RENCONTRE AVEC LES LÉGITIMITÉS TRADITIONNELLES ET COUTUMIÈRES

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Le Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA a reçu, vendredi 12 novembre 2021, dans la salle des banquets de Koulouba, les autorités traditionnelles, coutumières et religieuses du Mali. À l’ordre du jour : les défis et enjeux socio-politiques auxquels fait face le Mali.
C’était en présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de la Transition, de l’Archevêque de Bamako ainsi que du Président du Haut conseil islamique.
Toutes les 19 régions du Mali, en plus du district de Bamako, ont répondu à l’invitation du Chef de l’État.
À l’unanimité, les légitimités coutumières et traditionnelles ont témoigné qu’une telle rencontre relevait « du jamais vu dans notre pays », car selon leurs précisions, c’était la toute première fois qu’un Président réunissait les représentants des terroirs ainsi que les notabilités sous un même toit.
M. Bajan Ag Hamatou, de la délégation de Ménaka, renchérit en déclarant que « les Chefs traditionnels ont toujours été écartés de la gestion du pouvoir, notamment dans le processus de prise de décisions. » Une erreur qui, selon lui, est en train d’être corrigée progressivement par le Président de la Transition, depuis son investiture.
Certains représentants des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses du Mali, ont, au cours de cette cérémonie, réclamé sans réserve, une rallonge de la Transition jusqu’à l’apaisement du climat social, politique et sécuritaire dans notre pays.
Quant à El Hadji Djibril DIARRA, patriarche des familles fondatrices de Koulikoro, « la prolongation de la Transition est une logique qui s’impose de facto aux Maliens au regard du contexte socio-politique, sécuritaire et humanitaire difficile que vit le pays. » Aussi, a-t-il exhorté les autorités de la Transition à persévérer dans la lutte implacable contre la corruption, la délinquance financière et l’impunité. Un soutien de taille qui n’a pas manqué d’en provoquer bien d’autres.
Les hôtes ont lancé un appel pressant aux Maliens à se donner la main pour la réussite de la Transition, quelle qu’en soit la durée.
De l’avis général, il ressort une vive opposition à la tenue d’une quelconque élection au mois de février prochain pour d’évidentes raisons de sécurité et de paix sociale. C’est pourquoi, M. Zantigui DIAKITÉ, Chef de la délégation de Bougouni estime que les Maliens doivent « prendre le temps de balayer d’abord la maison commune avant de songer à des élections ». Pour sa part, M. Oumar Cheick OUATTARA, Chef de la délégation de Koutiala, salue les différentes initiatives du Président GOÏTA depuis sa venue aux affaires.
Satisfait de ces bons témoignages, le Chef de l’État a salué la présence massive des légitimités traditionnelles, coutumières et religieuses aux côtés des autorités de la Transition. « Votre engagement au quotidien est une chance énorme pour l’équilibre social qui est un facteur déterminant au sein de toute collectivité », a déclaré le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA avant d’inviter ces visiteurs de marque à poursuivre leur dynamique de soutien à « l’État en général et à la Transition en particulier ».
Le Président GOÏTA a réconforté les Chefs de village en s’engageant à leur octroyer, « dans un avenir très proche, en plus d’un macaron, un drapeau que chacun fera flotter en un endroit visible de sa maison, de préférence à la porte d’entrée ou au milieu de la cour ». Une information aussitôt accueillie par un tonnerre d’applaudissements, signe tangible de satisfaction de la part des concernés dont le leadership de certains a déjà permis de mobiliser les populations dans le sens des contributions volontaires à l’effort de guerre.

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Renforcement du partenariat stratégique Mali-Russie autour des produits pétroliers et des mines

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu ce vendredi 24 octobre 2025, au Palais de Koulouba, une délégation russe conduite par le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU ; et le Ministre des Mines, M. Amadou KEÏTA. Cette mission comprenait notamment Dr Alexey KOYLIKOV, Directeur des relations internationales à la Direction Panafricaine de la Russie, et M. SIMYON, membre du Conseil d’administration de la société SORMA. Au sortir de l’audience, Dr Alexey KOYLIKOV a salué « l’accueil chaleureux » du Président de la Transition et a souligné la volonté commune de Moscou et Bamako de consolider leurs relations économiques et stratégiques. « Notre objectif est de discuter des questions concernant la distribution des produits pétroliers, de l’engrais et du blé dans le cadre de la coopération entre la Russie et l’Afrique », a-t-il déclaré. Selon ses explications, les discussions avec le ministère malien de l’Économie et des Finances portent sur la livraison mensuelle de 160 000 à 200 000 tonnes de produits pétroliers destinés à soutenir l’économie malienne. Dr KOYLIKOV a surtout insisté sur la dimension fraternelle du partenariat entre le Mali et la Russie : « C’est l’Afrique, surtout le Mali. C’est un pays ami, un pays allié de la Russie. Nous sommes ici pour soutenir un partenaire stratégique et poursuivre l’esprit de coopération hérité de l’Union soviétique ». De son côté, M. SIMYON, représentant de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (Sorem-Mali SA), a fait le point sur l’avancement du projet de raffinerie d’or du Mali.  « Nous avons eu une audience avec le Président de la Transition pour faire le compte rendu de l’état d’avancement du projet. Cette semaine, deux réunions de travail ont eu lieu avec les nouveaux membres du conseil d’administration désignés par l’État malien. Les progrès sont réels et encourageants », a-t-il indiqué. Il a également annoncé la tenue prochaine, en novembre, du premier conseil d’administration officiel de la société de raffinerie en présence de la délégation russe au complet. Cette audience illustre la profondeur du partenariat stratégique Mali-Russie, qui s’étend désormais au-delà du domaine militaire pour englober les secteurs énergétiques, agricoles et miniers. Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des alliances, le Mali consolide ainsi sa souveraineté économique tout en s’appuyant sur des partenariats « mutuellement bénéfiques ».

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Visite du Président Bah N’DAW en Algérie : Les jalons d’une dynamisation des relations tant attendue

Mali – Algérie : Une coopération exemplaire ! La République du Mali et la République Algérienne Démocratique et Populaire entretiennent de très longues années d’amitié liée à l’histoire et à la géographie. Les deux pays se partagent 1 329 km de ligne frontalière entièrement bornée depuis 1985 et entretiennent des relations privilégiées de coopération étoffées sur les liens de fraternité et de bon voisinage. Sur le plan sécuritaire, avec son corollaire de porosité des frontières et d’assaut terroristes multiformes, l’Algérie a toujours joué un rôle d’interface et stratégique pour le Mali. C’est elle qui a coordonné avec tact les négociations ayant abouti à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger. C’est également elle qui dirige le Comité de suivi dudit Accord. Les grands efforts menés par l’Algérie pour assurer le retour et le maintien de la stabilité au Mali ne sont plus à démontrer. Le Comité de Suivi de l’Accord (CSA), placé sous l’égide de l’Algérie comme Chef de File de la Médiation internationale, n’a ménagé aucun effort pour maintenir l’équilibre de ce processus. Sous le leadership de l’Algérie, les partenaires de l’Accord issu du processus d’Alger se sont réunis pour la première fois, en mi-février 2021, dans la ville de Kidal. L’Algérie soutient le processus de la Transition au Mali et accompagne la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition et l’opérationnalisation des actions retenues dans la feuille de route actualisée pour diligenter la mise en œuvre de l’Accord pendant la période de la Transition. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, l’Algérie a accordé une aide humanitaire en 2020 au Mali, composée essentiellement de 90 tonnes de denrées alimentaires et de produits de protection contre le coronavirus. La visite d’Amitié et de Travail de 72 heures du Président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW à Alger, ce dimanche 14 mars 2021, intervient après la tenue à Bamako en février dernier de la 14è session du Comité mixte Mali-Algérie chargé du suivi de la coopération militaire et technique. L’ordre du jour de cette session était la coopération bilatérale et la relance du processus de paix au Mali. La visite de SEM Bah N’DAW intervient également quelques semaines après que le Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie, a été reçu par les plus hautes autorités du Mali. Il a été question des relations bilatérales et des perspectives de leur renforcement, outre les voies susceptibles d’accélérer la cadence de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et de Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Cette visite a permis d’aborder les relations bilatérales et les modalités de faire progresser le processus de paix et de réconciliation que l’Algérie accompagne et soutient. Au cours de sa visite, le Chef de la diplomatie algérienne avait assisté à la cérémonie de la signature du mémorandum d’entente pour un partenariat avec l’Ecole de Maintien de la Paix (EMP) au Mali. Cette visite, la troisième de M. BOUKADOUM depuis les changements politiques survenus au Mali le mois d’août 2020, s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à promouvoir les relations bilatérales et à donner un élan au processus de paix dans ce pays voisin. Les jalons d’une dynamisation des relations tant attendue Au nombre des points qui feront l’objet d’échanges lors de la visite de SEM Bah N’DAW : la Relance du Conseil d’Affaires Algéro-Malien, la Relance du Processus d’attribution de la 4ème Licence mobile et la Relance des activités de recherche pétrolière sur le bloc du Bassin de Taoudéni. Aussi, la visite permettra d’aborder la situation de la diaspora malienne, laquelle aspire à de meilleures conditions de vie en Algérie. Il faut signaler que la Communauté malienne en Algérie est évaluée à 7 000 personnes et vit majoritairement dans la partie méridionale du pays (Tamanrasset, Adrar, Ghardaïa, Bechar) et à Alger. Au-delà de l’opportunité du tête-à-tête franc que le Président Bah N’DAW aura avec son homologue, le Président de la République démocratique et populaire d’Algérie, M. Abdelmadjid TEBBOUNE, deux thématiques majeures meubleront la visite de travail du Chef de l’Etat : la Paix et la Sécurité. La visite du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, permettra de faire le point de la coopération entre l’axe Bamako-Alger et posera les jalons d’un renforcement des priorités de cette coopération. C’est une grande visite à la mesure des deux nations. Un des objectifs phares recherchés c’est la contribution de l’Algérie dans le processus d’accélération du processus de stabilisation du Mali. Il sera question des relations bilatérales, la situation internationale, la question libyenne, et celle des frontières… Au regard des enjeux sécuritaires et économiques du moment, fallait-il que les deux Chefs d’Etats se rencontrent. Sur la question du Sahara occidental, le Mali réaffirmera sa position qui est identique à celle des Nations unies. Le Président Bah N’DAW marquera sa disponibilité pour le renforcement des relations entre les deux pays et soulignera la nécessité d’une étroite collaboration entre les deux pays dans tous les domaines de coopération, y compris la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée, notamment le terrorisme. Il renouvellera les remerciements de notre pays à l’Algérie pour tous les efforts consentis pour le retour et la consolidation de la Paix au Mali.  Il convient de signaler que la coopération entre le Mali et l’Algérie souffre suffisamment de la crise sécuritaire que vit le Mali dans les régions du Nord du Mali. Le défi à relever réside dans l’engagement des deux Etats et le dynamisme des ministères sectoriels à mettre en œuvre : – La Grande Commission Mixte de Coopération Mali-Algérie – Le Comité Bilatéral Stratégique Maliano-Algérien – Le Comité bilatéral Frontalier Maliano-Algérien – La Commission Mixte de Sécurité Maliano-Algérienne

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CREATION DE LA BANQUE CONFEDERALE : le Président de l’AES reçoit les Ministres de l’Economie et des Finances de l’Alliance

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat, Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a reçu ce jeudi 11 décembre 2025 une délégation ministérielle de haut niveau venue finaliser un chantier stratégique : l’opérationnalisation de la Banque confédérale pour l’investissement et le développement (BCID-AES). Conduite par le Ministre malien de l’Économie et des Finances, M. Alousseni SANOU, la délégation regroupait également le ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO, ainsi que le Premier Ministre nigérien et Ministre des Finances, Ali Lamine ZEINE. Tous ont fait le déplacement à Bamako dans le cadre de la réunion des Ministres des Finances de l’AES, consacrée à la naissance effective de la BCID-AES. L’audience de cet après-midi avait pour objectif de présenter au Chef de l’État les résultats des travaux techniques menés ces derniers mois et obtenir les orientations finales pour lancer officiellement la nouvelle institution financière. Selon le Ministre burkinabè Aboubakar NACANABO, porte-parole de la délégation, les travaux ont abouti à une étape structurante : « Ce matin, nous avons travaillé à valider les statuts de la banque. Nous avons procédé à la signature des statuts, ce qui marque la création de la Banque confédérale pour l’investissement et le développement ». Cette validation ouvre la voie à la phase opérationnelle. La BCID-AES se veut un levier essentiel de financement au service des projets structurants, de l’intégration sahélienne et de la souveraineté économique des trois États. Décrite comme un instrument stratégique, la future banque aura vocation à mobiliser des ressources souveraines et à financer des projets hautement prioritaires tels que les infrastructures routières et le désenclavement, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’énergie et les interconnexions régionales, ainsi que l’appui aux projets privés adossés aux priorités nationales. Le ministre burkinabè a saisi l’occasion pour expliquer l’impact attendu de cette banque. « Grâce à cette banque, nous allons pouvoir réaliser des projets structurants… au profit de nos populations. Les orientations étaient claires : des projets impactants, qui nous permettent de rester sur la ligne de la souveraineté tracée par nos trois Chefs d’État », a-t-il déclaré.  Le capital social de la BCID-AES a déjà été validé par le Conseil des Gouverneurs, composé des trois Ministres des Finances. Une partie de ce capital est déjà libérée par les États fondateurs, et un prélèvement confédéral contribuera à l’alimenter durablement. La nomination des dirigeants de la banque constitue la prochaine étape. Une fois les organes en place, la BCID-AES pourra lever des financements additionnels pour amplifier sa capacité d’investissement. La banque pourra également financer des projets portés par des entreprises, à condition qu’ils soient proposés par l’un des États membres. L’audience a permis, selon les Ministres, d’obtenir des orientations précises du Président de la Confédération, le Général d’Armée Assimi GOÏTA concernant la vocation stratégique de la BCID-AES. L’institution devra servir de bras financier à l’intégration sahélienne et accompagner les projets destinés à renforcer la souveraineté des trois pays, tant sur les plans économiques qu’infrastructurel. « Toutes les actions que nous menons, ce sont des actions pour les populations », a précisé le Ministre burkinabè.

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