SÉCURITÉ : la Politique et la Stratégie nationale de sécurité en cours de finalisation

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Le Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité nationale (SP-CSN) a organisé, du mercredi 18 au vendredi 20 décembre 2024, au Palais de Koulouba, le deuxième atelier de validation des documents relatifs à la Politique et à la Stratégie nationale de sécurité. Cette rencontre avait pour objectif principal d’examiner l’avant-projet de Politique de Sécurité nationale (PSN), ainsi que ses documents connexes, notamment la Stratégie nationale de sécurité et le Guide d’élaboration des stratégies sectorielles et spécifiques.

L’atelier a rassemblé des représentants des ministères membres du Conseil de sécurité nationale, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des organisations de la société civile, des partis politiques et des experts en sécurité. À travers l’élaboration de ces documents stratégiques, le pays ambitionne de se doter d’une vision claire et coordonnée pour relever les défis sécuritaires auxquels il est confronté.

Le Ministre secrétaire permanent du Conseil de Sécurité nationale, le Général de division (ER) Yamoussa CAMARA, a présidé, vendredi dernier à Koulouba, la clôture des travaux de l’atelier. Selon lui, les objectifs de la rencontre ont été pleinement atteints et les documents ont été considérablement enrichis. Il a rappelé que, dans le domaine de la sécurité, « seul l’inattendu est une certitude », soulignant l’importance d’anticiper les moindres risques pour éviter toute incapacité face à une crise ou une catastrophe.

Cette validation externe constitue une étape cruciale dans le processus d’élaboration des avant-projets de la Politique de Sécurité nationale et de sa stratégie de mise en œuvre. Le Général CAMARA a salué la qualité des contributions, reflet de l’expertise des participants, et promis de poursuivre l’exploitation des nombreuses observations reçues avant la soumission des documents pour validation aux plus hautes autorités du pays.

Lancé en 2014, le processus d’élaboration de la PSN vise à combler l’absence d’un cadre stratégique unifié et le manque de coordination des réponses sécuritaires. Depuis 2019, sous la coordination du SP-CSN, ce travail s’est enrichi grâce à la participation active des principaux acteurs de la Sécurité nationale, des organisations de la société civile et des partis politiques.

Lors du premier atelier, tenu plus tôt dans l’année, des observations pertinentes avaient été formulées et intégrées dans les documents de travail. Ce second atelier avait pour but de consolider ces contributions et de finaliser les textes en vue de leur adoption prochaine.

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Présidence malienne de la Confédération des États du Sahel : le Président de la Transition fait le point

Le jeudi 13 mars 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a fait le point sur la présidence malienne de l’Alliance des États du Sahel (AES), à quelques mois du prochain sommet. Le Président de la Confédération des États du Sahel était accompagné, à cette occasion, de huit membres du Gouvernement, dont les ministres des départements concernés par cette question. Il s’agit, entre autres, du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, du Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye DIOP, et du Ministre de l’Économie et des Finances, Alhousseini SANOU. C’est en sa qualité de Président de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel que le Président GOÏTA a présidé cette réunion de haut niveau au Palais de Koulouba. Les échanges ont porté sur le bilan des activités menées dans les secteurs prioritaires durant cette présidence malienne de l’AES, depuis le premier sommet tenu en juillet 2024 à Niamey, au Niger. Au cours de la rencontre, le Chef de l’État a été largement informé sur les avancées enregistrées dans les trois piliers essentiels de l’AES : Défense et Sécurité, Diplomatie et Développement. Les chefs des départements concernés ont mis en évidence les progrès réalisés dans ces domaines. Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, a présenté comme avancée majeure la création de la force conjointe composée des forces de défense des trois pays (Mali, Burkina Faso et Niger). Il a souligné que cette force obtient aujourd’hui des résultats tangibles sur le terrain. Un exemple marquant est l’opération Yéréko, qui est actuellement dans sa deuxième phase et qui se déroule dans la zone des trois frontières. Cette opération a permis la neutralisation de plusieurs terroristes et la saisie de matériels importants. Le Ministre de la Défense s’est également félicité de la dynamique mise en place pour promouvoir les échanges d’expériences et la mutualisation des efforts entre les forces de défense des trois pays de l’AES. Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye DIOP, a mis en avant les avancées diplomatiques sous le leadership du Président de la Transition. Il a évoqué le fait que l’AES gagne en visibilité à travers plusieurs initiatives majeures, notamment la création d’un drapeau, d’un logo et d’un passeport communs. Grâce à une diplomatie proactive, des partenariats stratégiques ont été établis pour renforcer la coopération internationale des États membres. De plus, il a souligné l’unité des trois pays sur la scène internationale, qui se traduit par des communiqués conjoints reflétant une position commune sur les grandes questions régionales et internationales. Concernant le volet Développement, sous la tutelle du Ministère de l’Économie et des Finances, le Ministre Alhousseini SANOU a mis en avant la finalisation des travaux relatifs à la mise en place du taux de prélèvement confédéral de l’AES, destiné à financer des projets de développement communs. Il a également annoncé la création de la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement de l’AES, dont le principe a été validé le 7 janvier dernier avec un capital initial de 500 milliards de francs CFA. Sur le plan commercial, des avancées significatives ont été enregistrées, notamment : l’élaboration d’un Code des Douanes de l’AES, facilitant la libre circulation des biens et conduisant vers la mise en place d’un espace douanier unique ; la planification d’infrastructures majeures, telles que la création d’un chemin de fer AES et d’une compagnie aérienne commune. Selon le ministre, les termes de référence et les chronogrammes de mise en œuvre sont déjà élaborés. Enfin, la mise en place d’un stock alimentaire de sécurité pour les trois pays a été abordée comme une priorité stratégique pour garantir l’approvisionnement en denrées de première nécessité. Cette réunion de haut niveau s’est tenue trois mois avant la fin de la présidence du Mali à la tête de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel. Elle a permis de dresser un bilan des réalisations et de tracer les perspectives pour la suite de cette coopération régionale renforcée.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 22 MAI 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 mai 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de la Sécurité, le Gouvernement a adopté le Décret n°2016-0401/P-RM du 09 juin 2016 fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. La fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger a entrainé des conséquences sur les structures chargées de sa mise en œuvre et sur certaines réformes institutionnelles. Le projet de décret est initié dans ce cadre. Il vise à adapter, entre autres, la composition et les missions du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité au contexte sécuritaire actuel du pays. Son adoption consacre un nouveau Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité composé d’un Comité d’Orientation, d’un Commissariat et des Comités consultatifs aux niveaux régional et communal. 2. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion ; b. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale d’Intégration. L’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du Processus d’Alger prévoyait dans ses mécanismes, la mise en place des structures chargées exclusivement du processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et d’intégration des combattants des Mouvements armés signataires. C’est dans ce cadre que la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et la Commission nationale d’Intégration ont été créées. L’annonce de la fin dudit Accord par le Gouvernement nécessite des changements institutionnels, notamment la relecture des textes de création de la Commission nationale de Désarmement- Démobilisation-Réinsertion et de la Commission nationale d’Intégration. Les projets de décret adoptés, étendent les missions des deux structures à l’ensemble du territoire pour mieux accompagner les efforts de défense et de sécurisation du territoire national, de réconciliation et de cohésion nationale. 3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession à titre gratuit, à l’Etat de Palestine, de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°239 207 du Cercle de Kati. 3 La parcelle de terrain, d’une superficie de 16 ares, sise à N’Tabacoro, est destinée à la construction d’une clinique médicale moderne à vocation sociale en vue du renforcement du système de santé. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement des missions universitaires de Bandiagara et de Kayes. La création des Universités implantées dans les régions est en parfaite harmonie avec les objectifs stratégiques de la Politique nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et marque la ferme volonté des pouvoirs publics d’inscrire la mise en place d’un système d’enseignement et de recherche plus performant au cœur des problématiques de développement de notre pays. Aussi, la création de l’Université Polytechnique de Bandiagara et celle de Kayes découle d’une volonté politique clairement exprimée par le Gouvernement et consiste à soutenir en priorité la formation d’un capital humain d’excellence pour répondre aux besoins locaux, régionaux et nationaux. Pour ce faire, deux missions universitaires ont été créées sur instructions du Président de la Transition,Chef de l’Etat. La mission universitaire de Bandiagara a déposé son rapport et celle de Kayes est en cours. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la mise en place du Programme de Formation à la citoyenneté, dénommé « A l’Ecole de la Citoyenneté ». « A l’Ecole de la Citoyenneté » est un programme de formation et d’éducation citoyenne. Il est initié à l’endroit des jeunes du pays et vise à inculquer et développer chez les jeunes l’esprit patriotique en vue de faire d’eux des bâtisseurs et des défenseurs de la Nation, des citoyens engagés, dévoués et toujours prêts à répondre présents à l’appel de la Nation et à contribuer activement à la construction et à la défense du pays. Il est piloté par un Comité consultatif permanent et comprend trois cycles à savoir : un 1er cycle basé sur l’initiation aux notions et concepts de citoyenneté et du civisme, un 2ème cycle axé sur les études de cas à travers nos us et coutumes, nos traditions, les sociétés d’initiation et d’éducation à la vie sociale et un 3ème cycle réservé aux auditeurs ayant accompli les deux premiers cycles qui seront engagés comme des formateurs, des pairs éducateurs, des relais médiateurs de la paix, de la concorde et de la cohésion sociale. Le programme, dont la 1ère cohorte concerne 200 jeunes garçons et filles, sélectionnés à travers tout le pays de façon inclusive, sera lancé le 25 mai 2024 au Palais des Pionniers à Dianèguela en Commune VI. 3. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres : a. de l’organisation de la 3ème édition du Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage (SITA-BARA KALAN NI WASSA). 4 Le Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage qui se tiendra du 03

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Coopération bilatérale : le Président de la Transition a reçu une délégation ghanéenne

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce jeudi 2 janvier 2025, une délégation ghanéenne, conduite par M. Alfred MAHAMA. Il était porteur d’un message du nouveau Président élu du Ghana. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye DIOP, a pris part à cette rencontre. A sa sortie d’audience, M. Alfred MAHAMA a accordé une interview à la presse au cours de laquelle il a précisé l’objet de la visite. L’objectif principal de cette visite était de transmettre, en main propre, une invitation officielle à Son Excellence le Général Assimi GOÏTA, pour assister aux cérémonies d’investiture du nouveau Président ghanéen. Lors de cette rencontre, plusieurs sujets stratégiques ont été abordés, notamment le renforcement des relations bilatérales entre le Ghana et le Mali. Les discussions ont également porté sur la volonté commune de renforcer et d’approfondir les coopérations au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). « Nous comptons renforcer et approfondir nos relations de coopération, mais aussi nous pensons étendre cette coopération à tous les autres pays membres de l’Alliance des États du Sahel », a-t-il souligné. La délégation ghanéenne a exprimé l’engagement du Ghana à œuvrer conjointement avec le Mali et les autres membres de la Confédération des États du Sahel (AES) pour trouver des solutions aux défis sécuritaires qui affectent la région. « Nous voulons travailler ensemble afin de trouver des solutions appropriées aux problèmes, notamment d’insécurité, qui sévissent non seulement au Mali, mais aussi dans les autres pays membres de l’Alliance des États du sahel », a expliqué l’hôte du jour du Président de la Transition. C’est sur instruction de Son Excellence John Dramani MAHAMA, Président élu de la République du Ghana, que cette délégation s’est rendue ce jour à Bamako pour une audience auprès du Président de la Transition.

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