Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, a présidé ce vendredi 19 juillet 2024 à Koulouba, la cérémonie de lancement de la digitalisation des moyens de paiement et des services publics de l’État. L’événement a enregistré la présence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla MAIGA, du Ministre d’État chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, du Ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que du Ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, accompagnés de certains membres du Gouvernement.
Au Mali, il est désormais possible de payer directement via son téléphone mobile pour des services tels que la carte d’identité, les contraventions de police et les actes d’État civil. Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, a effectué le premier clic lors d’une cérémonie à Koulouba. Cette première phase, initialement déployée à Bamako, sera progressivement étendue à toutes les régions du Mali et aux représentations diplomatiques. Ce processus inclura progressivement tous les services publics, y compris les impôts et les marchés publics.
Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Monsieur Alhamdou Ag ILYENE, a souligné l’importance de la digitalisation, affirmant qu’elle renforce la transparence et la responsabilité. « Elle contribue à une plus grande transparence des processus administratifs et renforce la confiance du public », a-t-il précisé. Il a ajouté que ce nouveau processus permettra de lutter efficacement contre la fraude, la corruption, le népotisme et les falsifications de documents administratifs, tout en améliorant l’accessibilité des citoyens aux services publics et privés grâce à des services numériques plus conviviaux, simples et accessibles indépendamment de la géographie, avec des réponses plus rapides, transparentes et pertinentes.
De plus, cette digitalisation améliorera la performance de l’administration en renforçant le système de suivi-évaluation et en optimisant la performance des agents de l’État à travers des outils d’évaluation, des lettres de mission et des contrats de performance. Elle permettra également de réaliser des économies d’échelle en réduisant significativement certaines dépenses de l’État grâce à la mise en place d’une administration électronique.
Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, a sollicité l’engagement et la collaboration de tous les agents concernés pour assurer le bon fonctionnement du système, soulignant que cela renforcera la gouvernance et la sécurité en garantissant une meilleure traçabilité des actions administratives et en renforçant la transparence et la responsabilité. Il a encouragé les citoyens à utiliser davantage ces plateformes pour permettre au Gouvernement à relever les défis de la modernisation. Il a également insisté sur l’importance d’intégrer les dimensions régionales et internationales dans le processus de digitalisation, afin de permettre à notre pays de mieux saisir les opportunités de développement et de croissance offertes par le numérique.
La digitalisation des moyens de paiement et des services publics de l’État est une initiative du Président de la Transition, qui avait annoncé dans son discours à Sikasso le 22 juin 2024 la modernisation de l’administration, en lançant en premier lieu le processus de digitalisation des moyens de paiement, suivi par la digitalisation de l’administration générale dans une seconde phase.
La mise en œuvre de cette première étape témoigne de la détermination du Chef de l’État à transformer l’administration malienne en une administration moderne, juste et accessible à tous, tout en combattant activement les maux qui entravent le développement économique du pays.

Diplomatie : Trois nouveaux ambassadeurs du Mali à l’étranger entament leur mission
Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé le lundi 22 janvier 2024 à la mise en route des ambassadeurs du Mali en Allemagne, en Éthiopie et au Maroc. Avant de rejoindre leur poste respectif, les trois nouveaux diplomates ont exprimé leur gratitude envers le Président de la Transition pour la confiance qu’il leur a témoignée. Ils ont également sollicité ses directives et son soutien pour renforcer les relations de coopération entre leur pays d’accueil et le Mali. À leur sortie d’audience, M. Cheick Mahamadou Cherif KEÏTA, nouvel ambassadeur du Mali en Allemagne avec résidence à Berlin, a expliqué que sa mission principale consiste à renforcer les liens de coopération entre le Mali et la République Fédérale d’Allemagne, le premier pays étranger à reconnaître l’indépendance du Mali. À Addis-Abeba, la représentation malienne est désormais dirigée par M. Amadou DIALLO. Cette juridiction englobe six pays, à savoir l’Éthiopie, le Kenya, la Tanzanie, Djibouti, la Somalie et l’Ouganda. Elle couvre également quatre organisations internationales : l’Union africaine, la Commission des Nations unies pour l’Afrique, le Programme des Nations unies pour l’environnement et ONU habitat. Selon le nouvel ambassadeur du Mali à Addis-Abeba, les efforts seront orientés vers le renforcement de la coopération avec ces pays et ces organisations internationales afin de consolider l’ouverture de notre pays au monde. Le troisième ambassadeur reçu en audience par le Président de la Transition a été désigné pour le Maroc. Dans le Royaume chérifien, l’ambassadeur M. Fafre CAMARA a l’intention de promouvoir des relations dynamiques entre le Mali et le Maroc, basées sur plus d’une soixantaine d’accords de coopération. Il a souligné l’urgence de la reprise de la commission mixte Mali-Maroc, suspendue depuis un certain temps. Le Chef de l’État a conseillé à chacun des ambassadeurs d’être les porte-voix du Mali et de transmettre « la bonne parole à nos partenaires en ce qui concerne les trois principes qui guident désormais notre pays, à savoir le respect de la souveraineté nationale, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises ».