Adresse à la Nation du Président de la Transition, Chef de l’État à l’occasion de l’anniversaire du 18 août 2020.

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Maliennes,
Maliens,
Mes chers compatriotes,
18 août 2020-18 août 2021 : il y a de cela un an, jour pour jour, notre Peuple prenait son destin en main, tournait une page de son histoire pour commencer à rédiger un nouveau chapitre. L’anniversaire de cet événement m’offre l’occasion de m’adresser à vous, à travers ce message que je veux un message du souvenir et de l’espoir.
Émettant ce vœu, j’ai une pensée pieuse pour ceux qui ont été arrachés à notre affection, de Kayes à Kidal en passant par Bamako, le plus souvent à la fleur de l’âge. Je m’incline également pour ces autres qui, héroïquement, tombent au front, acceptant le sacrifice ultime pour la défense de la Patrie. Qu’ils reposent en paix ! Nous ne saurions les oublier.
Mes chers compatriotes,
Ce qui s’est produit le 18 août est un aboutissement. L’effondrement de l’État survenu le 22 mars 2012 aurait dû être suivi d’un sursaut patriotique. En lieu et place, ce fut une gestion dont l’une des conséquences majeures fut la déliquescence de la gouvernance. Des hommes et des femmes se sont retrouvés, pour exprimer leur volonté de rupture et de changement. Le Peuple a répondu massivement à l’appel. L’Armée nationale, votre Armée, ne pouvait rester dans l’attentisme : elle a donc pris ses responsabilités pour intervenir et permettre la concrétisation du vœu populaire, le changement.
Bien qu’étant un aboutissement, le 18 août est également un nouveau départ. Un chantier gigantesque nous interpelle : comme l’a dit le poète, tout est à refaire, y compris l’homme car, il s’agit de réussir ce à quoi tout le monde aspire : la Refondation de l’État.
Mes chers compatriotes,
La rupture intervenue le 18 août a été immédiatement suivie d’une série de mesures allant dans le sens de cette refondation : de nouvelles institutions ont été mises en place, un nouveau gouvernement a été formé et tout le monde s’est attelé à la tâche.
Un programme d’action gouvernementale, articulé autour de quatre axes, a été élaboré et a été approuvé par les hommes et les femmes exprimant la volonté du Peuple. Avec son exécution, notre ambition consiste à nous sécuriser pour nous développer, nous doter de textes et d’institutions crédibles pour instaurer une gouvernance vertueuse, réussir des élections transparentes aux résultats incontestables, raffermir la cohésion nationale.
Conscients de la nécessité de mener une action patriotique, il nous revient de nous mobiliser pour affronter les défis de l’heure au délà de tout esprit d’exclusion et de clivage.
Mes chers compatriotes,
Un mot a été mis à la mode ces derniers temps, le mot « inclusivité ». Il nous revient de le privilégier, de le cultiver. Nul, qu’il soit personne privée, association ou parti politique, ne doit exclure les autres et personne ne doit se sentir exclu. Ce à quoi, solennellement, je convie, c’est l’unité d’action pour le sursaut national, au nom de la Refondation.
Que Dieu bénisse le Mali !

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Audience du Président de la Transition au Haut-Commissaire de l’OMVS

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience ce mardi 21 janvier 2025 à M. Mohamed ABDEL VETAH, Haut-Commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et porteur d’un message de Son Excellence M. Mohamed Ould El-Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’OMVS. Au cours de cette rencontre, M. Mohamed ABDEL VETAH a transmis les salutations fraternelles de son Excellence, M. Mohamed Ould El-Ghazouani au Président Assimi GOÏTA et a réaffirmé les liens séculaires d’amitié, de fraternité et de coopération entre les États membres de l’OMVS. Dans une interview accordée à la presse à l’issue de l’audience, le Haut-Commissaire de l’OMVS a salué l’hospitalité malienne et a mis en lumière l’importance de l’OMVS en tant que modèle réussi de coopération régionale. « Le message que je porte témoigne de la volonté commune des Chefs d’État et de Gouvernement de l’OMVS de renforcer et de dynamiser cette organisation au service de nos populations, » a déclaré M. VETAH. Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a réitéré son engagement ferme à consolider et à renforcer les actions de l’OMVS. Il a chargé le Haut-Commissaire de transmettre ses salutations fraternelles à son homologue mauritanien.

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RENTREE JUDICIAIRE 2021-2022 : LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS

La Rentrée judiciaire 2021-2022 a eu lieu, jeudi 18 novembre 2021, à la Cour suprême de Bamako. Cet important événement était placé sous la Haute Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Avec comme thème, « Rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux du Mali, session 2021-2022, s’est déroulée, le jeudi 18 novembre, à la Cour Suprême de Bamako. Le choix de ce thème n’est pas fortuit, a indiqué le Président de la juridiction mère, M. Wafi OUGADEYE. Cette orientation annuelle de la famille judiciaire est en phase avec l’engagement des autorités de la Transition pour une gouvernance vertueuse, a précisé le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, Moustapha CISSE. En outre, le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’État, a souligné le rapporteur des Magistrats, Dr. Modibo SACKO. Ces phénomènes n’épargnent pas le Mali. D’où l’appel du rapporteur à la justice de sévir contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux. Selon le Dr. SACKO, il revient à cette même justice de faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux. Selon les précisions du Procureur Général de la République, Mamadou TIMBO, « pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité ». Chose comprise par le Président de la Transition qui reste convaincu qu’il n’y a pas « d’État fort sans justice forte ». Une conviction que le Chef de l’État a fait valoir au cours de cette cérémonie solennelle en annonçant, non seulement, la « finalisation de la construction du futur siège de la Maison des Avocats du Mali, pour un montant 790 millions de francs CFA ». Un geste qui en dit long sur la volonté des autorités de la Transition de renforcer les capacités de toute la famille judiciaire pour le plein rayonnement de celle-ci. Le Président GOÏTA a également mis l’accent sur les conséquences de l’expansion du terrorisme sur la stabilité de notre pays avant de préciser que « tous les capitaux blanchis ne proviennent pas forcément du terrorisme ». Selon le Chef de l’État, il convient de s’attaquer aux sources véritables de financement de cette activité lucrative. Et, « L’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle », a suggéré le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, avant de déclarer que : « Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires ». Poursuivant son intervention, le Président de la Transition a jugé important d’attirer l’attention de tous sur « la responsabilité collective dans ce processus ». La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doivent se mener à tous les niveaux. Les magistrats, quant à eux, rassurent leur autorité supérieure quant à leur détermination à lutter contre la corruption tout en invitant les collectivités à s’inscrire dans la même dynamique. « C’est avec un grand plaisir que les membres de la Cour accueillent cet événement », a indiqué le Président de la Cour suprême, dans ses mots introductifs, tout en soulignant que la tenue de ce « rendez-vous annuel » est une marque de considération du Chef de l’État à l’endroit du pouvoir judiciaire. Tous les Maliens doivent converger vers un seul but : le triomphe du civisme, a expliqué le Procureur qui estime que le règne du « Mali Kura » doit passer aussi par le civisme. Une nouvelle mentalité et une nouvelle citoyenneté doivent servir de soubassement au nouveau Mali, a-t-il laissé entendre. Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités. « […] L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », c’est en ces termes que le Président GOÏTA a déclaré ouverte la Rentrée judiciaire 2021-2022.

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Campagne de reboisement nationale : Le Président de la transition lance la 27ème édition.

Le président de la Transition, Son Excellence Assimi GOITA a donné, ce jeudi 15 juillet 2021, dans la forêt classée de Koulouba, le coup d’envoi de la 27e édition de la campagne de reboisement. « Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement ». Persuadé de la place inestimable que jouent les arbres dans le bien-être de notre écosystème, le Président de la transition a montré la voie à suivre pour la sauvegarde de nos forêts. Armé d’une daba, le Chef de l’État a mis en terre dans la forêt classée de Koulouba, un jeune plant d’anacardium. À travers le lancement de cette campagne de reboisement, le Colonel Assimi GOITA entend jouer sa partition dans la protection des ressources naturelles de notre pays. Lesquelles sont menacées par les effets cumulés de la démographie galopante, de la sécheresse et du changement climatique, etc., qui contribuent dangereusement à amplifier les problèmes de dégradation de nos ressources naturelles. Appel au peuple malien Le Président de la transition a donc souligné toute la nécessité de cette campagne de reboisement. « Le désert avance à grands pas. Nous devons nous mobiliser pour contrer le processus de désertification », a indiqué le Chef de l’État. Plus de 500 mille hectares de forêt se dissipent chaque année dans notre pays. Sur les 32 millions d’hectares de forêts recensés en 2002, il ne nous reste que 17,4 millions, environ. Face à cette dégradation croissante, le Chef de l’État a aussi rappelé que « la sauvegarde et la restauration de l’environnement sont une affaire de tous ». C’est pourquoi il n’a pas manqué d’appel à l’endroit du peuple malien : « Je lance un appel à tous les Maliens de respecter le peu de forêts qu’il nous reste ».

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