Œuvres sociales: Koutiala vibre de joie après réception de six forages et de quelques tonnes de vivres

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Dans le cadre de l’initiative du Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat, de venir en aide aux plus démunies, la région de Koutiala a bénéficié, les 5 et 6 décembre 2021, de six forages et de quelques tonnes de vivres. Ces joyaux, issus du Fonds de souveraineté du Chef de l’État, permettront d’atténuer la souffrance des populations de la capitale de l’or blanc.
Six forages et des vivres, tel est le don du Président de la Transition aux populations de la région de Koutiala. Famoussasso, Kombri, N’Gologouna, Koutiala Signè, Nièssoumana ont bénéficié chacun un forage. 200 familles démunies des cercles de Koutiala et Yorosso ont également bénéficié de kits alimentaires.
Ces dons interviennent après la remise de dix tonnes de vivres aux personnes en situation de handicap, au cours du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.
A Yorosso, oú la délégation a distribué des vivres à 100 familles démunies, le Chef de village, Kalifa GOÏTA, a pris la parole devant une « auguste assemblée » pour remercier le Président de la Transition de ce geste hautement humanitaire, qui vient à point nommé, ajoute le Maire de la commune, Abdoulaye GOÏTA. Car, précise l’élu communal, la pluviométrie n’a pas été bonne dans sa circonscription durant la saison dernière.
Quant au deuxième adjoint du préfet de Yorosso, Amadou KASSOGUÉ, ce don de vivres est la preuve que le Président de la Transition et son équipe ont en cœur les populations de son cercle.
Très heureux d’avoir bénéficié un château d’eau d’une grande capacité dans sa mosquée, l’imam Ibrahim DIARRA, Président du Haut Conseil Islamique de Koutiala, a organisé, le dimanche matin, une grande cérémonie de lecture de coran pour la réussite de la Transition, le retour de la paix et de la stabilité au Mali.
Pour sa part, Oumar Ba DEMBÉLÉ, maire de la commune urbaine de Koutiala, a indiqué que ces œuvres prouvent non seulement la magnanimité du Chef de l’État mais aussi prouvent la détermination des autorités maliennes dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Quant au Général Abdoulaye CISSÉ, Gouverneur de la Région de Koutiala, celui-ci estime que ces dons sont d’une importance capitale puisqu’ils soulageront les personnes demunies, préviendront des maladies liées à l’eau, contribueront à l’assainissement et au développement. Ce geste du Chef de l’État témoigne la volonté des plus hautes autorités de réunir les Maliens autour de la Réfondation de l’Etat. « Unis, nous vaincrons », a-t-il conclu.

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Visite d’amitié et de travail du Président togolais au Mali

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, ce 4 janvier 2023, le Président de la République du Togo, SE Faure Gnassingbé, en visite d’amitié et de travail au Mali, de 24h. A sa descente d’avion à l’aéroport international Président Modibo KEÏTA de Bamako-senou, il a été accueilli par le Président GOÏTA. C’était en présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de la Transition, du corps constitué, des membres du Gouvernement ainsi que de la communauté togolaise au Mali. Après l’exécution de l’hymne national des deux pays et la présentation du corps constitué, les deux Présidents ont été installés dans la loge présidentielle du pavillon présidentiel, avant leur départ pour le palais de Koulouba, où les deux Chefs d’Etat auront une séance de travail.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 JUIN 2023 CM N°2023-26/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances. 1. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnances, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 03 avril 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’octobre 2023. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics. Le Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics. Après plusieurs années de fonctionnement, le centre est confronté à des difficultés liées, notamment : – à la concentration des activités du Centre autour des prestations génératrices de revenus en sous-traitance avec les bureaux d’études et les entreprises ; – à la timide réalisation des programmes de recherche due à l’insuffisance de moyens financiers et humains ; – à la non implication du Centre à la vérification de la qualité et de la conformité des matériaux de construction importés et fabriqués localement ; – à la non implication du Centre dans les projets d’envergure nationale ; – à l’insuffisance d’équipement adéquat pour l’exécution de ses missions. Par ailleurs, l’adoption de la Loi n°2019-048 du 24 juillet 2019 régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics et du Décret n°2022-075/PT-RM du 17 février 2022 fixant les conditions de qualification et de classification des laboratoires spécialisés dans les études géotechniques, au contrôle de qualité des sols et des matériaux de construction exige d’adapter le cadre législatif et réglementaire du Centre au nouveau contexte institutionnel. Les présents projets de texte sont adoptés dans ce cadre. Ils redéfinissent les missions du Centre et l’érigent en laboratoire de référence national en lui assignant de nouvelles attributions, entre autres : – la vérification de la qualité des matériaux de construction et leur mise en œuvre pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures ; – la contribution au contrôle et à la surveillance des travaux neufs et d’entretien du secteur du bâtiment et des travaux publics pour s’assurer du respect des normes, favoriser la maîtrise des délais contractuels ; – la vérification de la qualité des matériaux conventionnels de construction avant leur mise sur le marché pour contraindre les producteurs et importateurs au respect des caractéristiques normatives et contribuer à la prévention des risques d’effondrement ou de vieillissement précoce des infrastructures ; – l’élaboration de la carte géotechnique du Mali. 3. SurlerapportduministredesMines,del’Energieetdel’Eau,leConseildes Ministres a adopté : – un projet de loi portant Code minier en République du Mali ; – un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. La Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : – le respect de la souveraineté du Mali ; – le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; – la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019. L’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 a apporté plusieurs innovations. En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement sur : – la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; – le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières ; – l’insuffisance des moyens de contrôle de l’Etat sur l’exploitation minière ; – les procédures d’ouvertures de comptes offshores ; – la non prise en compte dans la législation minière du traitement de minerai par péage ; – les contraintes liées à un système de convention d’établissement unique qui couvre la phase de recherche et la phase d’exploitation ; – les prises d’engagements par l’Etat sur l’exploitation avant même la découverte du gisement ; – la faiblesse des textes nationaux par rapport au contenu local. Les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la

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Avant-projet de Constitution : restitution aux membres du Conseil national de Transition

Après les partis politiques et les organisations de la société civile, ce lundi matin, la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC) a restitué l’avant-projet de Constitution aux membres du Conseil national de Transition (CNT). C’était cet après-midi, dans la salle Djeli Baba Sissoko du Centre international de conférences de Bamako (CICB). À l’entame de ses propos, le Président de la CRNC, Fousseyni SAMAKÉ, a situé cette séance de restitution dans son contexte en rappelant que lors de la remise de l’avant-projet au Chef de l’État, le 11 octobre 2022, celui-ci avait recommandé le partage du contenu de ce document auprès de toutes les forces vives de la Nation. Selon ses précisions, ce document est le fruit d’une équipe pluridisciplinaire qui a veillé à y inclure d’innombrables innovations sur lesquelles le Président de la Commission s’est longuement étalé devant les membres du CNT. Tout en se félicitant pour l’intérêt que suscite cet avant-projet depuis sa publication, le Pr Fousseyni SAMAKE a expliqué que l’objectif de ce document est de donner au Mali une assise juridique et institutionnelle susceptible de relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté. Parmi les innovations majeures prévues dans cet avant-projet, il a cité la réduction du nombre d’articles, la modification de la présentation classique des constitutions, la suppression de certaines institutions. Il a aussi saisi l’occasion pour aborder la question des langues officielles. À ce titre, le Président de la CRNC a expliqué la différence entre une langue nationale et une langue officielle tout en rassurant que cet avant-projet de constitution prône la diversité linguistique. Il a donc invité les Maliens à savoir raison garder. Car, justifie-t-il, il y a une dynamique en cours et qui pourrait conduire à l’officialisation d’une ou de plusieurs langues nationales en langue officielle. Au sujet de la question de la laïcité, il a également rassuré que la laïcité a un contenu positif dans cet avant-projet. Il s’agit d’assurer la tolérance religieuse au Mali, a-t-il précisé. Le Président du Conseil national de Transition (CNT), Malick DIAW, après avoir reçu un exemplaire de l’avant-projet de Constitution des mains de Pr Fousseyni SAMAKE, a montré que la rédaction de cet avant-projet vise à donner espoir au peuple malien et à trouver une solution durable aux crises que traverse le pays. Sa rédaction, dit-il, a été un exercice fondamental et périlleux. Malick DIAW a donné l’assurance que le document fera l’objet d’un examen minutieux au sein du CNT qui ne manquera pas de transmettre ses observations à la Commission.

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