Remise officielle du rapport des États Généraux de la Santé au Président de la Transition

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Remise du rapport final des états généraux de la santé

Le mardi 29 avril 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu des mains du Ministre de la Santé et du Développement Social, le médecin Colonel Assa Badiallo TOURÉ, le rapport final des États Généraux de la Santé. La Ministre était à la tête d’une importante délégation composée des membres de la Commission d’organisation de ces assises nationales.

Ces États Généraux de la Santé, tenus du 4 au 19 décembre 2024 à travers tout le territoire national, ont été l’occasion d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur de la santé et du développement social. Ils ont permis de dresser un état des lieux exhaustif du système sanitaire de notre pays et de formuler des recommandations fortes pour sa refondation.

« Nous venons de remettre officiellement le rapport des États Généraux de la Santé au Président de la Transition. Les recommandations issues de ces assises visent à pallier les insuffisances de notre système de santé. Elles préconisent une augmentation significative du nombre de professionnels de santé, une amélioration de leur formation ainsi qu’une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire national », a déclaré la Ministre de la Santé et du Développement Social.

Elle a également souligné la nécessité de renforcer le financement du secteur de la santé, en particulier par des investissements accrus de l’État et des partenariats public-privé. D’autres priorités incluent la modernisation des infrastructures sanitaires, la mise à niveau des équipements médicaux et l’intégration des technologies numériques pour améliorer l’accès et la qualité des soins.

Le rapport remis au Président contient 973 recommandations, articulées autour de 68 axes stratégiques prioritaires et 286 activités. Elles ont été classées à court, moyen et long terme sur la période 2025-2034. Parmi les recommandations prioritaires, il y a entre autres, l’intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé, la promotion du secteur privé de la santé , ainsi que le développement d’approches multisectorielles pour mieux prendre en charge la santé des jeunes, notamment en milieu scolaire et carcéral.

« La réussite de ces réformes repose sur l’engagement de tous les acteurs : médecins, prestataires de soins, administrateurs, logisticiens et opérateurs techniques. Le Président de la Transition nous a rassurés de son soutien à l’exécution de ce plan ambitieux. Nous devons aller vers l’essentiel, malgré la rareté des ressources, afin de garantir un meilleur accès aux soins pour toutes les couches de la population », a précisé le médecin Colonel Assa Badiallo TOURÉ.

Ce rapport servira de socle pour des actions concrètes et durables au bénéfice de l’ensemble de la population.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 25 OCTOBRE 2023 CM N°2023-44/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 25 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant classement du « Sigi », rite soixantenaire Dogon, dans le patrimoine culturel national. Le « Sigi » est l’un des rites traditionnels le plus ancien chez les dogons. Son origine remonte à la découverte de l’étoile Sirius par les dogons, il y a des centaines d’années. Il est célébré chaque soixante ans pour commémorer la révélation de la parole à l’homme par Dieu, ainsi que la mort du premier ancêtre. Cette célébration donne lieu à des manifestations artistiques, culturelles et cultuelles grandioses à travers toute la contrée des falaises de Bandiagara. La dernière édition du « Sigi » a eu lieu en 1967 et la prochaine édition est prévue en 2027. La célébration du « Sigi » est une occasion de communion du peuple dogon autour de l’héritage ancestral. C’est un évènement majeur qui marque une étape importante dans la vie de la société et de celle de l’individu, car il n’est pas donné à tout le monde d’être témoin de deux éditions. En raison de ses valeurs historiques et socioculturelles, le « Sigi » a été inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel national. Le projet de décret adopté consacre le classement du « Sigi » dans le Patrimoine culturel national en vue de préserver les valeurs ayant justifié son inscription à l’inventaire et de renforcer sa protection juridique. Ce classement permettra, entre autres : – de sauvegarder le « Sigi » contre l’aliénation, la transformation, la disparition ; – d’éduquer les jeunes afin de favoriser la transmission des connaissances liées aux cérémonies commémoratives du « Sigi » ; – de recoudre le tissus social, renforcer le dialogue, la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble ; – de favoriser la recherche scientifique, l’inventaire, la documentation et la formation pratique universitaire. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’un concours de recrutement de cent (100) auditeurs de justice et de cent vingt (120) greffiers en chef. La loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice prévoit un accroissement continu des moyens mis à la disposition de la justice en vue de la mise en œuvre de la carte judiciaire qui permettra entre autres : – de transformer les justices de paix à compétence étendue en tribunaux d’instance dans lesquels les fonctions de poursuites, d’instruction et de jugement sont séparées ; – de mettre fin au système de juge unique dans les tribunaux de grande instance en mettant en œuvre la collégialité ; – de respecter le principe du double degré de juridictions en matière administrative en opérationnalisant les cours administratives d’appel ; – de rendre opérationnelles d’autres cours d’appel pour permettre le désengorgement des cours existantes. Afin de faire face à ces défis, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme prévoit le recrutement de 100 auditeurs de justice dont 80 de l’ordre judiciaire et 20 de l’ordre administratif et de 120 greffiers en chef. Ces recrutements permettront de combler en partie, le déficit de magistrats et de greffier en chef et d’améliorer l’accessibilité de la justice pour tous. 2. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet de Système Intégré de Gestion des Ressources humaines de l’Etat et des Collectivités territoriales. Suite au lancement officiel en mai 2022, du Projet de Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités Territoriales par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, la première phase, qui a consisté au recensement des agents des Fonctions publiques de l’Etat et des collectivités territoriales, est achevée. Il s’agira de poursuivre avec le démarrage de la deuxième phase du projet consacrée à l’identification des agents de l’Etat et des Collectivités territoriales, dont la cérémonie de lancement est prévue le jeudi 26 octobre 2023 à Ségou, sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement. Comme pour la phase initiale de recensement, tous les agents de l’Etat et des Collectivités territoriales sont concernés par cette opération, exceptés ceux des Forces de Défense et de Sécurité. L’opération d’identification se déroulera du 1er novembre au 31 décembre 2023, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les Ambassades et Consulats. Pour ce faire, des équipes pluridisciplinaires ont été responsabilisées pour effectuer les missions sur le terrain et procéder à l’identification des agents relevant de leurs secteurs respectifs, aux niveaux national et local, sous la coordination et le suivi du Comité Technique d’Exécution du projet de Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines. Compte tenu de l’importance de ce projet dont la finalité est la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, il est requis de tous les acteurs leur accompagnement et leur implication effective pour le bon déroulement de cette opération d’identification. 3. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a informé le Conseil des Ministres de la situation sécuritaire du pays. Depuis un certain temps, les groupes terroristes recrutent de plus en plus des enfants, âgés de 12 à 15 ans, pour les enrôler comme combattants dans les différents réseaux terroristes. Cette pratique, de plus en plus fréquente, est une violation de la loi, un danger pour nos populations et pour l’avenir de notre pays. Le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance

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Le Mali et la Banque mondiale entendent renforcer leur coopération

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu aujourd’hui, le 20 février 2024, une délégation de la Banque mondiale dirigée par Ousmane DIAGANA, Vice-Président régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre au sein de l’Institution financière internationale. Les discussions ont porté sur les axes de coopération entre le Mali et la Banque mondiale. À l’issue de cette rencontre, M. DIAGANA a accordé une interview aux médias. Il a souligné l’importance du Mali pour l’organisation qu’il représente et a évoqué les sujets abordés avec le Chef de l’État, notamment l’impact des crises mondiales telles que le changement climatique, la situation en Ukraine et la pandémie de la Covid-19 sur le Mali. Il a salué les efforts déployés par les autorités de la Transition pour renforcer la résilience des populations maliennes face à ces multiples défis. Le Vice-Président régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque mondiale a également informé le Chef de l’État du rôle de son institution en tant que partenaire du Mali. La délégation a passé en revue les différents programmes soutenus par la Banque mondiale au Mali, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’élevage et de l’environnement. Concernant la crise énergétique, le Vice-Président DIAGANA a assuré au Chef de l’État de la disponibilité de la Banque mondiale à apporter une assistance immédiate et à approfondir les discussions pour trouver des solutions durables. En présence du ministre de l’Économie et des Finances, le Président de la Transition et le représentant de la Banque Mondiale ont exprimé leur volonté commune de renforcer les liens de partenariat et de coopération pour contribuer au bien-être et à la prospérité des populations résilientes du Mali.

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Refondation : la CRNC a restitué l’Avant-projet de Constitution à la Cour Constitutionnelle et à la Cour suprême

La Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CNRC) a restitué l’Avant-projet de Constitution de la République du Mali à la Cour Constitutionnelle et à la Cour suprême, ce mardi 18 octobre 2022. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence des membres de la Commission, s’est tenue au Centre international de conférence de Bamako (CICB). Après un discours introductif, le Rapporteur général de la Commission, Wafi OUGADEYE, a présenté succinctement l’Avant-projet de Constitution de la République du Mali duquel ressortent des innovations majeures, aux membres des deux institutions. Au niveau de la Cour Constitutionnelle et de la Cour suprême, des changements majeurs sont introduits dans le mode de désignation des membres. Wafi OUGADEYE a fait état de plusieurs autres innovations tout en faisant état des insuffisances que contient l’actuelle Constitution de la République du Mali. Cette présentation a été suivie par la remise de quelques exemplaires au Président de la Cour suprême et au représentant du Président de la Cour Constitutionnelle par le Rapporteur général de la CRNC. Se succédant à la tribune après la présentation de l’Avant-projet, la Cour Constitutionnelle et la Cour suprême ont remercié les membres de la Commission pour avoir accompli leurs missions en si peu de temps. Elles ont salué la qualité du travail. Les deux institutions ont donc adressé leurs vives félicitations aux membres de la CRNC avant de les assurer de leur accompagnement. Ces travaux de restitution, qui ont débuté le 17 octobre dernier avec la Primature et le Gouvernement, devront se poursuivre jusqu’au 25 octobre prochain. Ils concerneront les régions en plus du district de Bamako.

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