Œuvres sociales : Le Président de la Transition offre des vivres aux personnes vulnérables de Tombouctou

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À quelques jours du début du mois sacré du ramadan, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, a offert des provisions à 100 familles vulnérables de la Cité des 333 saints. Au total, ce sont 100 sacs de 50 kg de mil, 100 sacs de 50 kg de riz, 100 cartons de pâtes alimentaires, 100 bidons d’huile de 20 litres et 100 sacs de 50 kg de sucre qui ont été remis aux bénéficiaires, notamment les veuves, les personnes âgées et celles en situation de handicap.
La remise du don a fait l’objet d’une cérémonie à Tombouctou, présidée par le Conseiller spécial chargé des œuvres sociales du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE. Il était accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant le Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed ALI.
Cette initiative du Président de la Transition est un message adressé à tous ses compatriotes : celui de multiplier les dons en faveur des plus démunis pour leur permettre de bien observer la période du ramadan. Les autorités administratives, les chefs coutumiers et religieux de Tombouctou ont exprimé leur gratitude envers le Président GOITA pour son engagement et son sens du partage.

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Visite de travail de SEM Bah N’DAW au Tchad : Dernières concertations avant le 7ème Sommet du G5 Sahel

Le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Bah N’DAW et sa délégation sont arrivés à N’Djamena au Tchad, ce dimanche 14 février 2021, dans le cadre d’une visite de travail et pour prendre part à la 7ème Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel. Pour cette première journée au Tchad, le Président N’DAW s’est rendu à la place des Nations pour honorer la mémoire des soldats tombés au Mali et dans le Sahel en général, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, à travers un dépôt de gerbe de fleurs. C’est l’occasion de rappeler que nombreux sont des soldats tchadiens ayant perdu la vie sur le sol malien. Le dépôt de gerbe de fleurs, faut-il le rappeler, est un moment fort de recueillement et de compassion pour la mémoire des braves soldats, mais aussi, l’expression de reconnaissance et de gratitude du Président de la Transition au nom du peuple Malien. Après le rituel dédié en hommage aux soldats tombés dans les affres du terrorisme, le Chef de l’État et sa délégation se sont rendus au Palais présidentiel où il été reçu en audience par le Maréchal Président Idriss Déby ITNO. Au centre des échanges, entre autres sujets abordés, la consolidation des acquis, une approche stratégique beaucoup plus dynamique et pratique au regard du nouveau tournant de la crise.  

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Message du Président de la Transition SEM Bah N’DAW à la Communauté musulmane du Mali à l’occasion du début du mois sacré de Ramadan 2021

« Mes chers compatriotes, Mes chers coreligionnaires de l’Islam, Notre pays, le Mali, observe depuis ce jour mardi 13 Avril 2021, le mois béni de Ramadan. Ce Mois de jeûne, de prières, d’invocations, de partage par excellence et de communion, est marqué cette année par la situation particulière que vit notre pays ; je veux nommer la pandémie de COVID-19 dont le monde entier est encore en proie. Cette pandémie qui nous a sérieusement ébranlés ces derniers jours. Vous le savez notre pays a connu une recrudescence du nombre élevé de tests positifs à la COVID-19, une situation qui m’a amené à tenir un Conseil Supérieur de la Défense Nationale pour prendre des mesures qui, je l’espère seront efficaces pour mettre fin ou du moins réduire drastiquement le taux de contamination. En cette période de Ramadan pendant laquelle nos mosquées seront des lieux privilégiés de prières collectives, j’exhorte les leaders religieux à continuer la sensibilisation en respectant les mesures barrières de base. J’en appelle à la responsabilité de chacun et de tous. Chacun de nous est d’abord responsable de sa propre sécurité sanitaire. Qu’Allah (SWT) nous protège, accepte nos prières et bénédictions pour nous-mêmes pour nos familles et pour le Mali. Qu’il nous permette de vivre ce mois béni en toute quiétude et nous accorde tous les bienfaits du jeûne. A tous ceux qui nous ont quittés, prions pour le repos de leur âme, ceux qui sont malades, nous prions pour leur prompt rétablissement. Prions Allah le Tout Puissant pour que ce mois de Ramadan soit un mois de tolérance, d’entente, de cohésion, de solidarité et de pardon pour nous. Puissions-nous, nous pardonner les uns les autres. Très bon mois de Ramadan à toutes et à tous ! Que Dieu bénisse le Mali ! » Bah N’DAW Président de la Transition Chef de l’Etat

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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