Malgré la situation difficile, vous gardez très haut le flambeau de l’espoir, gardez espoir, la situation va changer, notre pays va s’en sortir », c’est ce message du Président Assimi GOITA, dont le Premier Dr Choguel Kokalla Maïga était porteur ce samedi 13 novembre 2021, lors du grand prix hippique Assimi à Ségou.
Pendant près de quatre heures les équipes hippiques et les segouviens, venus massivement, se sont donnés Rendez-vous à cette occasion.
La compétition qui s’est déroulée en présence du chef du gouvernement au champ hippique Mamadou N’DIAGNE de Ségou, a mis aux prises les meilleurs chevaux et jockeys du pays répartis dans 4 courses différentes : » Petits Poule A distance 1.600 m, « Petits chevaux Poule B distance 1.600 m », dont Seydou Coulibaly ( avec son cheval hirondelle), et Sanogo Sous-préfet de Sanodo ( avec le cheval FGR) ont remporté haut la main la première place.
La 3ème course réservée aux démi-cracks distance 1800m, a été remportée par le buldozzer de Sanodo, alors que la 4ème course réservée aux Cracks distance 2000m a été remportée par le cheval dénommé « colonel No 1 », qui a raflé la première place.
La compétition qui s’est déroulée aussi en présence du chef du cabinet du Président de la Transition, Oumar Traoré et du Conseiller spécial du Président Aguibou Dembélé, est pour le premier ministre, une » satisfaction ». J’ai été très heureux d’apprendre que nous avons la meilleure équipe équestre d’Afrique, les meilleurs jockeys, ça fait chaud au cœur de tous les maliens. C’est ce sentiment de fierté que nous voulons avoir du côté des sportifs, du côté du pays dans toutes ses composantes », s’est réjoui le premier Ministre.

Présentation du rapport d’audit minier au Président de la Transition
Les cabinets Iventus et Mazars ont présenté, jeudi 23 mars 2023, au Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, leur rapport d’audit du secteur minier au Mali. Les conclusions auxquelles ces experts sont parvenus montrent une nécessité pressante de réformes du secteur des mines au Mali. Depuis des mois, une trentaine d’experts travaillent sur l’audit minier au Mali, avec comme objectif, trouver des voies et moyens afin que « l’or brille pour les Maliens ». En collaboration avec une équipe technique basée au ministère de l’Économie et des Finances, les cabinets Iventus-Mazars ont relevé beaucoup d’anomalies dans le secteur de l’exploitation minière au Mali. Il ressort de cet audit, un constat peu reluisant selon M. Mamou TOURE, Coordinateur des cabinets Iventus-Mazars, qui souligne l’existence d’énormes problèmes, voire d’irrégularités, dans le secteur minier malien. Des problèmes se rapportant notamment au non-respect des lois en vigueur dans le domaine. Face à de telles situations, les experts recommandent des améliorations, surtout en ce qui concerne les méthodes utilisées dans l’exploitation minière. Pour faire de cette activité un véritable tremplin économique pour le Mali, des réformes institutionnelles sont indispensables. C’est pourquoi, il convient, selon les précisions du Coordinateur d’Iventus-Mazars, d’exiger le rapatriement des devises d’exploitation conformément à la réglementation en vigueur. Rappelant les trois principes qui guident les actions publiques au Mali, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a indiqué que l’une des préoccupations majeures des Maliens lors des Assises nationales de la refondation, étaient de savoir si un jour l’or pourrait briller pour le Mali et les Maliens. Il rassure donc que grâce aux conclusions de cette étude, l’espoir est permis. Cet audit a été mené suivant les instructions du Président de la Transition quant à la mise en place de mécanismes pouvant permettre au Mali de pleinement profiter de l’exploitation de son or. Cette mission d’audit a été conduite à la suite d’un appel d’offres international ouvert à l’issue duquel le cabinet malien Iventus, en collaboration avec le cabinet Mazars ont été retenus. Selon le Ministre SANOU, ces cabinets ont travaillé avec l’ensemble des 15 mines en exploitation présentement au Mali, avec une équipe technique basée au ministère de l’Économie et des Finances. Un plan de mise en œuvre de toutes les recommandations issues de ce rapport est attendu au prochain Conseil des ministres.


