Lutte antiterroriste : Le Président de la Transition réunit ses Chefs militaires pour ajuster la stratégie

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À la suite des événements du 17 septembre dernier, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goïta, Chef Suprême des Armées, a rencontré, ce lundi 23 septembre 2024, les ministres de la Défense et des Anciens Combattants, de la Sécurité et de la Protection Civile, ainsi que les chefs d’États-majors et les Directeurs des services de sécurité pour faire le point sur la situation sécuritaire et donner de nouvelles orientations.
Cette réunion de niveau stratégique s’inscrit dans la lignée des recommandations faites par le Président dans son adresse à la nation le 22 septembre dernier. « Les attaques terroristes survenues le mardi 17 septembre dernier nous rappellent, une fois de plus, l’impérieuse nécessité de demeurer vigilants et de maintenir une posture opérationnelle exemplaire en toutes circonstances », avait-il déclaré.
À l’issue de cette rencontre, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio CAMARA, a précisé que, sur l’initiative et l’instruction de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, cette réunion extraordinaire s’est tenue avec la hiérarchie militaire pour faire le point sur l’évolution de la situation sécuritaire et opérationnelle, avec un lien particulier à la récente attaque terroriste. Cette rencontre a permis de faire un examen exhaustif des dispositifs sécuritaires, de réévaluer la menace et de donner des orientations complémentaires.
Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a réaffirmé son soutien aux dispositifs opérationnels en cours pour faire face à la lutte contre le terrorisme. « Nous sortons satisfaits de cette rencontre qui a permis de comprendre et de voir l’engagement des autorités politiques et militaires pour faire face à ces fléaux. Je profite de l’occasion pour lancer un appel aux populations afin qu’elles continuent à soutenir leur armée dans la mission de sécurisation des personnes et des biens. La lutte contre le terrorisme est une guerre d’usure. Le soutien des autorités et de la population nous permettra de remporter ce combat. Bientôt, ce problème sera un lointain souvenir. », a expliqué le Colonel Sadio CAMARA.
Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants a également profité de l’occasion pour souhaiter un prompt rétablissement aux blessés de guerre et rendre hommage aux disparus en leur souhaitant le repos éternel. Il a rassuré que les otages ne sont pas oubliés et que des dispositions sont en cours pour obtenir leur libération.

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Cérémonie de remise de kits alimentaires et scolaires aux veuves des militaires et paramilitaires de Kati

Dans le cadre de la 29e édition du Mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a dépêché son équipe des œuvres sociales au camp militaire de Kati pour apporter assistance aux veuves et orphelins des militaires et paramilitaires de la région militaire N° 3 de Kati, tombés pour la patrie. Cette cérémonie, organisée en coordination avec le Service social des Armées, s’est déroulée sur la place d’armes de Kati. Elle a vu la présence du Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, ainsi que des autorités communales et des légitimités traditionnelles et coutumières. Le Colonel-major Bréhima SAMAKÉ, Directeur du Service social des Armées, a ouvert la cérémonie par une minute de silence en mémoire des victimes civiles et militaires tombées pour la défense de la patrie. Il a ensuite indiqué la quantité de kits reçus ainsi que sa composition et sa répartition. Il s’agit de 100 sacs de 50 kg de riz, 100 sacs de 50 kg de mil, 20 bidons d’huile de 20 litres, 100 sacs de pâtes alimentaires et 100 kits scolaires. Les kits alimentaires ont été distribués à 100 familles tandis que les kits scolaires, composés d’un sac scolaire, d’un paquet de cahiers, d’une boîte de géométrie ainsi que des stylos, ont été remis à 100 enfants de militaires et de paramilitaires tombés pour la patrie. Mme COULIBALY Fatoumata KEÏTA, Présidente des veuves des militaires et paramilitaires, a ensuite pris la parole en tant que porte-parole des bénéficiaires pour exprimer sa profonde gratitude envers le Président de la Transition. Elle a également formulé des prières pour la paix et la stabilité au Mali. Le Colonel-major SAMAKÉ a rappelé les vertus de la solidarité, exhortant chacun à suivre l’exemple du Président de la Transition. « La solidarité est traditionnellement un devoir social, une obligation réciproque d’assistance et de collaboration gracieuse qui doit exister entre les personnes d’une communauté. Elle constitue une valeur sociale importante dans notre pays, qui unit le destin de tous les hommes les uns aux autres. La solidarité ne doit pas être un acte ponctuel, mais plutôt quotidien », a-t-il souligné. Le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, a tout d’abord remercié le Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire pour sa présence et son accompagnement continu à l’équipe des œuvres sociales. Il a précisé que les kits scolaires remis visent à soutenir les orphelins des militaires et paramilitaires à la veille de cette rentrée scolaire, prévue pour le 4 novembre prochain, soulignant que « les enfants, qui représentent l’avenir du Mali, méritent cet accompagnement de l’État ». Cette intervention a été suivie de la remise symbolique des kits par le Conseiller spécial.

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Le nouveau bureau du CESC reçu à Koulouba : la sécurisation du pays et l’apaisement du climat social au cœur des échanges

Le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 12 Août, le nouveau bureau du Conseil économique, Social et Culturel (CESC). La délégation était conduite par le Président du CESC, Yacouba KATILE. La grogne sociale, la situation sécuritaire du pays, la cohésion sociale, la gestion de la transition pour sa réussite, voilà les grandes lignes de cette rencontre entre le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, et Yacouba KATILE. « Nous avons présenté au Président de la Transition les membres du bureau, et lui avons demandé des conseils et des orientations », a expliqué, à sa sortie d’audience, le président du CESC, Yacouba KATILE. Après la présentation du bureau du CESC, M. KATILE a laissé entendre qu’aujourd’hui, au Mali, le souci fondamental reste la stabilité et la sécurité. Selon lui, cette stabilité et cette sécurité « passent nécessairement par l’engagement de tout le monde à suivre une voie qui puisse nous conduire à la paix ». Il reconnait que son institution, à l’instar d’autres structures, a un rôle capital à jouer dans l’apaisement du climat social. Prenant la parole, le Président de la transition n’a pas manqué de faire comprendre « qu’au niveau du front social, à chaque fois qu’il y a des difficultés, celles-ci se répercutent directement sur la situation sécuritaire ». Il a donc saisi l’occasion pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue. « Ce message du Chef de l’État nous invite tous à agir ensemble afin que nous puissions gérer cette transition au mieux et pouvoir sortir des difficultés qui obstruent la marche de notre pays vers le progrès », a précisé Yacouba KATILE.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

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