Lancement du Plan national de Réponse à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition par le Président de la Transition

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Poursuivant sa visite historique dans la région de Sikasso, le Président de la Transition a procédé au lancement officiel d’un ambitieux plan de réponse contre l’insécurité alimentaire. Cet acte constitue la deuxième étape majeure de sa visite. Le geste démontre l’engagement du Chef de l’État à aborder les défis urgents auxquels le pays est confronté.
Il s’agit des défis posés par l’insécurité alimentaire, exacerbés par les conditions climatiques défavorables, la situation sécuritaire et la pandémie de COVID-19. Pour cette année 2024, le Plan national de Réponse à l’insécurité alimentaire(PNR) prévoit des actions de résilience et de renforcement des moyens d’existence.
En clair, il s’agit de la distribution de 5 000 tonnes d’aliments pour bétail aux éleveurs, de la mobilisation de 600 tonnes d’aliments pour poisson/volaille, ainsi que de la réalisation et de la réhabilitation des périmètres maraîchers. L’aménagement et la restauration de près de 2 800 hectares de terres dégradées comprennent également des périmètres maraîchers pour les associations de femmes.
Dans la même optique, 118 tonnes de céréales seront destinées au cercle de Kadiolo et 353 tonnes pour le cercle de Sikasso. Le Plan National de Réponse à l’insécurité alimentaire est mis en œuvre pour exprimer la solidarité nationale. Les responsables communautaires et les représentants des agriculteurs ont salué cette initiative comme une étape importante vers l’amélioration des conditions de vie et la promotion du développement durable dans la région.

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Dr Alhousseyni DIAWARA, Segal de la Présidence

Journée mondiale de lutte contre le Sida : mobilisation renforcée pour la lutte contre le VIH/Sida

Le vendredi 1er décembre 2023, s’est tenue au Centre international de Conférences de Bamako, la cérémonie de célébration de la Journée internationale de lutte contre le VIH/Sida. Ladite cérémonie était   présidée par le ministre Secrétaire Général de la Présidence, Dr Alhousseyni DIAWARA, représentant le Président de la Transition. La manifestation a rassemblé des personnalités telles que le Dr Ichiaka Moumouni KONE du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (HCNLS), le Coordinateur du système des Nations Unies Alain Noudéhou, l’ambassadrice des États-Unis au Mali, Mme Rachna KORHONEN, et la chanteuse engagée Coumba Gawlo SECK, ambassadrice de la lutte contre le sida. En cette Journée mondiale de lutte contre le Sida 2023, la mobilisation contre le VIH/Sida revêt un caractère exceptionnel. Sous le thème évocateur « Confier le leadership aux communautés », cette année marque un tournant décisif vers une implication accrue des communautés dans la lutte contre cette pandémie mondiale. Dr Alhousseyni DIAWARA a souligné la pertinence du thème choisi cette année en mettant en exergue les inégalités persistantes, tant économiques, sociales, culturelles que juridiques, qui ont alimenté la propagation du VIH/Sida au Mali et au-delà. Il affirme que l’éradication de ces inégalités, couplée à un leadership communautaire solide, est la clé pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus, visant ainsi l’élimination du VIH d’ici 2030 en tant que menace pour la santé publique. Mme Mariam TOURE, Présidente du Réseau malien des personnes vivant avec le VIH/Sida (RMAP+), a souligné les défis persistants, plaidant pour un renforcement des financements destinés aux organisations de lutte contre le sida. Elle a appelé à une augmentation des fonds nationaux pour accroître l’indépendance du pays et a particulièrement insisté sur le dépistage systématique des femmes enceintes pour réduire les naissances d’enfants atteints du VIH. Le Dr Ichiaka Moumouni KONE, Secrétaire exécutif du HCNLS, a mis en lumière l’écart persistant dans la lutte contre le VIH/Sida malgré des progrès notables, appelant à des politiques renforcées pour inverser cette tendance, en mettant particulièrement l’accent sur la transmission mère-enfant. Le Coordinateur des Nations Unies, Alain NOUDEHOU, a exprimé la conviction qu’il est possible de mettre fin au VIH/Sida d’ici 2030 en libérant le potentiel du leadership communautaire. Il a attiré l’attention sur le rôle crucial des communautés dans cette lutte, tout en soulignant l’engagement continu des États-Unis avec le programme « Maintenir le contrôle de la pandémie » au Mali. Le Mali a récemment dévoilé son cadre stratégique national de lutte contre le VIH pour la période 2022-2026, visant à intensifier les efforts de prévention, de diagnostic et de traitement des infections sexuellement transmissibles pour atténuer leur impact sur la population, a rappelé le représentant du Chef de l’État à cette cérémonie. Le Dr Alfousseyni DIAWARA a rappelé que les investissements substantiels du gouvernement, soutenus par l’engagement politique du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, ont contribué à améliorer la santé des Maliens affectés par le VIH/Sida.

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Audience accordée par le Chef de l’État à l’Envoyé spécial du Président ghanéen

Son Excellence Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience, le 17 décembre 2020, l »Ambassadeur D.K. OSEL, Envoyé spécial du Président ghanéen SEM Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, nouvellement réélu pour un 2ème mandat à la magistrature suprême de son pays. Au cours des échanges, il a été question des relations bilatérales entre nos deux pays. A sa sortie d’audience, l’Envoyé spécial a indiqué être porteur d’un message de félicitations du Président SEM Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO au Président de la Transition et à l’ensemble des autorités de la Transition pour les résultats déjà enregistrés et les avancées constatées dans le cadre de la Transition. Dès lors que le Mali est membre d’une organisation commune, les préoccupations se partagent a-t-il indiqué avant de préciser que cette démarche relève de la réalisation d’une unité d’actions.

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Coopération tripartite : Signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel

Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, et ses homologues du Burkina Faso et du Niger ont signé, le 16 septembre 2023 au palais de Koulouba, la Charte du Liptako-Gourma, qui institue l’Alliance des États du Sahel (AES). La coopération entre ces trois pays vient de se renforcer davantage avec la naissance de l’Alliance pour le Sahel, à travers la signataire de la Charte du Liptako-Gourma. Cette Convention qui s’appuie largement sur le volet diplomatique dans son fonctionnement a été signée par le Chef suprême de la diplomatie malienne en présence de l’Ambassadrice du Burkina Faso auprès de la République du Mali ; du ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture du Niger, représentant le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. Selon les parties contractantes de cette Charte, la naissance de l’Alliance des États du Sahel est un signal fort pour la préservation de la souveraineté des trois États. Elle entre surtout dans le cadre de la perspective panafricaniste de ces États. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont trois pays confrontés aux mêmes réalités politiques, économiques et sécuritaires. Ils sont animés également par les mêmes aspirations, à savoir la souveraineté et l’assistance à leurs populations. C’est ce qui motive la mise en place de cette Alliance qui vise à avoir une solution commune aux maux dont souffrent ces États. Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA a donc laissé entendre : « Nous ne pouvons plus faire semblant étant donné que nos pays sont confrontés aux mêmes réalités. Nous n’avons plus d’autre choix que de résister ». Après les discussions ayant conduit à la mise en place de cette Alliance, ouverte à tout État désireux de devenir membre du regroupement, les trois États disposent désormais d’un acte juridique encadrant leur coopération. Il s’agit alors maintenant de passer aux actes concrets sur le terrain. Mais avant, il convient d’intensifier la « communication afin de bénéficier de l’adhésion de nos populations ». La crédibilité de cette Alliance sera à l’aune du degré d’engagement de tous les États signataires.

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