Le Stade Babemba TRAORÉ de Sikasso est désormais conforme aux normes de la Confédération Africaine de Football. Rénové, le terrain a été inauguré ce samedi 22 juin 2024 par le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, en visite officielle dans la Cité du Kénédougou.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de plusieurs officiels, dont le Président du Conseil National de Transition, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que d’autres membres du Gouvernement.
L’événement faisait partie de la visite officielle du Chef de l’État dans la région de Sikasso et a été marqué par la coupe du ruban symbolique et une visite guidée des différentes installations du stade.
Le stade a été entièrement rénové et équipé conformément aux normes internationales de la CAF et de la FIFA. Les travaux ont inclus la réhabilitation des vestiaires et des toilettes, une infirmerie, des salles de crise, une salle de presse, un salon VIP, des installations pour les officiels et les arbitres, un système d’éclairage amélioré, une pelouse refaite avec un nouveau système de drainage et d’arrosage automatique, ainsi que des équipements modernes pour les joueurs et les arbitres.
Le Président de la Transition a félicité et remercié le Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, et les autorités régionales de Sikasso, tout en encourageant la pratique sportive pour une meilleure santé des jeunes Maliens. Il a également exhorté le directeur du stade à veiller sur ces infrastructures précieuses pour l’État, adressant ses encouragements à tous les sportifs du Mali.

Politique de sécurité nationale : fin de l’atelier de clarification des concepts
Les rideaux de l’atelier de clarification des concepts de la Politique nationale de sécurité du Mali sont tombés le vendredi 19 mai 2023, à Koulouba. Ce cadre d’échange et de réflexion avait commencé le 17 mai dernier. En vue de sortir du cycle infernal de crise et de planification d’urgence, il convient d’assurer la veille et l’anticipation. « L’objectif ultime est d’assurer la prospective en matière de sécurité, je veux parler de la sécurité humaine », a expliqué le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali, le Général de division Yamoussa CAMARA, dans son discours de clôture. Il a saisi cette occasion pour indiquer la pertinence de prendre « conscience du bien-fondé et de la pertinence pour un pays, d’avoir une politique de sécurité nationale pour rester maitre de son destin ». Le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali a expliqué dans son allocution que chaque pays met dans les concepts l’acception qui sied à sa vision. « Dans cette logique chaque pays fait le choix de l’approche qui lui convient pour assurer la cohérence d’ensemble de la défense de son territoire », a-t-il précisé tout en soulignant que certains pays « préfèrent parler de politique de défense et de sécurité. Le Mali a fait le choix d’écrire une PSN ». Le Général de division Yamoussa CAMARA s’est réjoui de voir qu’au terme de ce deuxième atelier de clarification, les experts ont « eu connaissance du schéma d’élaboration de la politique, un processus consensuel qui part toujours d’une vision avec pour fondement les valeurs cardinales et les intérêts nationaux du pays ». Selon ses précisions, il faut également identifier et intégrer les défis. Le Conseiller à la sécurité nationale estime qu’une étape importante vient d’être franchie dans le processus d’élaboration de la Politique de sécurité nationale du Mali. Une politique qui se déclinera par la suite en stratégie nationale, sorte de plan d’action. « C’est la voie royale que nous choisissons et qui nous permettra de prendre notre destin en main, en anticipant les risques et les menaces, les crises et les catastrophes susceptibles d’affecter la vie de nos populations », a-t-il expliqué. Il s’agit maintenant de cheminer ensemble dans le processus d’élaboration d’une Politique de sécurité, prenant en compte la sécurité dans ses différentes dimensions. « Nous pourrons aussi, avec une même volonté, la soutenir, la défendre et la diffuser », a-t-il soutenu.


