Le vendredi 8 mars 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a présidé la cérémonie commémorative de la Journée Internationale des Femmes. Cette importante célébration s’est déroulée dans la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, située en Commune V du District de Bamako.
Cet évènement, qui a enregistré la présence de plusieurs membres du Gouvernement, notamment du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, a symbolisé la reconnaissance et l’engagement continu du Mali envers la promotion et la valorisation du rôle des femmes dans le développement sociétal et national.
Depuis son institutionnalisation par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes sert à réfléchir sur les progrès réalisés et les défis à relever pour les femmes du monde entier. Au Mali, des avancées significatives ont été observées, notamment l’intégration des droits des femmes dans la nouvelle constitution, favorisant ainsi leur participation active dans les réformes politiques et institutionnelles ainsi que les instances de prise de décision.
M. Amadou OUATTARA, maire de la Commune V du District de Bamako, ainsi que le représentant résident des Nations Unies au Mali, Éric PERDISON, ont reconnu l’engagement du Gouvernement malien en faveur de l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes. Ils ont souligné l’importance de l’investissement dans les droits et le bien-être des femmes pour un développement durable.
Pour sa part, Mme Goundo SISSOKO, Secrétaire Générale de la Coordination et Associations féminines du Mali (CAFO), a exprimé la gratitude des femmes maliennes pour le soutien du Président GOÏTA, soulignant les progrès réalisés grâce aux luttes héroïques des femmes pour leurs droits et leur représentativité. Elle a également mis l’accent sur l’importance de transformer la résilience des femmes en opportunités concrètes et d’adapter les approches d’appui aux réalités socioculturelles du Mali.
Dr COULIBALY Mariam MAÏGA, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a remercié le Président de la Transition pour son soutien sans faille à l’autonomisation des femmes, mettant en avant les progrès en termes de représentativité féminine et de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a souligné l’engagement continu des femmes dans le développement national et leur solidarité face aux défis sécuritaires du Mali.
Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’État, a mis en lumière l’importance de la femme dans le développement national. Il a salué les initiatives visant à promouvoir les droits des femmes, en particulier dans un contexte de crise multidimensionnelle où la résilience des femmes maliennes est particulièrement remarquable.
Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a egalement rendu hommage aux victimes du terrorisme et a réitéré l’importance de la contribution des femmes dans la transition politique et institutionnelle du Mali. Il a souligné les efforts du Gouvernement pour intégrer les femmes dans les sphères publiques, illustrées par la nomination de femmes à des postes clés. Ce discours réaffirme l’engagement du Mali envers l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes comme piliers essentiels de la paix et de la prospérité nationale.

Koulouba : Remise du rapport des États généraux de l’éducation au Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA
Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a officiellement reçu, ce mardi 12 mars 2024, à Koulouba, le rapport des États généraux de l’éducation. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de l’Éducation nationale, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que d’autres membres du Gouvernement. Face aux défis actuels du système éducatif malien, le peuple malien, lors des Assises nationales de la refondation (ANR), a préconisé l’organisation des États généraux de l’éducation (EGE). En réponse à cette recommandation, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a annoncé lors de sa visite à Kayes, en juillet 2023, la tenue de ces Assises. Quatre départements ministériels ont conjugué leurs efforts pour la réussite de cette initiative. Il s’agit des ministères en charge de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Afin de recueillir les propositions et recommandations de l’ensemble des acteurs du système éducatif, tant nationaux qu’internationaux, la Commission nationale d’organisation des États généraux de l’éducation a parcouru toutes les régions du Mali pendant sept mois. Des rencontres ont également été organisées dans les missions diplomatiques. À chaque étape, les débats ont été passionnés et riches en enseignements et propositions. Les États généraux ont fourni le cadre idéal pour une analyse diagnostique de l’état actuel du système éducatif malien, combinée à une analyse des attentes exprimées par les populations maliennes, des recommandations des différents forums sur l’éducation au Mali depuis la réforme de 1962 jusqu’au PRODEC 2 en 2019, ainsi que des systèmes endogènes d’éducation au Mali. Le président de la Commission nationale d’organisation, Dr Koulougna Edmond DEMBELE, a présenté le rapport en remerciant le Président de la Transition pour cette initiative. Selon lui, le Peuple malien a défini, à l’issue des concertations, une vision pour la refondation du système éducatif : former, d’ici à 2038, un citoyen nouveau, patriote et bâtisseur d’une société démocratique, acteur du développement économique, social, environnemental du pays, enraciné dans sa culture, maîtrisant les savoirs endogènes, participant aux progrès scientifiques et technologiques, et contribuant activement à la culture de la paix et au vivre-ensemble. Pour concrétiser cette vision, neuf piliers ont été identifiés lors des États généraux, accompagnés d’actions stratégiques à court, moyen et long terme. Ces piliers incluent la valorisation de l’éducation aux valeurs culturelles et aux savoirs endogènes, la promotion de l’éducation inclusive sur tout le territoire national, et la promotion de l’utilisation des langues officielles dans le système éducatif. De plus, des recommandations portent sur la révision des programmes d’enseignement pour inclure la maîtrise des langues officielles, des valeurs et savoirs endogènes, ainsi que des sciences et technologies à tous les niveaux du système éducatif. La formation et la gestion des enseignants et formateurs, la promotion de la recherche scientifique au service du développement social, économique, artistique, culturel et environnemental du pays, et l’élaboration d’un schéma institutionnel systémique assurant le bon fonctionnement des sept premiers piliers, ainsi que le financement souverain du système éducatif, figurent parmi les recommandations phares des États généraux. Le Président de la Transition a salué la participation active de toutes les parties prenantes aux différentes concertations, rappelant que ces États généraux étaient une capitalisation des mémoires institutionnelles et posent les bases d’un essor certain du système éducatif malien. Il a expressément remercié la Commission nationale d’organisation pour la bonne conduite de ces États généraux, soulignant la création d’un espace de débat fructueux autour de l’éducation. Il a indiqué que les différentes orientations constituent désormais une feuille de route, tracée de manière consensuelle, pour la refondation de notre système éducatif. « Cette feuille de route est riche et nous engage collectivement. L’État s’investira pour sa mise en œuvre diligente et efficace dans l’intérêt du Mali et des générations futures », a-t-il assuré, avant d’inviter les participants à se considérer comme des acteurs majeurs de ce nouveau chantier d’honneur et à remplir pleinement leur partition.


