Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a lancé le jeudi 1er février 2024 les travaux d’aménagement de la RR9 et des voies stratégiques à Kati, sur le champ d’exercice des FAMa. La cérémonie a été marquée par la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement de Transition. Des partenaires et amis du Mali ont également honoré de leur présence cet événement majeur.
Après les salutations du Secrétaire Général de la mairie de la commune de Kati, Zanga DAOU, qui a souligné l’importance des infrastructures routières pour le développement du Mali, le Président de la Transition a exprimé sa reconnaissance envers les autorités locales, la population, et les partenaires présents. Il a souligné que le projet d’aménagement, comprenant la réalisation de voies en 2×2 voies de plusieurs sections importantes, est conforme à la vision de la Transition concernant la modernisation de toutes les villes et de doter le pays d’infrastructures routières adéquates.
Le Président GOÏTA a également souligné que ces travaux d’aménagement contribueront à assurer la fluidité des accès routiers et garantir la sécurité des usagers. Il a appelé la population à soutenir l’entreprise chargé des travaux et a remercié la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina SISSOKO, ainsi que ses collaborateurs, pour leur engagement dans la concrétisation de ces projets.
Dans son discours, Mme Dembélé Madina SISSOKO, ministre des Transports et des Infrastructures, a salué la mobilisation de la population et l’intérêt porté par le Président de la Transition au projet d’aménagement. Elle a souligné que ce projet, d’un coût global d’environ 95 milliards de F CFA, est entièrement pris en charge par le budget national. Mme le ministre a mis en avant les priorités assignées par le Président de la Transition au développement des infrastructures de transport et a exprimé la détermination du Gouvernement à répondre aux besoins de la population en matière d’infrastructures routières.
Elle a présenté en détail les objectifs du projet, mettant l’accent sur la modernisation des axes routiers, l’amélioration du confort et de la sécurité des usagers, l’accès facile aux hôpitaux du Point G et de Kati, la réduction des temps de parcours, et la diminution des accidents de la voie publique. Mme Dembélé Madina SISSOKO a également souligné l’importance de la contribution des Forces Armées Maliennes à la sécurité du pays, et a remercié toutes les parties prenantes, y compris les autorités locales, les légitimités traditionnelles, et les médias, pour leur engagement en faveur du projet.
Elle a informé que les travaux seront exécutés par l’entreprise COVEC-Mali avec une vigilance accrue sur la qualité et le respect des délais contractuels. Le projet, présenté dans son ensemble, vise à moderniser les axes routiers et à améliorer la qualité de vie des citoyens. Il devrait être réalisé dans un délai de trois ans, contribuant ainsi au développement durable du Mali.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 MARS 2025
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 mars 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. I. A l’entame de la Session, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, a prié pour le repos des âmes des disparus, présenté ses condoléances à leurs familles et formulé des vœux de prompt rétablissement aux blessés, suite aux drames survenus sur les sites d’orpaillage à Kokoyo, village de Danga, Cercle de Kangaba et à Bilalikoto, Cercle de Kenieba. Le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de renforcer les mesures pour éviter les drames humains et environnementaux dans notre pays. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a en outre instruit : 1. l’abrogation des actes de nomination des responsables administratifs directement impliqués dans la survenance desdits incidents : Préfet, Sous-préfets, responsables des Forces de Sécurité (Police, Gendarmerie, Garde), des services locaux des Eaux et Forêts, services d’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances, services subrégionaux de la Géologie et des Mines ; 2. la relecture de certains textes juridiques pour, entre autres, mettre fin à la transaction dans le domaine environnemental, faciliter la récupération des équipements impliqués dans l’orpaillage, et leur affectation au patrimoine de l’Etat ; 3. la suspension des permis d’exploitation des mines artisanales octroyé à des personnes de nationalité étrangère ; 4. le lancement de la procédure de dissolution du Conseil communal de Dabia. II. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de la Convention d’appui budgétaire comprenant un prêt, signé à Bamako, le 26 février 2025, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds du Qatar pour le Développement. Par cette convention, le Fonds du Qatar pour le Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali un appui budgétaire d’un montant de 50 millions de dollars américains, soit 31 milliards 447 millions 500 mille F CFA environ, composé d’un prêt de 45 millions de dollars américains, soit 28 milliards 302 millions 750 mille F CFA environ. Cet appui budgétaire permettra de soutenir les secteurs de l’aide humanitaire, du développement économique et de la santé, notamment la fourniture de denrées alimentaires, la réalisation de points d’eau, la réhabilitation et la construction d’infrastructures et le renforcement des moyens d’action de l’Administration et des Collectivités territoriales. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant Code général des Impôts. Le Gouvernement a adopté la Loi n°2023-040 du 29 août 2023 portant Code minier en République du Mali pour tirer davantage profit de la rente minière. Ce nouveau Code a introduit dans le dispositif minier une convention d’établissement pour la phase de recherche et une autre pour la phase d’exploitation, réduit la période de stabilité du régime fiscal, institué la redevance de la surproduction et la taxation des superprofits, augmenté la participation de l’Etat dans le capital de la société d’exploitation minière et supprimé les exonérations douanières en phase d’exploitation. Il a également introduit la progressivité du taux de la taxe ad valorem et a permis la conclusion des protocoles d’accord entre le Gouvernement de la République du Mali et des sociétés minières. Le projet d’ordonnance, adopté, modifie les article 240 et 425 en vue d’adapter le Code général des Impôts au nouveau Code minier. Cette modification apporte les innovations ci-après : – l’élargissement du champ d’application de l’Impôt Spécial sur Certains Produits aux marbres, aux lingots d’or et aux autres produits miniers ; – la réduction du taux minimal de l’Impôt Spécial sur Certains Produits pour les marbres, les lingots d’or et les autres produits miniers de 5% à 3% ; – l’extension du droit de timbre sur les intentions d’exportations à tous les produits miniers. 3. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret fixant les délais et les modalités de conclusion des conventions entre la Caisse nationale d’Assurance Maladie et les prestataires de santé. Le Gouvernement de la République du Mali a engagé depuis 2003 un processus visant à mettre en place un système de protection social contre le risque maladie au profit de l’ensemble de la population. 3 Le processus a abouti, après la mise en place du Régime d’Assurance Maladie Obligatoire et du Régime d’Assistance Médicale, à l’adoption de la Loi n°2018-074 du 31 décembre 2018 portant institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle. La mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle nécessite un système de conventionnement qui définit clairement les délais et les modalités de conclusion des conventions entre la Caisse nationale d’Assurance Maladie et les prestataires de santé. Ainsi, le Décret n°10-577/P-RM du 26 octobre 2010 fixant les délais et les modalités de conclusion des conventions entre les prestataires de santé et la Caisse nationale d’Assurance Maladie a été adopté pour la mise en œuvre du Régime d’Assurance Maladie Obligatoire. L’application de ce décret a révélé des insuffisances dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie Universelle qu’il convient de corriger pour étendre, notamment la prise en charge à toutes les catégories de travailleurs. Le projet de décret, adopté, permettra d’organiser efficacement la prise en charge de tous les assurés et bénéficiaires du Régime d’Assurance Maladie Universelle. b. un projet de décret portant approbation des conventions types de délégation de gestion dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie Universelle. La Loi n°2018-074 du 31 décembre 2018 portant institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle prévoit la possibilité pour


