Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience à une délégation de l’Organisation des Nations Unies, venue lui rendre une visite de courtoisie, ce vendredi 28 octobre 2022.
Cette délégation onusienne était composée du Représentant spécial du Bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine (UA),du Représentant spécial des Nations unies en Afrique centrale, du Représentant spécial par intérim en Afrique de l’Ouest et du Coordonnateur spécial des Nations unies pour le développement.Elle était conduite par le Représentant spécial au Mali et Chef de la MINUSMA, El-Ghassim WANE.
Dans le cadre de la réunion annuelle de haut niveau des présences des Nations unies en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale tenue à Bamako, les 27 et 28 octobre 2022, cette délégation onusienne a saisi l’occasion pour rendre une visite de courtoisie au Président GOÏTA.
« Nous avons eu le privilège d’être reçus par le Président de la Transition », s’est réjoui le Chef de la MINUSMA, à sa sortie d’audience. Il a ensuite donné des précisions sur cette rencontre des présences des Nations unies dans le sahel, en Afrique de l’Ouest, mais également dans le Bassin du lac Tchad, à Bamako. Selon El-Ghassim WANE, « l’objectif est de permettre une coordination beaucoup plus étroite entre les différentes entités des Nations Unies qui sont dans la région, en appui aux priorités des pays de la Région ».
Ces personnalités onusiennes ont donc saisi l’opportunité offerte par cette réunion pour manifester leur solidarité avec le Mali. Selon le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, « Plus nous en sommes mieux imprégnés, mieux nous sommes en mesure de nous mobiliser en appui à l’agenda malien, en appui aux orientations que les Maliens ont fixé, y compris dans le contexte des Assises nationales de la refondation ».
C’est pour cette raison, justifie-t-il, que « Nous avons tenu à venir rendre une visite de courtoisie à son Excellence le Président de la Transition, l’informer du contenu de nos discussions, mais également l’entendre articuler sa vision de la sécurité régionale, des priorités du Mali ».
Le chef de la délégation onusienne, reçue par le Président de la Transition, s’est dit très satisfait de la rencontre, des discussions qu’il a eues avec le Chef de l’État. « Nous sommes déterminés à persévérer dans l’action qu’est la nôtre en appui au Mali », a-t-il rassuré.

Cérémonie d’ouverture du premier sommet des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES)
Le Président de la Transition du Mali, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a coprésidé, aux côtés du Capitaine Ibrahim TRAORE du Burkina Faso et du Général Abdourahamane TIANI du Niger, la cérémonie d’ouverture du premier sommet du Collège des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui s’est tenue le samedi 6 juillet 2024 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Les différents intervenants, notamment le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État du Niger, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition du Mali, et le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, ont rappelé les objectifs et le contexte ayant conduit à la création de l’AES, ainsi que la nécessité d’assurer la protection des populations des trois pays face aux menaces terroristes, aux rébellions, au banditisme armé et à toute autre forme d’agression extérieure. Le Général TIANI, Président du CNSP et Chef de l’État du Niger, a ouvert le Sommet en soulignant l’approbation formelle de son pays du Traité portant création de la Confédération « Alliance des États du Sahel (AES) ». Il a déclaré que ce traité consacrerait les aspirations des populations à forger, dans l’espace sahélien, une union d’États partageant les mêmes défis, les mêmes ambitions et le même destin. Le Président GOÏTA a souligné que depuis la signature de la Charte du Liptako-Gourma le 16 septembre 2023, des résultats tangibles ont été obtenus sur le terrain. L’AES a rapidement mis en pratique l’architecture de défense collective et d’assistance mutuelle établie pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et contre la criminalité organisée dans la région. Il a rappelé que les Présidents TIANI et TRAORE ont pris les mesures nécessaires pour autoriser les droits de poursuite sur leurs territoires respectifs, permettant ainsi de traquer efficacement les groupes armés terroristes au-delà des frontières nationales. Le Colonel Assimi GOÏTA a également indiqué que la dimension sécuritaire, à l’origine de la création de l’AES, est désormais pleinement prise en charge par les différentes Forces de Défense et de Sécurité de l’Alliance. Celles-ci opèrent en parfaite complémentarité pour faire face aux attaques terroristes et ont adopté une posture offensive pour neutraliser ces groupes sans foi ni loi. Il a exprimé sa fierté face à l’engagement et à la détermination des forces armées, qui ont permis un recul indéniable de l’insécurité dans l’espace AES. Le retour de l’État, des administrations et des populations dans des zones autrefois occupées par les terroristes, est la meilleure preuve de cette avancée sécuritaire, a-t-il ajouté. Concernant l’intégration dans le Sahel, le Président GOÏTA a déclaré que l’AES offrira un cadre d’échanges propice à un véritable développement, où toutes les populations des trois pays seront unies en tant que « populations AES ». Il a affirmé que dans cette alliance, les Burkinabè et les Nigériens se sentiront chez eux au Mali, et vice versa, sans aucune barrière bureaucratique. De son côté, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso et Chef de l’État, a insisté sur la nécessité de renforcer les liens stratégiques entre les trois États pour relever ensemble les défis auxquels ils sont confrontés et promouvoir un développement véritable de la région. Il a réitéré sa détermination à faire de l’Alliance des États du Sahel un modèle de coopération régionale, de solidarité et de développement, protégeant les droits des peuples du Sahel. Ce sommet historique pose les jalons de la coopération et l’intégration des pays du Sahel, unis face aux défis communs et déterminés à assurer un avenir prospère et sécurisé pour leurs populations.


