Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience au Pr Birol AKGÜN, Président de la Fondation Maarif de Türkiyé, le vendredi 10 mars 2023, en fin d’après-midi. Il a été question du renforcement de la coopération entre le Mali et la Turquie dans le domaine de l’éducation.
« Avec plus de 3000 élèves, la fondation Maarif dispose du plus grand nombre d’écoles au Mali, parmi les pays africains dans lesquels elle est présente », a indiqué Birol AKGÜN, à sa sortie d’audience. Selon ses précisions, sa fondation couvre 26 pays africains avec 21 000 étudiants, contribuant à l’évolution du domaine éducatif.
Le Président de la Fondation Maarif de Türkiyé se réjouit que la Turquie aussi bien que le Mali accordent une grande importance au domaine éducatif pour l’évolution duquel les deux pays travaillent ardemment.
Au-delà du domaine de l’éducation, notons que la Turquie est également présente au Mali dans d’autres secteurs.
« Le Président de la Transition accorde une grande importance au renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’éducation », s’est réjoui le Pr. Birol AKGÜN tout en rassurant que les deux pays vont évoluer main dans la main en vue de donner une plus grande importance à l’éducation, où, selon lui, le soutien du Président GOÏTA est attendu, à travers le renforcement de la coopération entre les deux pays.

Avant-projet de Constitution : restitution aux membres du Conseil national de Transition
Après les partis politiques et les organisations de la société civile, ce lundi matin, la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC) a restitué l’avant-projet de Constitution aux membres du Conseil national de Transition (CNT). C’était cet après-midi, dans la salle Djeli Baba Sissoko du Centre international de conférences de Bamako (CICB). À l’entame de ses propos, le Président de la CRNC, Fousseyni SAMAKÉ, a situé cette séance de restitution dans son contexte en rappelant que lors de la remise de l’avant-projet au Chef de l’État, le 11 octobre 2022, celui-ci avait recommandé le partage du contenu de ce document auprès de toutes les forces vives de la Nation. Selon ses précisions, ce document est le fruit d’une équipe pluridisciplinaire qui a veillé à y inclure d’innombrables innovations sur lesquelles le Président de la Commission s’est longuement étalé devant les membres du CNT. Tout en se félicitant pour l’intérêt que suscite cet avant-projet depuis sa publication, le Pr Fousseyni SAMAKE a expliqué que l’objectif de ce document est de donner au Mali une assise juridique et institutionnelle susceptible de relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté. Parmi les innovations majeures prévues dans cet avant-projet, il a cité la réduction du nombre d’articles, la modification de la présentation classique des constitutions, la suppression de certaines institutions. Il a aussi saisi l’occasion pour aborder la question des langues officielles. À ce titre, le Président de la CRNC a expliqué la différence entre une langue nationale et une langue officielle tout en rassurant que cet avant-projet de constitution prône la diversité linguistique. Il a donc invité les Maliens à savoir raison garder. Car, justifie-t-il, il y a une dynamique en cours et qui pourrait conduire à l’officialisation d’une ou de plusieurs langues nationales en langue officielle. Au sujet de la question de la laïcité, il a également rassuré que la laïcité a un contenu positif dans cet avant-projet. Il s’agit d’assurer la tolérance religieuse au Mali, a-t-il précisé. Le Président du Conseil national de Transition (CNT), Malick DIAW, après avoir reçu un exemplaire de l’avant-projet de Constitution des mains de Pr Fousseyni SAMAKE, a montré que la rédaction de cet avant-projet vise à donner espoir au peuple malien et à trouver une solution durable aux crises que traverse le pays. Sa rédaction, dit-il, a été un exercice fondamental et périlleux. Malick DIAW a donné l’assurance que le document fera l’objet d’un examen minutieux au sein du CNT qui ne manquera pas de transmettre ses observations à la Commission.


