Retour du Président GOÏTA à Bamako

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Après une journée de discussion franche avec son homologue, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a regagné Bamako ce mardi en début de soirée, en provenance de Ouagadougou, où il s’était rendu en début de matinée pour une visite d’amitié et de travail. Lors de cette visite, il a également rencontré la communauté malienne établie au Burkina Faso.
À son arrivée à l’Aéroport international Président Modibo Keita de Bamako-Sénou, le Chef de l’État a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA, ainsi que par le Président du Conseil National de Transition, le Colonel Malick DIAW.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 JUIN 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 juin 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère des Transports et des Infrastructures, des parcelles de terrain, objet de Titres fonciers sis dans les Régions de Sikasso, Ségou et Mopti. Il s’agit des parcelles de terrains objet des Titres fonciers : – n°81 du Cercle de Sikasso, sis à Sikasso, Commune urbaine de Sikasso, d’une superficie de 02 hectares 52 ares 06 centiares ; – n°143 du Cercle de Ségou sis à Ségou, Commune urbaine de Ségou, d’une superficie de 72 ares 08 centiares ; – n°101, 102, 103, 107, 108 et 109 du Cercle de Ségou sis à Ségou, Commune urbaine de Ségou, d’une superficie de 91 ares 59 centiares ; – n°1106 du Cercle de Ségou sis à Ségou, Commune urbaine de Ségou, d’une superficie de 1 hectare 80 ares 77 centiares ; – n°1130 du Cercle de Ségou sis à Markala, Commune rurale de Markala, d’une superficie de 98 ares 87 centiares ; – n°159 du Cercle de Mopti sis à Sévaré, Commune urbaine de Mopti, d’une superficie de 04 hectares 01 are 29 centiares. Ces parcelles de terrain abritent les locaux des services régionaux et subrégionaux des Routes. Leur affectation au Ministère des Transports et des Infrastructures permet de régulariser leur occupation par lesdits services. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Au grade de Général de Brigade : Colonel-major Faguimba Ibrahima KANSAYE ; Colonel-major Guédiouma DEMBELE ; Colonel-major Nema SAGARA ; Colonel-major Mohamed Amaga DOLO ; Colonel-major Toumani KONE ; Colonel-major Issa Ousmane COULIBALY ; Colonel-major Abass DEMBELE ; Colonel-major Aly ANNADJI ; Colonel-major Amara DOUMBIA ; Colonel-major Nouhoum OUATTARA ; Colonel-major Faraban SANGARE ; Colonel-major Nana SANGARE ; Colonel-major Mamadou Massaoulé SAMAKE ; Colonel-major Seydou KAMISSOKO ; Colonel-major Moussa Yoro KANTE ; Colonel-major Moussa SOUMARE ; Colonel-major Makan Alassane DIARRA ; Colonel-major Famouké CAMARA ; Colonel-major Malick dit Yéro DICKO ; Colonel-major Daouda TRAORE. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECUTE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Au grade de Commissaire Général de Brigade de Police : Contrôleur général de Police Mohamed Ali AWAISSOUN. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle sur la période 2025-2027. Le projet de loi de finances de l’année est élaboré par référence à un Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuel couvrant une période minimale de trois (03) ans selon les dispositions de la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relative aux lois de Finances. Le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle est soumis au débat d’orientation budgétaire au Parlement au plus tard à la fin du 2ème trimestre de l’année. Le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle sur la période 2025-2027 s’appuie sur les orientations stratégiques définies dans le Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat (2022-2031) et son Plan d’Actions (2022-2026). Il vise à consolider les acquis du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement durable (2019-2023). Il est établi sur la base d’une prévision de croissance réelle de 6% en moyenne sur la période de cadrage. Sous cette hypothèse, les efforts de mobilisation de recettes fiscales visent à atteindre un taux de pression fiscale moyenne de 16,3% passant de 15,8% en 2025 à 16,3% et 16,9% respectivement en 2026 et 2027. Cet objectif s’appuie essentiellement sur une perspective d’amélioration de la situation sécuritaire, sanitaire et socio-politique dans le pays ainsi que la poursuite des mesures et réformes en cours ou envisagées par le Gouvernement, notamment dans le cadre des réformes de la gestion des Finances publiques. Le coût global pour la mise en œuvre des actions du Gouvernement sur la période 2025-2027 est projeté en moyenne à 3 491,8 milliards de F CFA. 2. Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a informé le Conseil des Ministres de l’élaboration d’un projet de plan d’actions de mise en œuvre des recommandations du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Des outils et mécanismes ont été adoptés dans le cadre de la résolution des crises cycliques auxquelles notre pays est confronté depuis plusieurs décennies qui ont montré leur limite face au défi de réconciliation nationale du fait des influences extérieures. Face à ce constat d’échec, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a pris la décision d’internaliser le processus de résolution de ces crises afin de trouver une solution malienne aux problèmes maliens à travers le lancement du Dialogue Inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale. 4 A l’issue de ce dialogue, tenu du 13 avril au 10 mai 2024 sur l’ensemble du territoire national et dans les Missions diplomatiques et Consulaires du Mali à l’étranger, 298 recommandations ont été formulées traitant toutes les problématiques de la vie de la Nation autour des thématiques suivantes : – paix, réconciliation nationale et Cohésion sociale ; – questions politiques et institutionnelles ; – économie et Développement durable ; – aspects sécuritaire et défense du territoire ; – géopolitique et environnement international. En vue de faciliter la mise en œuvre de ces recommandations, le ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a élaboré un projet de plan d’actions 2024-2028. 3. Le ministre des

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Coopération Mali-Algérie

Coopération entre l’Algérie et le Mali : le Président de la Transition a accueilli le nouveau Ministre algérien des Affaires étrangères

Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État, a accordé une audience, mercredi 26 avril 2023, en fin d’après-midi, au tout nouveau Chef de la diplomatie de la République algérienne démocratique et populaire, Son Excellence Ahmed ATTAF. À la tête d’une importante délégation comprenant le Directeur Général de la Sécurité d’État de l’Algérie, Son Excellence Ahmed ATTAF a déclaré à sa sortie d’audience être venu transmettre un message du Président Abdelmadjid TEBBOUNE à Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition. Plusieurs questions étaient au menu des échanges, notamment la refondation politique en cours au Mali et devant déboucher sur un référendum et des échéances électorales. Cette première visite du Chef de la diplomatie algérienne au Mali a aussi été l’occasion de faire le point sur la coopération bilatérale entre l’Algérie et le Mali.  Selon ses précisions,  le Président TEBBOUNE estime que cette coopération a gagné en densité ces dernières années.  << Nous avons solidement posé les premières pierres d’un édifice prometteur de coopération dans tous les domaines, notamment économique (que nous avons identifié en particulier) la téléphonie mobile, les hydrocarbures, la fibre optique, le système bancaire, la formation universitaire et professionnelle>>, a précisé l’hôte du jour du Président de la Transition. Son Excellence Ahmed ATTAF reste convaincu de l’existence d’un certain nombre de chantiers prometteurs pour renforcer davantage cette coopération Algéro-malienne. En plus de la coopération bilatérale, les échanges ont touché aussi à la situation sécuritaire dans la région du Sahel. Le Mali et l’Algérie partagent la même préoccupation, la même analyse, les mêmes réflexions sur la gravité de cette situation dans la région, du fait de l’ampleur que le terrorisme est en train de prendre dans la zone et aussi la criminalité transnationale, a expliqué SE ATTAF. L’occasion a été favorable pour le ministre algérien des Affaires étrangères de rappeler l’existence du Comité d’état-major opérationnel commun (CEMOC), entre l’Algérie et le Mali. Un cadre de coopération multilatérale de lutte contre l’insécurité et pour la stabilité dans la région sahélienne, qu’il s’agira de réadapter, estime-t-il. <<Enfin, nous avons discuté de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Nous avons examiné de manière très précise, très rigoureuse, les conditions à réunir pour parvenir à une relance effective et productive à travers un processus politique qui serait mis à l’abri des turbulences conjoncturelles>>, a-t-il indiqué avant de souligner une convergence de vue autour des méthodes, des démarches, des objectifs satisfaisants aussi bien pour l’Algérie que pour le Mali. SE Ahmed ATTAF, ministre de Son Excellence TEBBOUNE, s’est réjoui de la qualité des échanges avec le Président GOITA. Des échanges qui, selon lui, ont été très encourageants.

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Ouverture de l’atelier de validation des documents de Politique de sécurité nationale et de Stratégie de sécurité nationale du Mali

Le Général de division Yamoussa Camara, ministre-conseiller à la Sécurité nationale, a présidé, le 6 février 2024 à Koulouba, la cérémonie d’inauguration de l’atelier de validation des documents de Politique de Sécurité nationale (PSN) et de Stratégie de Sécurité nationale (SSN) du Mali. Cet évènement marque une étape essentielle dans le renforcement de la sécurité dans notre pays, réunissant des acteurs clés pour garantir la qualité et la pertinence des documents stratégiques. Au programme, il est prévu de revisiter l’historique du processus d’élaboration de la Politique de Sécurité nationale et de Stratégie de Sécurité nationale (SSN) du Mali. Les projets en question seront présentés en détail, avec des séances de questions-réponses visant à clarifier tout point d’ombre et à consigner les observations pertinentes. Les participants, parmi lesquels des membres du Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité nationale, des représentants des ministères régaliens, des services de défense et de sécurité, ainsi que des personnes ressources, apportent une expertise essentielle. Leur engagement et leurs propositions sont indispensables pour garantir la qualité et la pertinence des documents soumis à validation. Le Général de division Yamoussa CAMARA, dans son intervention, a souligné l’objectif double de cet atelier. Il a mis en lumière la nécessité d’examiner en profondeur le projet de PSN et son document connexe, la Stratégie de Sécurité nationale. Selon lui, la PSN, initiée pour vaincre l’incertitude, requiert une opérationnalisation à travers une Stratégie nationale, constituant ainsi le seul document de référence pour la cohérence des stratégies sectorielles et spécifiques. Il a précisé que la SSN détermine la répartition des rôles et responsabilités des acteurs principaux de la sécurité nationale pour l’atteinte des objectifs de la PSN. Elle permet aussi d’organiser au niveau national les réponses pour faire face aux menaces et risques intérieurs et extérieurs, en mobilisant tous les moyens de l’État : forces armées et de sécurité, sécurité civile, moyens des collectivités. « À travers l’élaboration de ce document, il ne s’agit pas de préparer la guerre, ni même de conjurer les crises et les catastrophes. Il s’agit de mettre en place des mécanismes et des dispositions adéquates pour garantir une meilleure situation de paix et de sécurité dans tous les domaines de la sécurité humaine », a rappelé le Général de division Yamoussa CAMARA.

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