Ce vendredi 30 mai 2025, une importante délégation de la Présidence de la Transition, conduite par M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Chef de l’État chargé des œuvres sociales, a procédé à l’inauguration de deux nouveaux forages dans les villages de Faragouaran et de Ntentou. Ces réalisations portent à 443 le nombre total d’infrastructures hydrauliques initiées par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOITA, en faveur des populations.
Dans la Commune de Faragouaran, la cérémonie a été marquée par une vive émotion et une profonde reconnaissance exprimée par les habitants. « Merci au Président Assimi GOITA pour son engagement et ce geste pour notre village. Cette eau vient prouver davantage que le Président pense à nous, car il intervient au moment où notre pays retrouve sa souveraineté sur tous les plans », a déclaré Tiekoro BAGAYOKO, Chef de village.
Le Maire de Faragouaran, M. Chacka SAMAKÉ, ainsi que la porte-parole des femmes de la localité, Fatoumata SAMAKÉ, ont également salué cette action. « Donner de l’eau à notre village est significatif, et c’est l’important pour nous, les femmes. Cette eau équivaut à de l’or pour nous. Nous remercions notre Président Assimi GOITA pour ce cadeau », a affirmé Mme SAMAKÉ.
À Ntentou Kouroulamini, toujours dans la région de Bougouni, le deuxième forage a été remis officiellement aux populations, en présence du Chef du village, M. Moussa SAMAKÉ, et du Maire de la Commune, M. Seybou DIAWARA. Ce geste vient alléger le quotidien des habitants de cette localité rurale confrontée à une pénurie chronique d’eau potable.
Dans son adresse aux populations, M. Aguibou DEMBÉLÉ a rappelé la vision solidaire et inclusive du Chef de l’État. « Le Président de la Transition fera tout son possible pour que les Maliens aient de l’eau potable. Dire aux Maliens que les œuvres sociales vont continuer et vont se diversifier. Nous équipons également des hôpitaux à Bamako en installations solaires. Cela traduit la volonté du Président de répondre aux besoins essentiels des citoyens, partout au Mali », a rappelé M. DEMBÉLÉ.
Il a en outre exhorté les bénéficiaires à prendre soin de ces ouvrages pour garantir leur durabilité afin de permettre à d’autres communautés d’en profiter.
Ces deux réalisations, comme tant d’autres à travers le pays, s’inscrivent dans une dynamique de renforcement de la justice sociale, d’amélioration des conditions de vie et de réduction des inégalités dans l’accès aux services de base. Avec ces nouvelles infrastructures, le Président de la Transition continue de poser des actes concrets en faveur du développement local, en mettant l’humain au cœur de l’action publique.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 10 AVRIL 2024
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations. Les partis politiques et les associations sont régis respectivement par la Loi n°05-047 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques et la Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations. Au sens de ces lois, les partis politiques sont des organisations de citoyens unis par un idéal, prenant la forme d’un projet de société, pour la réalisation duquel ils participent à la vie politique par des voies démocratiques. Quant à l’association, elle est la convention par laquelle plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager des bénéfices. La loi relative aux associations n’autorise pas les partis politiques à former des regroupements sous la forme associative. Ces regroupements sont constitués sous la forme d’associations non déclarées qui n’ont plus d’existence légale depuis l’adoption de l’Ordonnance n°2024-008/PT-RM du 28 mars 2024 portant modification de la loi relative aux associations. Face aux multiples défis auxquels le pays est confronté, les Autorités de la Transition ont engagé des actions holistiques prenant en compte aussi bien les questions sécuritaires que celles de développement pour assurer le bien-être des populations. Malgré la volonté et la disponibilité des Autorités à agir avec le consensus du peuple et la clarté des dispositions législatives et règlementaires qui encadrent les actions des partis politiques et des autres formes d’organisations à caractère politique, les actions de subversion des partis politiques et de leurs alliés ne font que se multiplier. Au regard de ces constats, pour raison d’ordre public, le projet de décret adopté suspend les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue du territoire national. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux d’extension du périmètre de sécurité autour de l’aérodrome militaire et la poudrière principale, sis à Kati. Le projet d’extension du périmètre de sécurité autour de l’aérodrome militaire et de la poudrière principale des Forces armées, sis à Kati rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de sauvegarde et de sécurisation du patrimoine foncier affecté à l’Armée. Les travaux, qui consistent en la construction d’un mur de clôture autour des installations sensibles et la prolongation de la piste d’atterrissage de l’aérodrome militaire, empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. La réalisation de ces travaux permettra l’amélioration des conditions de travail des Forces Armées à travers entre autres : – le respect des normes de sécurité exigées pour les poudrières ; – l’agrandissement de l’espace de manœuvre pour les vecteurs aériens ; 3 – la minimisation des dommages sur les populations civiles en cas d’incidents ou d’accidents sur les installations. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Chargés de mission : Monsieur Yacouba DIALLO, Criminologue ; Monsieur Amadou Mahamane SANGHO, Journaliste-Réalisateur. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES – Chargés de mission : Monsieur Abdoulaye SYLLA, Gestionnaire des Ressources Humaines ; Monsieur Baye COULIBALY, Sociologue. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE – Conseiller technique : Monsieur Amadou BAMBA, Enseignant-chercheur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali. Le Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali s’est tenu le 28 mars 2024 à Genève en Suisse. Cet événement a été le cadre des échanges sur le rapport de l’Expert indépendant sur la situation des Droits de l’Homme au Mali pour la période du 04 avril au 30 novembre 2023. En réaction au contenu du rapport de l’Expert indépendant qui décrit une situation préoccupante, leMinistre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a fustigé l’impertinence dudit rapport qui est essentiellement à charges et basé sur des informations non recoupées. Il a rappelé les efforts et progrès réalisés dans le domaine des Droits de l’Homme, notamment : – les avancées réalisées en matière de lutte contre l’impunité ; – l’accélération de la lutte contre la corruption ; – l’intensification de la lutte contre l’esclavage par ascendance, les violences sexuelles liées aux conflits et les violences basées sur le genre ; – la réalisation de nombreuses réformes politiques et institutionnelles, dont l’adoption et la promulgation d’une nouvelle Constitution ; – le renforcement du processus de paix et de réconciliation nationale à travers un Dialogue direct inter-maliens ; – la préservation de l’espace civique à travers le libre exercice de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion qui constituent des droits constitutionnels garantis ; – le retour progressif de l’Etat et le redéploiement des services sociaux de base dans plusieurs zones. 4 Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, tout en s’opposant à la politisation et à l’instrumentalisation des Droits de l’Homme, a réaffirmé la ferme volonté du Gouvernement du


