Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé, le lundi 4 septembre 2023, une audience à une délégation de la Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique (CESA). Elle était conduite par le nouveau patron de la Confédération, le Malien Siriman Seydou NIARE.
Le troisième congrès de la Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique s’est tenu du 31 août au 2 septembre 2023. Il s’est soldé par l’arrivée à la tête de cette organisation, du Coordinateur national de l’Association des élèves et étudiants du Mali, Siriman Seydou NIARE.
À la suite de ce Congrès, les étudiants ont jugé opportun de rencontrer le Chef de l’État en vue de lui témoigner toute leur gratitude et surtout de l’hospitalité accordée à leurs camarades venus d’ailleurs. Au nom de tous les étudiants, Amadou DIALLO, Secrétaire Général adjoint de la Confédération, a remercié les autorités maliennes pour tout leur accompagnement dans le cadre de la bonne tenue de ce Congrès.
Créée en 2015 au Burkina Faso, cette Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique compte 37 pays. Cette organisation se bat pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants d’Afrique, l’intégration africaine, la mobilité des étudiants, mais aussi et surtout l’harmonisation des inscriptions dans les différentes universités.
Les étudiants ont profité de cette audience pour prendre conseil auprès du Président de la Transition, notamment dans le cadre de l’émancipation de la jeunesse africaine.
Selon les précisions d’Amadou DIALLO, le Chef de l’État malien est un modèle pour cette jeunesse depuis son arrivée au pouvoir.
Le Président GOITA a rappelé aux étudiants qu’il est difficile pour les États africains de se développer sans le capital humain. C’est pourquoi ces jeunes doivent s’investir davantage dans les études afin que la voix de l’Afrique puisse être comptée dorénavant.
Le nouveau Secrétaire Général de la Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique, Siriman Seydou NIARE se dit être fier d’être à la tête de cette organisation pour les deux années à venir. Il demande l’accompagnement des autorités maliennes afin de mener ce bateau à bon port.

Exécution officielle de La Confédérale, hymne de l’AES
Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé, ce lundi 9 juin 2025, la cérémonie officielle d’exécution de La Confédérale, l’hymne de l’AES, au palais de Koulouba. Cette cérémonie de haute portée symbolique a enregistré la présence des Conseillers spéciaux, des Chefs de Service et de Cellule, des Conseillers techniques et des Chargés de mission de la Présidence de la République. Il faut aussi noter la présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, des Chefs de service rattachés à la Présidence, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que des diplomates accrédités auprès de la République du Mali, voire des Forces armées et de sécurité. Cette cérémonie d’exécution de La Confédérale était conduite par le Colonel Alhousseyni BAH, Commandant du Groupement de sécurité présidentielle. L’hymne a été exécuté par la fanfare. À l’issue de la cérémonie, le Premier ministre, le Général Abdoulaye MAÏGA, a accordé une interview à la presse dans laquelle il précise la portée symbolique de cette montée des couleurs avec l’exécution de l’hymne de l’AES. « Il est tout d’abord important de rappeler que la Confédération des États du Sahel est une entité juridique de nature étatique », a-t-il expliqué, tout en rappelant que l’AES dispose, en plus de l’hymne, d’une devise (Un Espace — Un Peuple — Un Destin) ainsi que d’un drapeau. « Je pense que ces trois paramètres extrêmement importants permettent d’asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique. L’AES, en tant qu’organisation étatique, confédération, a besoin d’être reconnue. Ce n’est pas une reconnaissance juridique, mais une reconnaissance qui repose sur des symboles », a souligné le Chef du Gouvernement, tout en indiquant que l’hymne n’est pas qu’une simple composition de mélodies. Cet hymne sahélien « comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES ». À travers cet hymne, l’objectif recherché par les pères fondateurs de l’AES est de galvaniser de manière permanente les troupes. Grâce à cet hymne, explique le Général Abdoulaye MAÏGA, « nous avons compris que, suivant la vision des Chefs d’État, nous sommes tous des soldats, c’est-à-dire aussi bien les forces de défense et de sécurité que les populations et tous les civils de la Confédération AES ». Le Premier ministre a aussi saisi l’occasion pour expliquer les messages essentiels que véhicule La Confédérale. Ce qui voudrait dire que cet hymne sera intégré prochainement dans le programme éducatif. « Je pense qu’il y a tout un programme, suivant les directives des Chefs d’État, de vulgariser à la fois cet hymne, dans les établissements scolaires, dans les milieux académiques, en tout cas partout où l’hymne devrait être vulgarisé. Mais au-delà de la vulgarisation, comme je l’ai dit, nous avons l’obligation de nous l’approprier ». Il faut noter que cette exécution de l’hymne de l’AES s’est faite de façon simultanée dans les trois pays de la Confédération des États du Sahel, ce lundi 9 juin 2025, tout comme ce fut le cas pour la montée du drapeau de l’AES le 3 mars 2025.


