Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a accueilli, le mardi 11 février 2025, les représentants diplomatiques, consulaires et des organisations internationales au Palais de Koulouba, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du Nouvel An.
Ahmad Abdou Rahamane AL-SENAIDI, doyen du Corps diplomatique et Ambassadeur du Qatar au Mali, a exprimé ses meilleurs vœux de paix, de prospérité et de stabilité au Président de la Transition ainsi qu’à toute la nation malienne. Il a remercié l’ensemble du gouvernement et du peuple malien pour leur hospitalité à l’égard des hôtes du Mali.
Le diplomate a rappelé que l’année qui vient de s’achever a été marquée par des événements majeurs, heureux et parfois tragiques dans le chemin menant à conduire le processus de Transition. Il a également souligné les avancées notables du Mali dans la lutte contre l’extrémisme violent et l’amélioration de l’environnement sécuritaire général.
De son côté, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, a précisé qu’au-delà de son caractère traditionnel cette cérémonie représente un moment d’échanges et de réaffirmation d’un engagement commun en faveur de l’affermissement des relations pour un partenariat, certes dynamique, mais dans le cadre d’un respect mutuel. Il a expliqué l’importance de la mutualisation des efforts en matière de Défense et de Sécurité dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel pour optimiser les résultats sécuritaires dans la région.
Le Président de la Transition a réitéré ses vœux de paix, de stabilité et de progrès pour ses hôtes et leurs pays respectifs.

SÉCURITÉ : la Politique et la Stratégie nationale de sécurité en cours de finalisation
Le Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité nationale (SP-CSN) a organisé, du mercredi 18 au vendredi 20 décembre 2024, au Palais de Koulouba, le deuxième atelier de validation des documents relatifs à la Politique et à la Stratégie nationale de sécurité. Cette rencontre avait pour objectif principal d’examiner l’avant-projet de Politique de Sécurité nationale (PSN), ainsi que ses documents connexes, notamment la Stratégie nationale de sécurité et le Guide d’élaboration des stratégies sectorielles et spécifiques. L’atelier a rassemblé des représentants des ministères membres du Conseil de sécurité nationale, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des organisations de la société civile, des partis politiques et des experts en sécurité. À travers l’élaboration de ces documents stratégiques, le pays ambitionne de se doter d’une vision claire et coordonnée pour relever les défis sécuritaires auxquels il est confronté. Le Ministre secrétaire permanent du Conseil de Sécurité nationale, le Général de division (ER) Yamoussa CAMARA, a présidé, vendredi dernier à Koulouba, la clôture des travaux de l’atelier. Selon lui, les objectifs de la rencontre ont été pleinement atteints et les documents ont été considérablement enrichis. Il a rappelé que, dans le domaine de la sécurité, « seul l’inattendu est une certitude », soulignant l’importance d’anticiper les moindres risques pour éviter toute incapacité face à une crise ou une catastrophe. Cette validation externe constitue une étape cruciale dans le processus d’élaboration des avant-projets de la Politique de Sécurité nationale et de sa stratégie de mise en œuvre. Le Général CAMARA a salué la qualité des contributions, reflet de l’expertise des participants, et promis de poursuivre l’exploitation des nombreuses observations reçues avant la soumission des documents pour validation aux plus hautes autorités du pays. Lancé en 2014, le processus d’élaboration de la PSN vise à combler l’absence d’un cadre stratégique unifié et le manque de coordination des réponses sécuritaires. Depuis 2019, sous la coordination du SP-CSN, ce travail s’est enrichi grâce à la participation active des principaux acteurs de la Sécurité nationale, des organisations de la société civile et des partis politiques. Lors du premier atelier, tenu plus tôt dans l’année, des observations pertinentes avaient été formulées et intégrées dans les documents de travail. Ce second atelier avait pour but de consolider ces contributions et de finaliser les textes en vue de leur adoption prochaine.