Sous la Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, les hautes personnalités des Assises nationales de la refondation ont été officiellement installées dans leur fonction. C’était au cours d’une cérémonie solennelle au Palais de Koulouba, dans la salle des banquets, le mardi 26 octobre 2021.
En présence, du Premier ministre accompagné de certains membres du gouvernement et de ceux du cabinet du Président de la Transition, le Panel des Assises nationales de la refondation a été installé.
Composé d’une dizaine de panelistes de grande expérience, l’organe est placé sous la présidence de M. Zéni Moulaye, ancien ministre suivant le Décret N° 2021-0730/PT-RM du 16 octobre 2021 portant nomination des membres de ce Panel.
Selon les précisions du Chef de l’État, l’organisation de ces Assises, qui se tiendront du 20 au 26 décembre 2021, se justifie par « Les maux qui minent notre État et notre société et qui nous ont conduits dans la situation complexe actuelle ». Pour traiter ces maux, il faut, selon lui, « des solutions endogènes et durables », qui ne seront obtenues qu’en donnant « la parole au peuple qui doit, en dernier ressort, déterminer son avenir, ainsi que les voies et moyens pour y parvenir ».
Par ailleurs, le Président de la Transition, n’a pas manqué de rappeler que lesdites Assises sont l’émanation des aspirations profondes du peuple malien et qui sont, entre autres, la sécurité sur l’ensemble du territoire national, la lutte contre la corruption et l’impunité, l’apaisement du climat social et la mise en œuvre des réformes institutionnelles, gage d’élections transparentes et crédibles.
Rappelant le passé glorieux du peuple malien, le Président du Panel des Assises nationales de la Refondation estime qu’aujourd’hui plus que jamais, « l’heure a sonné pour une réflexion approfondie sur la refondation du Mali ».
Pour réussir cette entreprise gigantesque, « Il faut que nous changions nous-mêmes d’abord afin de réussir un grand sursaut national », a-t-il précisé, convaincu que la situation actuelle du Mali est loin d’être une fatalité. C’est plutôt des « vicissitudes de l’histoire ». Il s’agira donc, pour le Mali, de construire une « solution politique pour sortir de l’impasse » en combattant l’adversité pour retrouver sa place dans le concert des Nations.
Rassurant le Chef de l’État sur l’engagement de son équipe, M. Zéni Moulaye déclare : « Nous avons répondu de bonne foi à l’appel de la Nation avec la ferme volonté de faire notre part à travers une contribution de qualité au processus de la refondation qui s’annonce et qui est une nécessité absolue ».
Face aux problèmes existentiels du pays, Zéni Moulaye réconforte les idées du Chef de l’Etat en proposant le recours à des solutions endogènes et à une revalorisation de « nos mécanismes internes les plus pertinents de gestion et de résolution des conflits, sans exclure les apports de nos frères, amis et partenaires extérieurs ».
En portant ainsi le Panel des Assises nationales de la Refondation sur les fonts baptismaux, il reste à espérer que les conclusions qui en découleront serviront de base solide pour l’émergence d’un Mali nouveau.

15e Session du Conseil Supérieur de l’Agriculture : cap sur la souveraineté alimentaire et l’essor du monde rural
Sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, la 15e session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA) s’est tenue ce mardi 6 mai 2025 au Palais de Koulouba. Ce rendez-vous annuel a rassemblé autour du Président du Conseil supérieur de l’agriculture, le Premier ministre, plusieurs membres du Gouvernement dont les Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, ainsi que les représentants de l’APCAM et des principales organisations agricoles du Mali. À l’ordre du jour figuraient le bilan de la campagne agricole 2024, l’état d’exécution des recommandations de la précédente session, les perspectives pour 2025-2027, et les préoccupations majeures des acteurs du monde rural. Dans son allocution d’ouverture, le Président de la Transition a salué la résilience du monde agricole, soulignant que près de 80 % de la population active évolue dans ce secteur, qui contribue à 40 % du PIB national. Malgré les inondations et l’insécurité qui ont impacté les productions, les résultats restent encourageants : plus de 11 millions de tonnes de céréales, 640 000 tonnes de coton graine, près de 97 000 tonnes de viande contrôlée et plus de 113 000 tonnes de poisson. Le Chef de l’État a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner les producteurs via la subvention des intrants agricoles, la mécanisation, le soutien à la pisciculture, à l’élevage et aux exploitations familiales, notamment en facilitant l’accès au crédit, au foncier et aux technologies agricoles. À ce titre, il a annoncé les prix fixés pour la campagne 2025. Le kilogramme de coton graine (1er choix) est fixé à 300 F CFA ; le sac de 50 kg d’engrais minéraux est subventionné à 14 000 F CFA, celui des engrais organiques à 3 000 F CFA ; le kilogramme de semences de maïs hybride à 1 500 F CFA et celui du biostimulant ovalis à 17 500 F CFA. Il a aussi appelé à renforcer la transformation locale, la commercialisation et l’intégration des chaînes de valeur pour un développement inclusif et durable. Cette 15e session du CSA s’inscrit pleinement dans l’agenda de souveraineté de l’AES, avec pour ambition de faire du Mali un pays autosuffisant sur le plan alimentaire et nutritionnel.


