Refondation : restitution de l’avant-projet de Constitution aux partis politiques et à la société civile

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La restitution de l’avant-projet de Constitution par la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CNRC) se poursuit. Ce lundi 24 octobre 2022, la CRNC a rencontré, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), les partis politiques et les organisations de la société civile pour la présentation de cet avant-projet.
Dr Brahima FOMBA, membre de la Commission, chargé de la présentation de l’avant-projet de Constitution, lors de cette cérémonie de restitution, a donné des précisions sur des innovations majeures contenues dans ce document. Parmi ces changements marquants, il a évoqué la question de la promotion des langues nationales, celle de l’exploitation des ressources naturelles qui doit désormais tenir compte de l’environnement et des générations futures.
Aussi les innovations opérées au niveau de l’organisation de l’élection présidentielle, de l’entrée en fonction du Chef de l’État jusqu’à la possibilité de destitution du Président de la République, ont été évoqués par le constitutionnaliste, qui précise que la procédure de destitution intervient comme une sanction contre le Président de la République qui aura violé son Serment.
Plusieurs autres innovations opérées dans l’avant-projet ont été mentionnées par Dr Brahima FOMBA, notamment la suppression de certaines institutions, la limitation du nombre de membres du Gouvernement, la procédure de destitution du Président de l’Assemblée nationale.
Les représentants de la classe politique et de la société civile ont reçu chacun un exemplaire de l’avant-projet. Une occasion pour eux de remercier et saluer la CRNC pour la diligence dans le travail accompli. Ils ont également émis des observations sur des points du document tout en rassurant la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution de leur accompagnement dans ce processus important de la vie de la nation malienne.
Ces travaux de restitution ont pris fin par une séance de photo de famille.

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Le Président GOITA félicite de nouveaux Ambassadeurs

Quatre (4) Ambassadeurs ont présenté, jeudi 5 août 2021, leur lettre d’accréditation au Chef de l’État, SE le Colonel Assimi GOITA. Il s’agit de SEM Chikezie Ogbonna NKWACHUKWU de la République fédérale du Nigeria, SEM Inger Kristina KÜHNEL du Royaume de Suède, SEM Napoléon Abdoulai de la République du Ghana, et SEM Stefano Antonio DEJAK de la République italienne. Le Président de la transition a félicité les nouveaux diplomates tout en les rassurant l’hospitalité du peuple malien. C’était lors d’une cérémonie solennelle, organisée à cet effet, dans la salle des banquets du Palais de Koulouba.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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ECOLE NATIONAL DE LA POLICE 27 10 2023-17 - Grande

Sécurité et défense : Sortie de la 18ème promotion des Elèves Commissaires de la police nationale  

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a présidé, ce vendredi 27 octobre 2023, la cérémonie de baptême de la 18ème promotion des élèves commissaires de police. Cette cérémonie s’est déroulée à l’École nationale de Police « Amadou Touré dit Ghandi » et a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition ainsi que le Chef d’État-major général des Armées. La 18ème promotion des Commissaires de police portera désormais le nom de « feu Inspecteur Général Alioune Badra Diamouténé ». Ils sont au total 232 nouveaux commissaires, dont 34 personnels féminins, à avoir relevé le défi de sept mois formation pour mériter d’être propulsés à la tête de nouvelles de commandement. Lors de la cérémonie, les nouveaux commissaires ont reçu leurs épaulettes et leur sabre, « symbole du commandement et de la galanterie » des officiers. Avec une moyenne de 15,10/20, le Commissaire Soungalo Oumar DIARRA s’est distingué Major de la promotion feu Inspecteur général Alioune Badara DIAMOUTENE, témoignant ainsi de sa constance, de son assiduité et de sa détermination dans l’instruction. Peu avant la prestation de serment par les récipiendaires, le Contrôleur principal de Police Issa FOMBA, Directeur du Centre de la Formation spéciale, a donné lecture de la biographie du parrain avant de prodiguer quelques conseils aux nouveaux commissaires quant à l’exécution efficace de leurs missions quotidiennes. Le serment prêté contient en substance, l’engagement des promus, face au drapeau national et au Chef de l’Etat, à respecter et à faire respecter les lois, à préserver l’image de la police nationale, à servir avec loyauté et dévouement la nation, à servir les intérêts des citoyens et à n’utiliser, enfin, la force que pour le service de la nation. Le Directeur Général de la police nationale a profité de cette occasion pour remercier le Chef de l’État pour ses efforts constants visant à améliorer les conditions de vie et de travail des Forces de Défense et de Sécurité. Il a souligné que la formation des élèves commissaires avait intégré le nouveau paradigme de l’environnement sécuritaire, en leur fournissant de nouvelles connaissances et compétences, notamment en matière de déploiement sur les théâtres d’opération. Le Contrôleur général de Brigade Soulaïmane TRAORE a rappelé les nombreuses activités menées par la police dans le cadre de la sécurisation du territoire national grâce à la modernisation de ses moyens d’intervention. Poursuivant, il a souligné que « la lutte contre la criminalité n’autorise aucun répit » et a exhorté les nouveaux commissaires à rester vigilants. Le Directeur général a également mentionné les efforts considérables du Président de la Transition pour équiper la police en moyens roulants et pour construire de nouveaux commissariats, une première, selon lui, dans l’histoire du Mali. Le Chef Suprême des Armées a souligné, quant à lui, dans une interview, que la cérémonie de sortie de la 18ème promotion de la police nationale est un grand jour, car elle marque un pas supplémentaire dans le renforcement du dispositif sécuritaire du pays. Il a rappelé que la police est un maillon essentiel de la chaîne sécuritaire et qu’elle interagit le plus avec les populations. Il a encouragé le renforcement des ressources humaines et l’amélioration de la qualité des formations pour que la police puisse être une véritable force d’assistance et de proximité. Le Président de la Transition a salué cette cérémonie en tant que couronnement, car elle marque la première promotion des élèves commissaires après le processus de militarisation de la police, une demande exprimée par le peuple malien lors des Assises nationales de la refondation en décembre 2021, a-t-il rappelé. Il a invité les nouveaux promus à prendre conscience de leurs responsabilités et à assumer leur part de leadership dans la gestion de la sécurité du pays. Il les a encouragés à incarner les mêmes valeurs que leur parrain, feu l’Inspecteur général Alioune Badara DIAMOUTENE. Une minute de silence a été observée lors de cette cérémonie en mémoire de toutes les victimes d’actes criminels et barbares, soulignant ainsi l’importance accordée à la lutte contre la criminalité et au maintien de la paix et de la sécurité dans le pays.

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