besoins de ses utilisateurs. Le bâtiment comprendra 187 bureaux, dont 171 équipés de toilettes privatives, un atrium central, 11 salles d’archives, deux salles d’audience pouvant accueillir respectivement 350 et 40 personnes, ainsi que deux salles de délibération. Il inclura également un restaurant, une bibliothèque, et 45 places de parking couvert, dont 27 en sous-sol et 18 au rez-de-chaussée. Cette conception vise à offrir un cadre de travail optimal pour les magistrats et le personnel de la Cour, tout en reflétant la vocation de transparence et de modernité de l’institution.   Dans une interview accordée à la presse, le Président Assimi GOÏTA a rappelé les missions essentielles de la Cour des comptes, à savoir, la sauvegarde du patrimoine public, le contrôle de la fiabilité et de la sincérité des finances publiques, ainsi que l’amélioration des méthodes de gestion administrative. Il a invité les futurs occupants de ces locaux à en prendre le plus grand soin afin de préserver cet investissement pour les générations futures. Le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, a salué cette initiative comme une preuve de l’engagement du Chef de l’État envers la bonne gouvernance et la reddition des comptes. « La réalisation de ce projet, malgré les contraintes budgétaires et les priorités de l’État, démontre la volonté politique constante de doter notre pays d’institutions fortes, crédibles et fiables, à la hauteur des attentes des citoyens », a-t-il déclaré. Le siège de la Cour des comptes se veut être un symbole fort de la lutte pour la transparence et la discipline dans la gestion budgétaire. Selon Dr Fatoma THÉRA, cet édifice offrira un cadre propice à un examen rigoureux et impartial des comptes publics, permettant de détecter toute irrégularité et de garantir une utilisation optimale des ressources de l’État.   Institution supérieure de contrôle, la Cour des comptes est dotée de compétences variées. Elle assure le contrôle de l’emploi des fonds publics selon trois axes : la régularité, la qualité des comptes et la performance. En outre, elle exerce des attributions juridictionnelles spécialisées, notamment en matière de discipline financière et budgétaire, ainsi que dans la sanction des infractions financières. Ces missions s’accompagnent d’un rôle d’assistance auprès de l’Assemblée nationale et du Gouvernement, dans le cadre du contrôle de l’exécution des lois de finances consacrées par la Constitution du 22 juillet 2023. Ce projet marque un jalon important dans la réforme des institutions dans notre pays, en vue de construire une gouvernance plus efficace et plus proche des attentes de la population.

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Conseil des ministres

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 03 MAI 2023 CM N°2023-18/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 03 mai 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. SurlerapportduministredelaJusticeetdesDroitsdel’Homme,Gardedessceaux, le Conseil des ministres a adopté des projets de décret autorisant le changement de nom de famille de Monsieur Lancina DOUMBIA et 37 autres personnes. Les conditions de changement de nom de famille sont prescrites par la Loi n°2011-087 du 30 décembre 2011 portant Code des personnes et de la famille. L’examen des dossiers révèle que les demandeurs remplissent individuellement les conditions prescrites par le Code des personnes et de la famille. Les projets de décret adoptés autorisent ainsi Monsieur Lancina DOUMBIA et 24 autres personnes à porter le nom de famille DOUCOURE en remplacement de DOUMBIA et Monsieur Nima DIABY et 12 autres personnes à porter le nom GASSAMA en remplacement de DIABY. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant règlementation du transport maritime. Dans le cadre de la facilitation du transport et du transit de ses marchandises, notre pays a signé des protocoles d’accord en matière de transport routier et de transit maritime avec la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, la République de Guinée, le Benin, la Mauritanie, la Gambie et le Ghana. En application de ces protocoles d’accord, les pays de transit mettent à la disposition du Mali, des espaces dans leur domaine portuaire pour l’entreposage des marchandises en provenance ou à destination du Mali. Le transport maritime est régi dans l’espace UEMOA par le Règlement n°02/2008/CM/UEMOA du 28 mars 2008. Son objectif est d’harmoniser les transports maritimes intérieurs, intracommunautaires et internationaux au départ ou à destination d’un port d’un Etat membre, pour le transport de passagers ou de marchandises. Le Règlement d’exécution n°003/2019/COM/UEMOA du 28 mars 2019 déterminant le taux, les modalités de perception et de répartition de la redevance due par les armateurs communautaires et étrangers exploitant un service de transport international, fixe le taux de la redevance maritime, destinée à alimenter le fonds national et le fonds régional. Au plan national, le transport maritime est règlementé par le Décret n°05-341/P-RM du 25 juillet 2005. Ce décret, antérieur aux deux règlements de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, comporte des dispositions contraires à celles de ces règlements, notamment en ce qui concerne l’octroi du même droit de trafic aux Etats de l’Union, le traitement égalitaire des armateurs communautaires, les taux de la redevance et la vocation des fonds portée essentiellement vers l’investissement. Le projet de décret adopté permettra d’harmoniser la règlementation nationale avec les textes communautaires et de mobiliser les ressources pour financer le développement du transport maritime et fluvial au niveau national. 3. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction Citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de la Politique nationale de la Jeunesse et son Plan d’actions 2023-2027. Le Conseil des Ministres, en sa session du 1er mars 2023, a pris acte d’une communication écrite relative à la Politique nationale de la Jeunesse et son Plan d’actions 2023-2027. Cette Politique a pour objectif de contribuer au bien-être des jeunes du Mali en faisant d’eux des acteurs majeurs du changement en faveur de la paix, de l’unité nationale et le principal moteur du développement économique social et culturel du pays. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination suivante : AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE – Chargé de Mission : Monsieur Mohamed AG MATTOU, Economiste. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la mise en route de la 4ème cohorte du Service national des Jeunes pour le service militaire obligatoire. La quatrième cohorte du Service national des Jeunes a été mise en route le mardi 25 avril 2023 au cours d’une cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs membres du Gouvernement. Le projet de décret adopté consacre l’approbation formelle de ladite politique et ouvre la voie à la mise en œuvre des actions préconisées. Cette cohorte est composée de 291 éléments répartis ainsi qu’il suit : – 23 admis à la Fonction publique d’Etat de la 3ème cohorte ; – 62 personnes handicapées ; – 106 enseignants-chercheurs ; – 100 auditeurs de justice. Sur les 291 éléments, 257 ont procédé à la prise d’arme à Bapho le 1er mai 2023. A ce jour, 33 éléments sont attendus au Centre d’Instruction pour réaliser leur prise d’arme. Le Gouvernement s’engage à tout mettre en œuvre pour le bon déroulement de cette formation et exhorte les recrues à plus d’engagement pour la Nation. 2. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des Ministres de la situation des Maliens au Soudan. Suite à la crise au Soudan, le Gouvernement, sur instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a pris des mesures d’urgence pour venir en aide aux maliens qui y sont établis à travers entre autres la mise en place d’un mécanisme pour les sécuriser. La mise en œuvre de ce mécanisme a permis de rapatrier 69 de nos compatriotes les 28 et 29 avril 2023. Le Gouvernement rassure la diaspora malienne de son engagement à tout mettre en œuvre pour lui apporter l’assistance et le soutien nécessaires pour sa protection. 3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à

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