Visite de travail du Chef de l’État à Ouagadougou : Dernier virage avant le prochain Sommet du G5 Sahel

Actualités

Son Excellence Monsieur, Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État poursuit sa tournée sous régionale.

Après Nouakchott et Niamey, le Président de la Transition s’est rendu à Ouagadougou au Burkina Faso, ce samedi 13 février 2021.

A la tête d’une importante délégation composée de plusieurs membres du Gouvernement, Son Excellence Monsieur, le Président a été accueilli à l’Aéroport international de Ouagadougou par son homologue burkinabé Rock Marc Christian KABORE.

Après les honneurs protocolaires suivis d’un bref entretien, la délégation s’est rendue au Palais présidentiel pour un tête-à-tête entre les deux Chefs d’État.

De l’importance que revêt la dimension de l’enjeu, un point de presse co-animé par le Ministre des Affaires étrangères de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’extérieur et son homologue malien, aura servi de cadre pour évoquer les défis et exprimer leurs préoccupations, mais aussi et surtout, leurs attentes.

La visite de travail et d’amitié a pris fin autour d’un déjeuner offert au Président de la Transition et à sa délégation au Palais présidentiel du Burkina Faso.

Autres articles qui font l'actualité

Rencontre avec les forces vives de la Nation : Le President GOITA sollicite l’accompagnement des organisations syndicales pour la stabilité du Mali

Le Président de la Transition, Colonel Assimi GOITA continue sa série de rencontres et d’informations avec ses compatriotes. Ce samedi 29 mai 2021, il était face aux organisations syndicales qu’il a reçues dans la salle des banquets du palais de Koulouba. C’était, entre autres, en présence de son Directeur de Cabinet, Capitaine Demba N’DAW. Cette démarche consiste, depuis deux jours, pour le Président de la Transition, à rassurer les maliens en leur donnant les bonnes informations sur les événements du 24 mai dernier. C’est d’abord son Directeur de Cabinet, Capitaine Demba N’DAW qui a entretenu les hôtes du jour des violations de la Charte de la Transition et d’autres actes qui ont conduit aux événements du 24 mai 2021. Il s’agit notamment du manque de consultation et la rétention d’informations sur certains grands dossiers, les difficultés inhérentes à la gestion des préavis de grèves entre le Gouvernement et l’UNTM, le blocage dans le travail gouvernemental, la perte de confiance entre le Gouvernement et l’opinion publique, la dissolution du Gouvernement et la reconduction unilatérale du Premier ministre, l’absence de consultation dans la formation du nouveau Gouvernement, notamment les départements relevant de l’autorité du Vice-président d’alors. « Nous avons agi uniquement pour la stabilité du Mali, nous avons agi pour la préservation de la cohésion au sein des forces armées de défense et de sécurité », a expliqué le Président de la Transition, Colonel Assimi GOITA. Il a salué l’esprit patriotique de l’UNTM  (Union Nationale des Travailleurs du Mali) pour la levée du mot d’ordre de grève allant du 24 au 28 mai dernier. « Nous vous remercions et encourageons tous les autres syndicalistes à comprendre que quelque soient nos divergences nous devons trouver la solution à nos problèmes, à nos difficultés, car il nous faudra toujours sauvegarder l’intérêt supérieur de la nation malienne. nous demandons votre accompagnement et assistance  pour qu’ensemble nous puissions sécuriser notre nation qui est le Mali, un Mali apaisé, un Mali stabilisé », a souhaité le Chef de l’Etat. Et d’ajouter : « Compte tenu du contexte actuel, nous avons jugé nécessaire de donner le poste de Premier ministre au M5-RFP, nous demandons votre soutien, nous vous demandons de comprendre cet aspect. Le Premier ministre qui sera nommé les prochains jours aura à mener de larges consultations pour qu’ensemble nous puissions mettre un Gouvernement de consensus et d’inclusivité. Nous comptons sur votre engagement et esprit patriotique et votre leadership pour bâtir un Mali prospère », a-t-il conclu sous les ovations de ses hôtes.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :