Remise de moyens d’opérations par le Président de la Transition: Une lueur d’espoir de plus au sein des troupes

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Dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des forces armées Maliennes, la ville garnison de Kati a abrité ce vendredi 3 Décembre 2021, la cérémonie officielle de remise d’armements et de moyens roulants, sous la haute présidence de Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef Suprême des Armées.
L’événement a enregistré la présence du Premier ministre Chef du Gouvernement, du Président du Conseil National de Transition, du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants et de certains membres du gouvernement ainsi que plusieurs autres personnalités Civiles et militaires. Un geste fort qui en dit long sur la volonté du Président de la Transition de lutter contre le Terrorisme et le banditisme transfrontalier, mais aussi et surtout à œuvrer pour la restauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Cet important lot de matériels roulants, d’équipements militaires reçu par le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants à travers le Chef d’état-major général des Armées, des mains du Chef Suprême des Armées qui, faut-il le rappeler équivaut à la dotation de 16 Compagnies, soit quatre (4) Groupements Tactiques Interarmes (GTIA), composés de véhicules tactiques de combat (KIA et Mengshi), d’engins blindés, de camions logistiques, d’ambulances et d’armes individuelles et collectives.
Selon le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio CAMARA, cette remise de matériels roulants et d’équipements militaires atteste de l’engagement permanent du Chef Suprême des Armées à doter nos vaillantes troupes d’équipements adaptés à la menace. « C’est le défi majeur pour l’ensemble des Maliens », a aussi indiqué le Colonel Sadio CAMARA dans son intervention avant d’ajouter que ce défi doit être relever vaille que vaille pour « rendre accessible un avenir riche de belles promesses et redonner confiance à ces millions de Maliennes et de maliens, qui face à la barbarie humaine ne cessent de se battre pour préserver leurs libertés, leurs cultures, leurs dignités, leurs identités souvent jusqu’au sacrifice ultime », a-t-il poursuivi. Une opportunité pour le Colonel Sadio CAMARA de faire remarquer que les Forces de Défenses et de Sécurité du Mali contribuent sans relâche à l’exécution du plan d’action du Gouvernement, présenté le 30 juin 2021 par le Premier ministre et validé par le Conseil national de Transition, suivant la vision du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées.
Considérant que le renforcement de la sécurité est l’un des axes prioritaires du Gouvernement, et que la Sécurité passe par une mise à la disposition de l’armée, de moyens humains et matériels adéquats afin de répondre aux impératifs opérationnels, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a rappelé les propos du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, en ces termes; « Vu ce que les forces de et de Sécurité maliennes accomplissent avec le strict minimum, aucun sacrifice n’est de trop pour les doter du maximum.»
À la hiérarchie militaire et aux troupes, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants a déclaré compter sur l’utilisation judicieuse et efficace des équipements et moyens roulants désormais mis à leur disposition.

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Assises nationales de la Refondation: Soutien des regroupements politiques et de la société civile au Chef de l’État

Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a débuté la semaine par une série d’audiences accordées à des regroupements de partis politiques ainsi que de la société civile, lundi 22 novembre 2021. Au menu des échanges : les Assises nationales de la Refondation et la situation socio-politique et sécuritaire du pays. Dans la matinée du lundi 22 novembre 2021, le Président de la Transition a reçu l’Alliance pour une Transition Intelligente et Réussie (ATIR), conduite par son Président, le Pr Younouss Hameye Dicko, au Palais Présidentiel de Koulouba, pour échanger à propos du contexte socio-politique, des défis auxquels le Mali est confronté et de la tenue prochaine des Assises Nationales de la Refondation. Le Pr Younouss Hameye Dicko a remercié le Président de la Transition pour son implication personnelle dans le cadre de la décrispation politique dans notre pays et pour son grand sens de l’écoute pour que les Maliens de tous bords puissent enfin se retrouver autour de l’essentiel, c’est-à-dire le Mali. Il a aussi exprimé la volonté de l’Alliance pour une Transition Intelligente et Réussie de participer pleinement aux Assises Nationales de la Refondation. A la suite de l’ATIR, c’était au tour du Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FSDR), ainsi que le mouvement « Retrouvons ce qui nous unit ». Respectivement conduits par Oumar H DICKO et Moulaye Oumar HAIDARA, d’être reçus le Président de la Transition. Les deux regroupements ont partagé avec le Chef de l’État leurs appréciations de la gestion du pays par les autorités de la Transition. Ils ont également affirmé leur volonté de participer aux Assises nationales. Saluant les efforts fournis dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’impunité, Oumar H DICKO a exhorté à la sécurisation du pays avant de songer aux élections. Quant au mouvement « Retrouvons ce qui nous unit », celui-ci se dit attaché à toutes les initiatives permettant aux Maliens de se parler. Tous les hôtes du jour ont demandé au Président GOÏTA de veiller à l’inclusivité du processus des Assises nationales. Selon Moulaye Oumar Haïdara, Président de « Retrouvons ce qui nous unit », le Chef de l’État se trouve déjà « dans cette dynamique, puisqu’il a décidé lui-même de rencontrer les formations politiques, d’échanger avec elles, et d’apaiser le climat social et politique ». À propos, Oumar H DICKO du FSDR déclare : « Nous avons pensé que le processus de rencontre avec les forces politiques et les forces vives est une très bonne idée et que le dialogue doit être permanent ». Dans l’après-midi, le Chef de l’État a reçu le Regroupement des partis politiques Non-alignés ainsi que le Mouvement « Yèrèwolo debout sur les Remparts », autour des mêmes actualités du pays. S’agissant des Assises nationales, tous les invités ont unanimement salué l’initiative et se sont engagés à y prendre part. « Notre position est claire. Les Assises visent à trouver des solutions aux préoccupations des Maliens et nous allons aider les autorités à trouver ces solutions », s’est engagé le Coordinateur du Regroupement des Partis politiques Non-alignés, Aboubacar DIALLO. « Quand on parle de démocratie, il s’agit d’évoluer avec le peuple. Pour ce faire, il faut être en contact avec lui et être capable de connaître ses vraies aspirations », a souligné Siriki KOUYATÉ, Porte-parole du Mouvement Yèrèwolo debout sur les Remparts. Selon ce mouvement, il faut certes un retour à l’ordre constitutionnel, mais ce retour doit être sécurisé afin d’éviter au nouveau Président démocratiquement élu de faire face à des menaces supplémentaires. Le Mouvement Yèrèwolo invite donc les Maliens à se mettre ensemble afin d’avancer. Selon Siriki KOUYATÉ, ces Assises offrent le meilleur cadre d’échanges ; « Nous pensons que ces Assises peuvent être une porte de sortie pour le Mali », a-t-il conclu.

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CAN Cameroun 2022: le Président de la Transition a remis le drapeau national aux Aigles Seniors

L’équipe nationale senior de football a été reçue, ce mardi 28 décembre 2021, par le Président de la Transition, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, dans la salle des banquets de Koulouba. Venus demander les bénédictions du Père de la Nation, les Aigles seniors ont remis deux maillots au Chef de l’État. Tous griffés à l’effigie du Président GOÏTA. En retour, le Père de la nation a remis au capitaine de l’équipe le Drapeau National. À travers ce geste, le Président de la Transition envoie un message clair aux jeunes joueurs. Ils les engagent à redonner espoir aux Maliens en ramenant cette 33e Coupe d’Afrique des Nations. Le Chef de l’État indique ainsi à l’équipe nationale qu’elle peut être l’une des précurseurs du « Mali Kura » dont tous les Maliens aspirent. « C’est pendant les moments difficiles que nous reconnaissons les vrais citoyens. Vous êtes appelés à redonner espoir au peuple malien à travers le sport », a souligné le Président GOÏTA. Cette rencontre, selon les précisions du Président de la Fédération malienne de Football, est une tradition au Mali. « Lorsque nous devons nous déplacer au nom de l’État, nous battre au nom de l’État, il est de coutume que nous venions demander les bénédictions du Père de la Nation », a-t-il expliqué. Il a également saisi l’occasion pour remercier le Président de la Transition pour les efforts consentis au profit du secteur sportif malien. Depuis 30 ans, le football malien n’a bénéficié d’autant d’assistances que sous la Transition conduite par le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a précisé le Président de la Fédération malienne de football. Pour sa part, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa AG Attaher, a témoigné aussi l’engagement du Président GOÏTA pour rehausser le domaine du sport. Comme exemple, il a évoqué surtout la prise en charge des infrastructures sportives du Mali. Aussi a-t-il souligné la qualification du Mali depuis la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations ainsi que sa participation au match éliminatoire de la coupe du monde. Bien que n’étant pas encore qualifié, le Président de la Fédération a exprimé les sentiments qui l’animent. Parce que cela est une première dans l’histoire. Le Mali est l’une des rares Nations dans le monde à jouer ces éliminatoires sans encaisser un seul but. « C’est un signe des temps », a-t-il déclaré avant de rappeler aux jeunes joueurs qu’en leur confiant le drapeau national, le Chef de l’État leur confie non seulement l’honneur du Mali, mais aussi leur témoigne l’accompagnement de toute la Nation. « Nous allons nous battre corps et âme pour rapporter cette coupe », a promis le capitaine de l’équipe, Hamari TRAORE.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 JUIN 2023 CM N°2023-26/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances. 1. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnances, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 03 avril 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’octobre 2023. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics. Le Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics. Après plusieurs années de fonctionnement, le centre est confronté à des difficultés liées, notamment : – à la concentration des activités du Centre autour des prestations génératrices de revenus en sous-traitance avec les bureaux d’études et les entreprises ; – à la timide réalisation des programmes de recherche due à l’insuffisance de moyens financiers et humains ; – à la non implication du Centre à la vérification de la qualité et de la conformité des matériaux de construction importés et fabriqués localement ; – à la non implication du Centre dans les projets d’envergure nationale ; – à l’insuffisance d’équipement adéquat pour l’exécution de ses missions. Par ailleurs, l’adoption de la Loi n°2019-048 du 24 juillet 2019 régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics et du Décret n°2022-075/PT-RM du 17 février 2022 fixant les conditions de qualification et de classification des laboratoires spécialisés dans les études géotechniques, au contrôle de qualité des sols et des matériaux de construction exige d’adapter le cadre législatif et réglementaire du Centre au nouveau contexte institutionnel. Les présents projets de texte sont adoptés dans ce cadre. Ils redéfinissent les missions du Centre et l’érigent en laboratoire de référence national en lui assignant de nouvelles attributions, entre autres : – la vérification de la qualité des matériaux de construction et leur mise en œuvre pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures ; – la contribution au contrôle et à la surveillance des travaux neufs et d’entretien du secteur du bâtiment et des travaux publics pour s’assurer du respect des normes, favoriser la maîtrise des délais contractuels ; – la vérification de la qualité des matériaux conventionnels de construction avant leur mise sur le marché pour contraindre les producteurs et importateurs au respect des caractéristiques normatives et contribuer à la prévention des risques d’effondrement ou de vieillissement précoce des infrastructures ; – l’élaboration de la carte géotechnique du Mali. 3. SurlerapportduministredesMines,del’Energieetdel’Eau,leConseildes Ministres a adopté : – un projet de loi portant Code minier en République du Mali ; – un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. La Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : – le respect de la souveraineté du Mali ; – le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; – la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019. L’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 a apporté plusieurs innovations. En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement sur : – la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; – le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières ; – l’insuffisance des moyens de contrôle de l’Etat sur l’exploitation minière ; – les procédures d’ouvertures de comptes offshores ; – la non prise en compte dans la législation minière du traitement de minerai par péage ; – les contraintes liées à un système de convention d’établissement unique qui couvre la phase de recherche et la phase d’exploitation ; – les prises d’engagements par l’Etat sur l’exploitation avant même la découverte du gisement ; – la faiblesse des textes nationaux par rapport au contenu local. Les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la

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