Le lundi 6 janvier 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu les Forces vives de la Nation pour la traditionnelle présentation des vœux de Nouvel An. Cette cérémonie a rassemblé les familles fondatrices de Bamako, les représentants des confessions religieuses (islamique, catholique et protestante), ainsi que la société civile. Ils ont adressé au Chef de l’État leurs souhaits de bonheur, de santé, de paix et de stabilité pour le Mali.
En présence des membres du Gouvernement et du Président du Conseil national de Transition (CNT), les Forces vives ont dressé un bilan élogieux de la Transition, saluant les réformes majeures engagées au service du bien-être des Maliens. L’hommage a également été rendu aux victimes civiles et militaires du terrorisme ainsi qu’aux populations touchées par les inondations de la dernière saison des pluies. Le Président GOÏTA a annoncé l’adoption de mesures spécifiques pour prévenir de tels drames.
Les intervenants ont formulé des doléances prioritaires autour de plusieurs enjeux : l’intensification de la lutte contre la corruption, l’amélioration du système éducatif, le renforcement de la souveraineté nationale, la sécurité et une meilleure gestion des infrastructures, notamment des mosquées.
En réponse, le Président de la Transition a réaffirmé la fermeté de son engagement dans la lutte contre la corruption, assurant qu’elle se poursuivra « sans état d’âme ». Concernant la crise énergétique, il a reconnu les défis actuels tout en annonçant que des réflexions sont en cours pour réduire rapidement les effets du délestage sur les citoyens. Les retards dans la mise en marche des centrales solaires, dont les premières pierres ont été posées, ont également été évoqués, avec la promesse d’accélérer leur réalisation.
Sur le plan stratégique, le Chef de l’État a souligné l’importance de poursuivre le combat pour la souveraineté nationale, un effort qui nécessite la mobilisation et le soutien du peuple malien. Il a également exhorté les leaders religieux, les autorités traditionnelles et la société civile à intensifier la sensibilisation auprès des jeunes, notamment des mineurs, pour les protéger contre l’influence des groupes armés terroristes.
Au cours de son allocution, le Président de la Transition a dénoncé les complots visant à déstabiliser les pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Il a toutefois salué leur résilience face à ces tentatives et a réaffirmé leur volonté d’intégration régionale, notamment à travers la mise à disposition imminente du passeport AES. En plus, il a annoncé la création prochaine d’une banque d’investissement commune. Ce qui incarne une avancée concrète vers une coopération renforcée entre les États membres de l’AES.
Lors de cette cérémonie, tous les secteurs clés ont été passés au peigne fin. Le Président et les Forces vives de la Nation ont échangé sur les perspectives d’amélioration continue des services publics et des infrastructures.

Audience accordée par le Chef de l’État à la délégation congolaise venue prendre part aux funérailles d’ATT
Son Excellence Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience cet après-midi, une importante délégation de la République du Congo, conduite par M. Ntsiba FLORENT, Ministre d’État, Directeur de Cabinet du Président congolais, venue prendre part aux funérailles du Président Amadou Toumani TOURE. C’est avec émotion que M. FLORENT a indiqué être venu témoigner la compassion du Président Denis Sassou NGUESSO et exprimer leur solidarité envers le Mali suite au décès du Président TOURE. A sa sortie d’audience, le Ministre d’État a rappelé que le feu éprouve l’or, et que la montagne éprouve le mulet. Autrement dit, c’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît ses amis. Selon lui, les relations entre le Mali et le Congo sont des relations de sang au regard de la forte communauté résidant au Congo. Il en voudrait pour preuve la récurrente visite de candidats au Congo, dans le cadre des élections au Mali. Près de 10 000 congolais fera-t-il remarquer sont de pères ou de mères maliennes. « Nous ne pouvions pas ne pas être là face à un tel événement « , a-t-il poursuivi.