ASSISES NATIONALES : L’ADEMA-PASJ APPORTE SON SOUTIEN AU PROCESSUS

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Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, le mardi 16 novembre 2021, une délégation de l’ADEMA-PASJ, conduite par Marimantia DIARRA, Président du parti. L’ordre du jour de cette visite était la tenue des Assises nationales de la Refondation.
En plus du Cabinet du Président de la Transition, le ministre de la Refondation de l’État, Chargé des relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa MAÏGA, était présent à cette rencontre.
« Nous avons pensé que nous avions un mot à dire sur les Assises nationales de la Refondation et que les Termes de références ne devaient pas être considérés comme bouclés, mais toujours susceptibles de recevoir une participation des autres forces politiques pour la réussite complète de ce processus », a confié Marimantia DIARRA, à sa sortie d’audience.
Le Président de l’ADEMA-PASJ a souligné la position de son parti qui vise à prendre part à ces Assises nationales, qui se tiendront en décembre prochain. Cette décision du parti de l’ « Abeille », est consécutive au « congrès qui a mis en place une nouvelle direction et qui a donné des instructions d’aller dans le sens des Assises nationales pour la Refondation ».
Le souci majeur de ce parti politique, était surtout l’inclusivité de ce processus essentiel pour la Réforme de l’État au Mali. Mais à travers cette rencontre avec le Président GOÏTA, les hôtes du jour se sont rendus compte, après avoir donné les orientations de leur position, qu’ils poussaient « une porte déjà ouverte ».
Le Président de la Transition les a rassurés que la réussite des Assises reste possible à condition que tous les Maliens veuillent s’inscrire dans la même dynamique d’échange sur la situation du pays pour une issue favorable.
« Il est indispensable que l’essentiel des forces politiques maliennes participe à ces Assises pour que tous les Maliens parlent de la même voix afin de résoudre les problèmes qui assaillent le pays », a souligné M. DIARRA tout en marquant sa grande satisfaction d’avoir été reçu en compagnie de ses collaborateurs, par le Président de la Transition.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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Sécurité nationale : le Conseil de Sécurité Nationale accélère sa transformation digitale

Sous le leadership du Ministre Conseiller à la Sécurité nationale, le Général de division Yamoussa CAMARA, une véritable mutation s’est opérée pour garantir la cyber-résilience et la vision prospective du pays. La clôture d’un mois de formation en cyber sécurité et suivi-évaluation, destinée aux membres du Secrétariat permanent du CSN, a été célébrée avec brio, le vendredi 15 décembre 2023, au siège de cette structure rattachée à la Présidence de la République du Mali. Cette initiative, impulsée par le Général de division Yamoussa CAMARA, s’inscrit dans une dynamique proactive visant à doter le Secrétariat permanent des compétences indispensables pour anticiper et contrer les défis grandissants en matière de cyber sécurité. La formation a été articulée autour de deux axes majeurs : la cyber sécurité, focalisée sur la compréhension des menaces potentielles et des risques liés aux technologies numériques ; et le suivi-évaluation, la pierre angulaire pour une mise en œuvre efficiente des projets et programmes. Le Général de division Yamoussa CAMARA a souligné l’importance stratégique de cette formation, considérant ces deux volets comme des socles pour le succès des missions du CSN. Il a mis en exergue la nécessité d’une compréhension approfondie des menaces cybernétiques pour identifier les vulnérabilités et renforcer la résilience du CSN face à ces défis en constante évolution. Créé récemment, le Conseil de sécurité nationale s’impose comme un acteur essentiel dans l’architecture sécuritaire du pays, rassemblant plusieurs départements ministériels autour du Chef de l’État, Chef suprême des Armées. Chargé de la veille et des proposition de mesures nécessaires pour contrer les risques et menaces impactant la vie nationale, le CSN est épaulé dans son mission par le Secrétariat permanent. Le Ministre Conseiller à la Sécurité nationale a insisté sur l’importance de maintenir des standards de performance élevés au sein du Secrétariat permanent pour assurer l’efficacité dans l’exécution de ses missions de conseil. Ainsi, la formation s’inscrit dans un processus continu de renforcement des capacités des ressources humaines du Secrétariat permanent. Cette démarche prospective a été possible grâce à la collaboration avec l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP), démontrant ainsi l’engagement du CSN à rester à la pointe des enjeux liés à la sécurité numérique. En renforçant ses capacités en cyber sécurité et suivi-évaluation, le CSN affirme son engagement pour la protection de la nation contre les menaces émergentes, s’inscrivant de fait dans une dynamique de transformation digitale pour garantir la sécurité de l’État, de ses institutions, et de ses citoyens.

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Rencontre avec les forces vives de la Nation : Le Président de la Transition invite les leaders religieux à plus de prières pour le Mali

Le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA, a rencontré ce samedi 29 mai dans la matinée les leaders des confessions religieuses. Ont pris part à cette séance de partage d’informations, des représentants de l’église évangélique protestante, celle de l’église catholique et celle du Haut Conseil Islamique du Mali. Réitérant le rôle incontournable des leaders religieux dans la stabilité et la paix, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la Transition, Capitaine Demba N’DAW a expliqué les raisons qui ont conduit à la situation actuelle. La Charte et la feuille de route de la Transition, adoptée en septembre 2020, dédiait en effet les portefeuilles de Défense et de Sécurité au Colonel Assimi GOÏTA. Plusieurs difficultés s’en sont suivies dont la mise à écart du Colonel Assimi GOÏTA, alors Vice-président de la Transition, dans la prise des grandes décisions engageant la vie de la nation.    Ainsi, l’exclusion du Vice-président de la participation au Conseil des ministres, le blocage de l’audit de la Loi d’orientation militaire demandé par le Colonel GOÏTA, les difficultés entre le Gouvernement d’alors du Premier ministre Moctar OUANE et les syndicalistes de l’UNTM, la dissolution du Gouvernement dans un contexte difficile marqué par un front social en ébullition… étaient entre autres facteurs qui ont dangereusement entamé la mise en oeuvre de la feuille de route et la Charte de la Transition. « La Transition poursuivra son rythme et les élections se tiendront courant 2022 comme prévu« , a assuré le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA. Il a remercié les leaders religieux d’avoir promptement répondu à son appel : « Se parler est gage de paix et de stabilité. Nous ne nous attendions pas à ce scénario. Mais pour le Mali aucun sacrifice n’est de trop. Nous l’avons fait pour prévenir des troubles et certaines difficultés qui nous éloigneraient des objectifs assignés à la Transition« . « Nous avons été édifiés. Nous vous remercions pour votre invitation qui se traduit à nos yeux comme une marque de considération » ont tour à tour exprimé les hôtes du Chef de l’Etat. La rencontre a pris fin par des séquences de bénédictions, pour la paix et la stabilité, formulées par les leaders religieux.    

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