Lancement du Plan national de Réponse à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition par le Président de la Transition

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Poursuivant sa visite historique dans la région de Sikasso, le Président de la Transition a procédé au lancement officiel d’un ambitieux plan de réponse contre l’insécurité alimentaire. Cet acte constitue la deuxième étape majeure de sa visite. Le geste démontre l’engagement du Chef de l’État à aborder les défis urgents auxquels le pays est confronté.
Il s’agit des défis posés par l’insécurité alimentaire, exacerbés par les conditions climatiques défavorables, la situation sécuritaire et la pandémie de COVID-19. Pour cette année 2024, le Plan national de Réponse à l’insécurité alimentaire(PNR) prévoit des actions de résilience et de renforcement des moyens d’existence.
En clair, il s’agit de la distribution de 5 000 tonnes d’aliments pour bétail aux éleveurs, de la mobilisation de 600 tonnes d’aliments pour poisson/volaille, ainsi que de la réalisation et de la réhabilitation des périmètres maraîchers. L’aménagement et la restauration de près de 2 800 hectares de terres dégradées comprennent également des périmètres maraîchers pour les associations de femmes.
Dans la même optique, 118 tonnes de céréales seront destinées au cercle de Kadiolo et 353 tonnes pour le cercle de Sikasso. Le Plan National de Réponse à l’insécurité alimentaire est mis en œuvre pour exprimer la solidarité nationale. Les responsables communautaires et les représentants des agriculteurs ont salué cette initiative comme une étape importante vers l’amélioration des conditions de vie et la promotion du développement durable dans la région.

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Diplomatie et Coopération : le Mali et la Chine esquissent l’avenir ensemble

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce vendredi 22 mars 2024, M. LIU Yuxi, Représentant spécial du Gouvernement chinois pour les affaires africaines. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les liens bilatéraux entre le Mali et la Chine, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de coopération entre les deux nations. La délégation chinoise, manifestant un intérêt sincère pour le développement et la stabilité du Mali, a souligné l’importance d’approfondir les relations dans un esprit de partenariat mutuellement avantageux. Selon M. LIU Yuxi, cette réunion a permis d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans plusieurs secteurs clés tels que l’énergie, la médecine, l’agriculture et le commerce, identifiés comme prioritaires pour le bénéfice des deux pays. Les discussions ont également porté sur la facilitation des échanges commerciaux et des investissements, avec un engagement commun à respecter les normes internationales en matière de développement durable et de responsabilité sociale. L’aspect politique et sécuritaire a également été abordé. La partie chinoise a salué les progrès réalisés par les autorités maliennes en matière de réformes, de bonne gouvernance, ainsi que de paix et sécurité — des domaines dans lesquels la Chine s’est engagée à apporter un soutien renforcé. La rencontre, à laquelle ont participé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye DIOP, ainsi que le ministre chargé de l’Industrie et du Commerce, Moussa Allasane DIALLO, témoigne de la vitalité et du potentiel des relations entre le Mali et la Chine. Elle marque un jalon important vers l’approfondissement d’une coopération bénéfique pour les deux parties.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 14 FEVRIER 2024/CM N°2024-07/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 14 février 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de texte ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la paix et de la Cohésion nationale, Chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre pour la Promotion de la Paix et de l’Unité au Mali. Les graves crises, notamment les rébellions, les violences politiques et les conflits inter ou intracommunautaires ont créé chez le citoyen en général et les victimes en particulier, un énorme besoin de justice et de réparation, de fixer ces faits dans la mémoire collective nationale et internationale et d’obtenir de l’Etat une garantie de leur non répétition. En vue de préserver la mémoire historique des périodes de violence et de répression, des initiatives éducatives indispensables ont été envisagées pour permettre d’établir une mémoire publique qui sert de bastion contre le déni et la récidive. Dans cette perspective, le Gouvernement a opté pour la justice transitionnelle pour établir la paix, construire le tissu social en vue d’un meilleur vivre ensemble et d’aboutir à la réconciliation nationale. L’architecture institutionnelle mise en place à cet effet doit être complétée pour une meilleure conservation des mémoires collectives en vue de garantir la non-répétition des évènements douloureux. Les projets de texte adoptés créent le Centre pour la Promotion de la Paix et de l’Unité au Mali, sous la forme d’un Etablissement public à caractère scientifique et technologique avec pour mission d’entreprendre des recherches relatives à la conservation de mémoire des violations graves des droits de l’Homme commises lors des crises au Mali depuis 1960. La création du Centre permettra notamment : de concevoir et de mettre en place des programmes de recherches, de formation des citoyens et autres manifestations scientifiques sur la promotion de la paix et la non répétition des conflits ; de construire le tissu social pour un vivre ensemble harmonieux ; – de contribuer à la cohésion et à la réconciliation nationale ; –      de consolider la paix durable. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction de l’immeuble R+8 du siège de la Direction générale des Impôts en lot unique. Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise CHECEC pour un montant de 15 milliards 999 millions 109 mille 681 francs CFA, toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 36 mois. La réalisation de ce projet permettra d’améliorer les conditions de travail de l’Administration fiscale.      AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE DE LA REFONDATION DE L’ETAT Secrétaire Général : Monsieur Ibrahim SIMPARA, Inspecteur des Impôts. Commissaire au Développement Institutionnel : Monsieur Mamadou DEMBELE, Professeur principal de l’Enseignement secondaire général. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE       –     Ambassadeur, Directeur de la Coopération Multilatérale : Monsieur Kanisson COULIBALY, Conseiller des Affaires Etrangères. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE Inspecteur à l’Inspection de l’Agriculture : Monsieur Mamadou TOGOLA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. Président Directeur Général de l’Office du Niger : Monsieur Badara Aliou TRAORE, Ingénieur en Génie civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE       –     Chargé de mission : Monsieur Drissa DIOUARA, Journaliste-Réalisateur. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DE L’INDUSTRIE HOTELIERE ET DU TOURISME Chargé de mission : Monsieur Alpha Atikou MAIGA, Journaliste-Réalisateur. Directeur Général du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké KOUYATE : Monsieur Oumar KAMARA dit KAMARA KA, Enseignant-chercheur. Directeur national des Bibliothèques et de la Documentation : Monsieur Amadou SIDIBE, Administrateur des Arts et de la Culture. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat ». Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, conformément à la vision du Président de la Transition, Chef de l’Etat, se propose de mieux encadrer l’usage des symboles de l’Etat, attributs majeurs de la République. De la proclamation de la République du Mali à ce jour, des lois constitutionnelles et ordinaires ont permis de définir et consacrer les différents symboles de l’Etat, dont cinq (05) fondamentaux, que sont : le Drapeau, la Devise, l’Hymne national, le Sceau et les Armoiries. Les symboles de l’Etat répondent à trois (03) principes de base : la souveraineté : caractère unique inaliénable ; l’exclusivité : droit d’usage strictement réservé, soumis à autorisation et contrôle ; – la conformité : normalisation, invariabilité, standard. Il a été donné de constater, à la pratique, des erreurs, vices et anomalies dans la configuration, l’interprétation, les modalités et les conditions d’arborer le drapeau, l’application et la reproduction desdits symboles, et leur emploi anarchique. Ces irrégularités s’imputent habituellement à une méconnaissance de l’objet, non seulement par les citoyens, mais aussi par certains agents de l’Etat, en l’absence parfois de textes juridiques de référence. En vue de trouver une solution pérenne aux difficultés soulevées, il est prévu d’organiser une « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat » pour bannir leur utilisation désordonnée et frauduleuse et mettre fin à leurs violations à la fois profane ou délictuelle. La « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat » a pour but entre autres : de sauvegarder

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Œuvres sociales : inauguration de deux forages et remise d’équipements scolaires à Banconi

Dans le cadre des œuvres sociales de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, une délégation de la Présidence, conduite par le Conseiller spécial, M. Aguibou DEMBELE a inauguré le mercredi 15 mai 2024, deux forages au CAP de Banconi et au Groupe Scolaire de Sourakabougou. « Dans un pays ou plus de 50 % des écoles ne disposent pas d’un point d’eau amélioré et des toilettes fonctionnelles et séparées pour les garçons et les filles, nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative du Chef de l’État » a expliqué M. Konaré, DCAP de Banconi. « Nous mesurons à sa juste valeur cette action de solidarité du Président GOÏTA envers la communauté éducative et nous nous engageons à l’accompagner sur cette voie », a-t-il poursuivi. Le maire de la Commune I, M. Oumar TOGO a précisé que la remise d’équipements scolaires et la réalisation de points d’eau dans leurs écoles, dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, « constituent un indicateur majeur de l’importance qu’accorde le Chef de l’État à l’éducation de nos enfants, les bâtisseurs de demain ». Pour sa part, le Chef de quartier de Banconi a souhaité la bienvenue à la délégation de la Présidence et a exprimé sa reconnaissance au Président de la Transition pour ce geste de solidarité. Il a appelé les enfants du groupe scolaire de Sourakabougou à s’inspirer du leadership du Colonel Assimi GOÏTA pour un Mali meilleur. Quant au Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE, il a rappelé qu’à travers la réalisation de ces forages, le Chef de l’État honore son engagement pris lors de son investiture : attribuer les ⅔ de son fonds de souveraineté aux œuvres sociales.

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