Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a offert 100 kits alimentaires aux veuves et aux personnes vulnérables de la région de Sikasso. Il a également offert 100 kits scolaires aux orphelins du camp Tièba de Sikasso. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la 29 ᵉ édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.
Les deux cérémonies ont eu lieu en présence des autorités administratives, coutumières et militaires de la région de Sikasso. La délégation des œuvres sociales, dirigée par M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, a présidé la remise des dons de vivres au gouvernorat de Sikasso et celle des kits scolaires au camp Tièba.
Au total, 100 sacs de 50 kg de mil, 100 sacs de 50 kg de riz, 100 bidons d’huile de 20 litres, 100 sacs de pâtes alimentaires ainsi que 100 kits scolaires ont été distribués aux bénéficiaires. Ces vivres et non-vivres ont été symboliquement remis aux bénéficiaires par le Conseiller spécial du Président de la Transition.
Cette initiative vise à soutenir les veuves, les personnes vulnérables, et les orphelins des militaires tombés au service de la nation, en leur fournissant des produits alimentaires de base et des kits scolaires. Elle témoigne de l’engagement du Président de la Transition pour renforcer la solidarité et lutter contre l’exclusion.
Ce geste a été largement salué par les autorités présentes. Le Gouverneur de la région de Sikasso, Mme KANTÉ Marie Claire DEMBÉLÉ, a exprimé sa gratitude en soulignant que cette action reflète le patriotisme du Chef de l’État. Elle a prié pour la réussite de la Transition et a salué la promotion du Président Assimi GOÏTA au grade de Général d’Armée.
La porte-parole des bénéficiaires, Rokia SIDIBE, a également exprimé sa reconnaissance, déclarant : « Au nom de tous les bénéficiaires, je tiens à exprimer notre profonde gratitude envers le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, pour ce geste généreux et plein de compassion. Ces kits scolaires symbolisent l’attention et le soutien qu’il porte aux enfants de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la nation. Grâce à cet accompagnement, nous pouvons envisager la rentrée scolaire avec sérénité et motivation. Nous promettons de redoubler d’efforts pour soutenir nos enfants dans leurs études et honorer la mémoire de leurs pères, tout en contribuant au développement du Mali. »
M. Aguibou DEMBELE a rappelé le contexte de cette initiative salvatrice du Président de la Transition, qui, depuis son investiture en 2021, a consacré les deux tiers de son budget de souveraineté à la réalisation de points d’adduction d’eau potable ainsi qu’à l’assistance sociale et sanitaire des populations vulnérables.

RENTREE JUDICIAIRE 2021-2022 : LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS
La Rentrée judiciaire 2021-2022 a eu lieu, jeudi 18 novembre 2021, à la Cour suprême de Bamako. Cet important événement était placé sous la Haute Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Avec comme thème, « Rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux du Mali, session 2021-2022, s’est déroulée, le jeudi 18 novembre, à la Cour Suprême de Bamako. Le choix de ce thème n’est pas fortuit, a indiqué le Président de la juridiction mère, M. Wafi OUGADEYE. Cette orientation annuelle de la famille judiciaire est en phase avec l’engagement des autorités de la Transition pour une gouvernance vertueuse, a précisé le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, Moustapha CISSE. En outre, le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’État, a souligné le rapporteur des Magistrats, Dr. Modibo SACKO. Ces phénomènes n’épargnent pas le Mali. D’où l’appel du rapporteur à la justice de sévir contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux. Selon le Dr. SACKO, il revient à cette même justice de faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux. Selon les précisions du Procureur Général de la République, Mamadou TIMBO, « pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité ». Chose comprise par le Président de la Transition qui reste convaincu qu’il n’y a pas « d’État fort sans justice forte ». Une conviction que le Chef de l’État a fait valoir au cours de cette cérémonie solennelle en annonçant, non seulement, la « finalisation de la construction du futur siège de la Maison des Avocats du Mali, pour un montant 790 millions de francs CFA ». Un geste qui en dit long sur la volonté des autorités de la Transition de renforcer les capacités de toute la famille judiciaire pour le plein rayonnement de celle-ci. Le Président GOÏTA a également mis l’accent sur les conséquences de l’expansion du terrorisme sur la stabilité de notre pays avant de préciser que « tous les capitaux blanchis ne proviennent pas forcément du terrorisme ». Selon le Chef de l’État, il convient de s’attaquer aux sources véritables de financement de cette activité lucrative. Et, « L’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle », a suggéré le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, avant de déclarer que : « Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires ». Poursuivant son intervention, le Président de la Transition a jugé important d’attirer l’attention de tous sur « la responsabilité collective dans ce processus ». La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doivent se mener à tous les niveaux. Les magistrats, quant à eux, rassurent leur autorité supérieure quant à leur détermination à lutter contre la corruption tout en invitant les collectivités à s’inscrire dans la même dynamique. « C’est avec un grand plaisir que les membres de la Cour accueillent cet événement », a indiqué le Président de la Cour suprême, dans ses mots introductifs, tout en soulignant que la tenue de ce « rendez-vous annuel » est une marque de considération du Chef de l’État à l’endroit du pouvoir judiciaire. Tous les Maliens doivent converger vers un seul but : le triomphe du civisme, a expliqué le Procureur qui estime que le règne du « Mali Kura » doit passer aussi par le civisme. Une nouvelle mentalité et une nouvelle citoyenneté doivent servir de soubassement au nouveau Mali, a-t-il laissé entendre. Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités. « […] L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », c’est en ces termes que le Président GOÏTA a déclaré ouverte la Rentrée judiciaire 2021-2022.


