Des agriculteurs et éleveurs de la région de Sikasso élevés au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali

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La visite du Président de la Transition dans la 3e région a été marquée par plusieurs événements importants. En plus de l’inauguration des infrastructures, de la pose de la première pierre de l’Université de Sikasso et du lancement du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire, le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA a présidé une cérémonie de décoration en l’honneur des agriculteurs et des éleveurs de la région de Sikasso.
Lors de cette cérémonie qui s’est tenue au stade Babemba Traoré, 16 récipiendaires ont été élevés au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali. Ces distinctions honorifiques ont été décernées en reconnaissance des contributions exceptionnelles de ces agriculteurs et éleveurs au développement agricole et à la sécurité alimentaire du pays.
La cérémonie a vu la participation du ministre de l’Agriculture ainsi que du Président Directeur Général de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT). Cet événement a permis de mettre en avant les efforts continus du secteur agricole pour soutenir l’économie nationale et promouvoir un développement durable.
La reconnaissance de ces agriculteurs et éleveurs illustre l’engagement des autorités de la Transition à valoriser et à encourager les acteurs clés de l’agriculture et de l’élevage, des secteurs cruciaux pour la stabilité et la prospérité du Mali.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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ACCÈS À L’EAU POTABLE : Un nouveau forage pour Djalakorodji

Le mercredi 4 juin 2025, le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, a procédé à l’inauguration du 450ᵉ forage réalisé dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA. À la tête d’une importante délégation, M. DEMBÉLÉ a transmis le message des plus hautes autorités : rapprocher les services sociaux de base des citoyens, en particulier l’accès à l’eau potable, élément fondamental de bien-être et de dignité. Le Chef secteur de Djalakorodji représentant le Chef de quartier, M. Namory SISSOKO, a salué cette initiative qui vient alléger le quotidien de milliers d’habitants confrontés à une pénurie chronique d’eau. De son côté, le Président de la délégation spéciale de la mairie, M. Djakaridja KONATÉ, a souligné l’impact transversal de ce forage sur la santé, l’éducation et l’autonomisation des femmes. Prenant la parole au nom des femmes, Mme Madjouka KANTÉ a exprimé une profonde gratitude. « Ce forage nous libère d’un lourd fardeau. Nous n’aurons plus à souffrir pour trouver de l’eau. Merci au Président pour cette action salvatrice», a-t-elle précisé. Dans son allocution, M. DEMBÉLÉ a rappelé l’engagement du Chef de l’État à répondre aux besoins essentiels des Maliens. Il a exhorté les bénéficiaires à un usage responsable de l’ouvrage afin d’en garantir la durabilité. Il a également rappelé que cette réalisation s’inscrit dans une stratégie globale d’inclusion sociale, qui a déjà permis la construction d’écoles, de centres de dialyse, l’équipement de structures sanitaires en énergie solaire, ainsi que la distribution de kits alimentaires et de moutons aux plus vulnérables, notamment les veuves de militaires.

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Reçu en audience par le Président de la Transition, le Directeur de Novawind réaffirme l’engagement de la Russie dans le développement énergétique du Mali

Dans le cadre du lancement des travaux de la centrale solaire de Sanankoroba, le Directeur de la société russe Novawind, M. Grigory Nazarov, a été reçu en audience ce jeudi 23 mai 2024 par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goïta. Cette rencontre, empreinte de promesses et d’engagements, a souligné l’importance de la coopération entre Bamako et Moscou dans le domaine de l’énergie renouvelable. L’audience accordée à M. Nazarov a été marquée par des échanges fructueux sur les opportunités offertes par le projet de la centrale solaire de Sanankoroba. En effet, cette centrale, d’une capacité prévue de 200 mégawatts, représente un pas significatif vers la diversification du mix énergétique malien et la réduction de sa dépendance aux énergies fossiles. Le partenaire russe a exprimé la volonté de Novawind de contribuer activement au développement durable du Mali en fournissant une source d’énergie propre et fiable. Il a souligné l’expertise de Novawind dans le domaine des énergies renouvelables, mettant en avant les technologies innovantes qui seront mises en œuvre dans le projet. Le Président Goïta a salué l’engagement de Novawind, soulignant l’importance stratégique de ce partenariat pour le développement économique et social du Mali. Il a exprimé sa gratitude envers la Russie pour son soutien continu dans plusieurs domaines. Avec cette infrastructure de nouvelle génération que la localité de Sanankoroba va abriter, le Mali s’engage sur la voie d’un avenir énergétique plus propre et plus durable, explique le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA.

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