Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a reçu en audience, le jeudi 1er août 2024 à Koulouba, une délégation des Ministres en charge de la Promotion de la Femme des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et de la Guinée Conakry. Cette audience s’est déroulée en marge de la commémoration de la Journée Panafricaine des Femmes.
La délégation était composée du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille du Mali, Dr COULIBALY Mariam MAIGA, de Mme Nandy Somé DIALLO, Ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille du Burkina Faso, du Médecin Colonel Major Garba HAKIMI, Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales de la République du Niger, et de Mme Charlotte DAFFE, Ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables de Guinée.
À la fin de l’audience, le Médecin Colonel Major Garba HAKIMI a salué le Président GOÏTA pour son accueil et ses conseils dans le cadre des travaux interministériels actuellement en cours à Bamako. Ces travaux visent à exploiter et développer les atouts et forces des femmes dans les différents mécanismes de sécurisation, de pacification et de développement de nos pays.
Le Médecin Colonel Major HAKIMI a expliqué que les ministres en charge de la Promotion de la Femme échangent depuis hier sur le thème : « Des institutrices d’hier aux enseignantes d’aujourd’hui : les femmes à l’avant-garde de la refondation à travers l’éducation ». Ce thème vise à placer les femmes et l’éducation au cœur du processus de refondation de nos pays.
« Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA nous a donné l’assurance que la Déclaration de Bamako, issue de la rencontre interministérielle, sera examinée de près pour le grand bonheur de nos populations, afin que l’éducation réponde à nos valeurs culturelles. Nous sommes convaincus qu’il faut une participation active des femmes au processus de refondation de nos États », a-t-il expliqué.

Clôture de la phase nationale du Dialogue Inter-Maliens pour la paix et la réconciliation
Le vendredi 10 mai 2024, la phase nationale du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation s’est achevée au Centre international de conférences de Bamako (CICB). La cérémonie a été présidée par le Président de la Transition, S.E. le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État. Des figures importantes, telles que le Premier ministre, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que plusieurs autres membres du Gouvernement et aussi le Président du Conseil national de Transition, étaient présents. Cette rencontre d’envergure a également vu la participation des gouverneurs, du corps diplomatique, des délégués des régions et de la diaspora, des syndicats et d’autres couches importantes de la société malienne. Dans son discours de clôture, le Président GOÏTA a indiqué ce processus comme étant le « Dialogue de la fraternité et de l’unité nationale ». Cette unité nationale est le fondement de la souveraineté du Mali, mettant en avant l’opération « dugukoloko » qui a permis de récupérer des régions clés, dont Kidal. Le Président de la Transition a également expliqué que la dénonciation de l’Accord d’Alger était importante pour instaurer un dialogue constructif axé sur l’unité nationale. Le Chef de l’État a ensuite remercié les participants au Dialogue pour leur engagement et a insisté sur le caractère sacré de l’unité nationale, la décrivant comme un « bouclier impénétrable ». Le Colonel GOÏTA a souligné que ce dialogue avait tenu toutes ses promesses et a invité les absents à se joindre aux efforts de paix et de réconciliation nationale. Il a également instruit la mise en œuvre rigoureuse des recommandations et des résolutions du dialogue. Plusieurs recommandations et résolutions sont issues de ce processus national. Boubacar SOW, Rapporteur général du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, a récapitulé les recommandations issues des délibérations, incluant la création d’un cadre de dialogue permanent la dissolution des milices d’autodéfense, et l’usage des traditions locales pour la gestion des conflits. Certaines recommandations visent également la réduction des dépenses publiques, la création des unités industrielles et la promotion de l’entrepreneuriat. La sécurisation des frontières et la création d’un site mémoriel pour les martyrs de la nation ont également été suggérées. Prenant la parole, Ousmane Issoufi MAIGA, Président du Comité de pilotage, a affirmé que le dialogue avait été un processus démocratique et inclusif, répondant aux attentes des Maliens pour une nouvelle architecture de paix basée sur des valeurs endogènes. Le discours du Président GOÏTA et les recommandations issues du dialogue marquent un tournant décisif pour le Mali, promettant des transformations profondes dans le paysage politique, social, sécuritaire, diplomatique et économique du pays.


