Le lundi 10 février 2025, le Palais de Koulouba a accueilli la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An des membres du Gouvernement au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat. Par la voix du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye MAÏGA, le Gouvernement a exprimé ses vœux au Chef de l’État et au peuple malien.
Il a rappelé les défis et les avancées réalisés au cours de l’année écoulée tout en dégageant les perspectives pour la nouvelle année. C’était en présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, du Président du Conseil national de Transition (CNT), du cabinet du Président de la Transition et du Secrétariat général.
Après une pensée pieuse aux civils et militaires tombés pour la patrie, le Chef du Gouvernement a exprimé ses vœux : « Permettez-moi, Monsieur le Président de la Transition, de saisir cette opportunité pour adresser, au nom du Gouvernement et aux miens propres, mes vœux sincères de bonne et heureuse année 2025 à vous, aux membres de votre famille, à vos collaborateurs et à tous ceux qui vous sont chers. Que l’Éternel dans sa volonté divine vous assiste et vous guide dans votre noble et digne mission vers la réussite de l’objectif commun. »
Le Premier ministre a ensuite souligné que la sécurité reste la priorité absolue du Gouvernement, avec des avancées notables, dont plusieurs acquisitions et le renforcement des infrastructures militaires au cours de l’année écoulée. « Plusieurs groupes terroristes ont été neutralisés et des réseaux criminels démantelés », a-t-il précisé.
Dans tous les secteurs, le Premier ministre a dressé le bilan, présenté les défis et montré les perspectives pour la nouvelle année, qui sera celle de la poursuite des actions entreprises au cours de l’année écoulée.
Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, dans son intervention, a salué le bilan du Gouvernement et réaffirmé l’engagement du Mali dans la refondation de l’État et le renforcement de la souveraineté nationale. Il a aussi rappelé la mise en place de la Commission pour la rédaction de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Il a également souligné l’importance du renforcement de la gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’amélioration des services publics, en veillant surtout à l’équité, pour plus de stabilité sociale.
Au-delà des questions sécuritaires, le Chef de l’État a rappelé que le Mali devait poursuivre ses réformes politiques et institutionnelles pour garantir une Transition réussie. Il a aussi mis l’accent sur les efforts diplomatiques du Mali au sein de la Confédération des États du Sahel (AES) et le développement de partenariats stratégiques pour la stabilité et la prospérité du pays.
Le Chef de l’État a conclu en réitérant son engagement et celui du Gouvernement à poursuivre les efforts pour un Mali fort, souverain et prospère. Il a appelé les Maliens à l’unité et à la résilience face aux défis.

Promulgation du nouveau code minier
Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, Chef de l’Etat a promulgué, ce lundi 28 août 2023, le nouveau code minier, renforçant ainsi, les intérêts de l’Etat. Depuis des mois, une trentaine d’experts travaillent sur l’audit minier au Mali, avec comme objectif, trouver des voies et moyens afin que « l’or brille pour les Maliens ». En collaboration avec une équipe technique basée au ministère de l’Économie et des Finances, les cabinets Iventus-Mazars ont relevé beaucoup d’anomalies dans le secteur de l’exploitation minière au Mali. La promulgation ce jour, du nouveau code minier s’inscrit dans le cadre de la préservation des intérêts du peuple malien, un texte qui canalisera une plus grande part des revenus vers le trésor public et augmentera les intérêts publics et privés maliens dans de nouveaux projets. Le nouveau code permet désormais au gouvernement de prendre une participation de 10 % dans les projets miniers et l’option d’acheter 20 % supplémentaires au cours des deux premières années de production commerciale. Une participation supplémentaire de 5% pourrait être cédée aux locaux, portant les intérêts publics et privés maliens dans les nouveaux projets à 35%, contre 20% aujourd’hui.


