Refondation : restitution de l’avant-projet de Constitution aux partis politiques et à la société civile

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La restitution de l’avant-projet de Constitution par la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CNRC) se poursuit. Ce lundi 24 octobre 2022, la CRNC a rencontré, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), les partis politiques et les organisations de la société civile pour la présentation de cet avant-projet.
Dr Brahima FOMBA, membre de la Commission, chargé de la présentation de l’avant-projet de Constitution, lors de cette cérémonie de restitution, a donné des précisions sur des innovations majeures contenues dans ce document. Parmi ces changements marquants, il a évoqué la question de la promotion des langues nationales, celle de l’exploitation des ressources naturelles qui doit désormais tenir compte de l’environnement et des générations futures.
Aussi les innovations opérées au niveau de l’organisation de l’élection présidentielle, de l’entrée en fonction du Chef de l’État jusqu’à la possibilité de destitution du Président de la République, ont été évoqués par le constitutionnaliste, qui précise que la procédure de destitution intervient comme une sanction contre le Président de la République qui aura violé son Serment.
Plusieurs autres innovations opérées dans l’avant-projet ont été mentionnées par Dr Brahima FOMBA, notamment la suppression de certaines institutions, la limitation du nombre de membres du Gouvernement, la procédure de destitution du Président de l’Assemblée nationale.
Les représentants de la classe politique et de la société civile ont reçu chacun un exemplaire de l’avant-projet. Une occasion pour eux de remercier et saluer la CRNC pour la diligence dans le travail accompli. Ils ont également émis des observations sur des points du document tout en rassurant la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution de leur accompagnement dans ce processus important de la vie de la nation malienne.
Ces travaux de restitution ont pris fin par une séance de photo de famille.

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SIGRH : le Premier ministre et quatre membres du gouvernement à l’écoute du Président de la Transition

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu ce lundi 25 août 2025 le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de division Abdoulaye MAÏGA, accompagné du ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, du ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que du ministre du Travail et de la Fonction publique. Cette audience intervient dix jours après la remise officielle au Président de la Transition du rapport relatif au projet de Système intégré de gestion des ressources humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (SIGRH). Au centre des échanges lors de l’audience : les recommandations formulées dans ledit document. À l’issue de la rencontre, au nom de la délégation ministérielle reçue, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a indiqué que le Chef de l’État a instruit la mise en place rapide d’un mécanisme pour assurer l’exécution correcte des recommandations issues du rapport du SIGRH. Concernant la situation des fonctionnaires fictifs mentionnés dans le rapport, en plus du délai de grâce de trois mois accordés pour leur identification, le Chef du Gouvernement a affirmé avoir reçu d’autres instructions à leur sujet, qui seront dévoilées dans les jours à venir par les ministres concernés. Il est important de rappeler que le rapport du SIGRH révèle que 36 151 agents ne se sont pas présentés, représentant 4,57 % de la masse salariale, soit un manque à gagner estimé à 48,28 milliards de FCFA par an.

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Conseil Supérieur de l’Agriculture : Le Président Bah N’DAW annonce la Campagne 2021 sous de bons auspices

Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, a présidé, ce mardi 30 mars 2021, les travaux de la 11ème session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA). Cette session qui marque le lancement de la Campagne agricole 2021-2022 et qui a mobilisé dans la salle de banquet du Palais présidentiel l’ensemble des acteurs du monde agricole, était placée sous le signe du slogan : « Exploitons nos potentialités naturelles, garantie d’une agriculture émergente ». Le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Mahmoud Ould MOHAMED a, d’entrée de jeu, exposé le Plan triennal de campagne agricole et évoqué les difficultés rencontrées lors de la campagne agricole 2020. Il a rappelé que son Département inscrit son action dans le cadre de la Loi d’Orientation agricole, la Feuille de route de la Transition sans oublier le contexte sanitaire très marqué par la pandémie du Covid-19. A propos des menaces diverses sur le patrimoine foncier agricole, le Ministre Ould MOHAMED a décidé d’y mettre fin. Il s’est dit très favorable à la réhabilitation des sols pour booster la productivité, la formation des paysans, et celle des jeunes et les femmes dans le cadre de l’utilisation efficiente des pesticides. Le Ministère de l’Agriculture misera également, pour la campagne 2021-2022, sur une hausse des productions pour le riz, le maïs, le blé, le mil, le sorgho et le fonio. Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Sanoussy Bouya SYLLA a plaidé pour l’intervention personnelle du Chef de l’Etat pour dispenser les agriculteurs du paiement de la redevance eau dans les localités où l’agriculture est affectée par l’insécurité. Il a réclamé aussi pour la production animale, végétale et halieutique davantage de subventions de l’Etat. Le Président de l’APCAM a enfin invité les hautes autorités à soutenir sa faîtière et l’aider à mieux assurer la défense des intérêts du monde rural. « l’APCAM dans son élan de refondation mettra le coton au coeur de sa préoccupation pour redonner au Mali sa place de 1er pays Producteur de l’Afrique », a promis M. SYLLA. Le Président Bah N’DAW a salué les résultats engrangés à l’issue de la dernière campagne. Ce, « malgré les défis sanitaire et sécuritaire auxquels le pays est confronté ». Et de poursuivre : « Je salue tous les efforts qui ont permis malgré les nombreuses contraintes d’engranger des résultats tangibles ». Le Président de la Transition a rassuré du maintien de la subvention aux profits des producteurs : « Assortie d’une bonne gestion, la subvention peut à coup sûr améliorer la production agricole. J’instruis le Ministère de l’Agriculture de prendre les dispositions afin de rendre les intrants accessibles et à temps « . En conclusion, le Chef de l’Etat a remercié spécialement l’ensemble des acteurs et Partenaires techniques et financiers pour leurs engagements pour l’essor de l’Agriculture au Mali.

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Lancement du Projet de Rédaction de l’Histoire Militaire du Mali

Le ministre conseiller à la Sécurité nationale, le Général de Division Yamoussa CAMARA, a présidé, le mardi 13 février 2024, la cérémonie de lancement du projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali. Ce projet ambitieux vise à retracer l’évolution de l’histoire militaire du Mali depuis les grands empires jusqu’à nos jours, dans le cadre de la refondation de notre système de défense. Dans le cadre de la refondation du système de défense du Mali, conformément à la vision du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef suprême des Armées, le Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité Nationale (SPCSN), sous la direction du ministre-Conseiller à la Sécurité Nationale, le Général de Division Yamoussa CAMARA, a initié le projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali. Ce projet, présidé par le Professeur Doulaye KONATE, ancien ministre, vise à produire un ouvrage de qualité scientifique retraçant l’histoire militaire du Mali, depuis le IVe siècle jusqu’à nos jours. Les travaux, d’une durée d’une année, impliquent un comité de pilotage composé d’éminents historiens maliens, tant civils que militaires. Les thèmes abordés couvriront divers aspects, de l’organisation militaire des empires et royaumes jusqu’à la période coloniale, en passant par la conquête coloniale et l’exploitation économique des territoires. Le Pr KONATE souligne l’importance de consulter des sources variées, écrites et orales, en menant des recherches sur l’ensemble du territoire malien ainsi qu’à l’étranger, notamment dans les archives du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de l’Algérie, de la Turquie et des bibliothèques européennes. « Des missions iront dans ces pays pour y mener des recherches approfondies et méthodiques », promet Pr KONATE. Le Général de Division Yamoussa CAMARA souligne que l’objectif va au-delà d’un exposé chronologique des faits. Il insiste sur la nécessité d’écrire l’histoire militaire en tenant compte de l’aspect genre et de la dimension socio-ethnique des forces armées et de sécurité. L’ambition est de parvenir à une Armée nationale reflétant la diversité sociale du Mali, conformément aux dispositions de la Loi fondamentale. L’histoire militaire est un élément fondamental de l’éducation et de la formation continue des soldats en vue de la nécessaire refondation de l’outil de défense de notre pays. Au-delà du retour d’expérience, l’histoire militaire du Mali donnera au citoyen en uniforme, à chaque niveau de grade ou de responsabilités, une capacité à réfléchir et à agir dans les circonstances les plus difficiles, dans un métier où la mort est une hypothèse de travail parmi d’autres.

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