Rencontre fructueuse entre les juridictions maliennes et burkinabè : le Président GOÏTA affirme son engagement envers la coopération judiciaire

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Audience accordée à la Cour de Cassation du Burkina Faso

Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a accordé une à une délégation de la Cour de Cassation du Burkina Faso, conduite, par le Premier Président Mazobé Jean KONDÉ, le vendredi 15 décembre 2023.

Cette audience témoigne de l’engagement du Président de la Transition à consolider les liens et à approfondir la coopération entre la Cour suprême du Mali et la Cour de cassation du Burkina Faso. Accompagné d’une délégation composée de cinq magistrats, M. KONDÉ a souligné l’importance de cette visite dans le cadre d’un échange fructueux d’expériences entre les deux institutions judiciaires. L’objectif etait de partager des pratiques judiciaires afin de renforcer les compétences et les performances des deux juridictions.

Le Président GOÏTA a partagé sa vision sur le rôle essentiel de la justice, particulièrement dans le contexte de refondation et de Transition dans les deux pays. M. Mazobé Jean KONDÉ a s’est réjoui  de l’accueil chaleureux et de l’honneur qui leur ont été réservés depuis leur arrivée à Bamako. Exprimant sa gratitude envers le Chef de l’État pour ses précieux conseils, M. KONDÉ a indiqué que les défis auxquels font face les deux pays sont similaires, et les conseils du Président GOÏTA seront pris en compte dans l’initiative d’échange entre les juges des plus hautes juridictions.

L’importance de cette rencontre transcende le domaine judiciaire pour toucher également les relations politiques entre les deux nations, où les Chefs d’État entretiennent des échanges fréquents. Mazobé Jean KONDÉ a salué les autorités judiciaires du Mali et l’ensemble de l’administration malienne pour l’accueil exceptionnel qui a été réservé à la délégation. Il a exprimé la volonté de renforcer la dynamique d’échange entre les juges, soulignant l’optimisme quant à une collaboration fructueuse entre le Mali et le Burkina Faso pour le bien-être de leurs peuples respectifs.

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Communiqué du Conseil des Ministres du jeudi 21 janvier 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le jeudi 21 janvier 2021, par visioconférence, sous la présidence de Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de textes ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu une communication.

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Des agriculteurs et éleveurs de la région de Sikasso élevés au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali

La visite du Président de la Transition dans la 3e région a été marquée par plusieurs événements importants. En plus de l’inauguration des infrastructures, de la pose de la première pierre de l’Université de Sikasso et du lancement du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire, le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA a présidé une cérémonie de décoration en l’honneur des agriculteurs et des éleveurs de la région de Sikasso. Lors de cette cérémonie qui s’est tenue au stade Babemba Traoré, 16 récipiendaires ont été élevés au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali. Ces distinctions honorifiques ont été décernées en reconnaissance des contributions exceptionnelles de ces agriculteurs et éleveurs au développement agricole et à la sécurité alimentaire du pays. La cérémonie a vu la participation du ministre de l’Agriculture ainsi que du Président Directeur Général de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT). Cet événement a permis de mettre en avant les efforts continus du secteur agricole pour soutenir l’économie nationale et promouvoir un développement durable. La reconnaissance de ces agriculteurs et éleveurs illustre l’engagement des autorités de la Transition à valoriser et à encourager les acteurs clés de l’agriculture et de l’élevage, des secteurs cruciaux pour la stabilité et la prospérité du Mali.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 JUIN 2023 CM N°2023-26/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances. 1. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnances, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 03 avril 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’octobre 2023. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics. Le Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics. Après plusieurs années de fonctionnement, le centre est confronté à des difficultés liées, notamment : – à la concentration des activités du Centre autour des prestations génératrices de revenus en sous-traitance avec les bureaux d’études et les entreprises ; – à la timide réalisation des programmes de recherche due à l’insuffisance de moyens financiers et humains ; – à la non implication du Centre à la vérification de la qualité et de la conformité des matériaux de construction importés et fabriqués localement ; – à la non implication du Centre dans les projets d’envergure nationale ; – à l’insuffisance d’équipement adéquat pour l’exécution de ses missions. Par ailleurs, l’adoption de la Loi n°2019-048 du 24 juillet 2019 régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics et du Décret n°2022-075/PT-RM du 17 février 2022 fixant les conditions de qualification et de classification des laboratoires spécialisés dans les études géotechniques, au contrôle de qualité des sols et des matériaux de construction exige d’adapter le cadre législatif et réglementaire du Centre au nouveau contexte institutionnel. Les présents projets de texte sont adoptés dans ce cadre. Ils redéfinissent les missions du Centre et l’érigent en laboratoire de référence national en lui assignant de nouvelles attributions, entre autres : – la vérification de la qualité des matériaux de construction et leur mise en œuvre pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures ; – la contribution au contrôle et à la surveillance des travaux neufs et d’entretien du secteur du bâtiment et des travaux publics pour s’assurer du respect des normes, favoriser la maîtrise des délais contractuels ; – la vérification de la qualité des matériaux conventionnels de construction avant leur mise sur le marché pour contraindre les producteurs et importateurs au respect des caractéristiques normatives et contribuer à la prévention des risques d’effondrement ou de vieillissement précoce des infrastructures ; – l’élaboration de la carte géotechnique du Mali. 3. SurlerapportduministredesMines,del’Energieetdel’Eau,leConseildes Ministres a adopté : – un projet de loi portant Code minier en République du Mali ; – un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. La Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : – le respect de la souveraineté du Mali ; – le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; – la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019. L’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 a apporté plusieurs innovations. En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement sur : – la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; – le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières ; – l’insuffisance des moyens de contrôle de l’Etat sur l’exploitation minière ; – les procédures d’ouvertures de comptes offshores ; – la non prise en compte dans la législation minière du traitement de minerai par péage ; – les contraintes liées à un système de convention d’établissement unique qui couvre la phase de recherche et la phase d’exploitation ; – les prises d’engagements par l’Etat sur l’exploitation avant même la découverte du gisement ; – la faiblesse des textes nationaux par rapport au contenu local. Les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la

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