Le nouveau bureau du CESC reçu à Koulouba : la sécurisation du pays et l’apaisement du climat social au cœur des échanges

Actualités

Le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 12 Août, le nouveau bureau du Conseil économique, Social et Culturel (CESC). La délégation était conduite par le Président du CESC, Yacouba KATILE.
La grogne sociale, la situation sécuritaire du pays, la cohésion sociale, la gestion de la transition pour sa réussite, voilà les grandes lignes de cette rencontre entre le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, et Yacouba KATILE. « Nous avons présenté au Président de la Transition les membres du bureau, et lui avons demandé des conseils et des orientations », a expliqué, à sa sortie d’audience, le président du CESC, Yacouba KATILE.
Après la présentation du bureau du CESC, M. KATILE a laissé entendre qu’aujourd’hui, au Mali, le souci fondamental reste la stabilité et la sécurité. Selon lui, cette stabilité et cette sécurité « passent nécessairement par l’engagement de tout le monde à suivre une voie qui puisse nous conduire à la paix ». Il reconnait que son institution, à l’instar d’autres structures, a un rôle capital à jouer dans l’apaisement du climat social.
Prenant la parole, le Président de la transition n’a pas manqué de faire comprendre « qu’au niveau du front social, à chaque fois qu’il y a des difficultés, celles-ci se répercutent directement sur la situation sécuritaire ». Il a donc saisi l’occasion pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue.
« Ce message du Chef de l’État nous invite tous à agir ensemble afin que nous puissions gérer cette transition au mieux et pouvoir sortir des difficultés qui obstruent la marche de notre pays vers le progrès », a précisé Yacouba KATILE.

Autres articles qui font l'actualité

RENTREE JUDICIAIRE 2021-2022 : LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS

La Rentrée judiciaire 2021-2022 a eu lieu, jeudi 18 novembre 2021, à la Cour suprême de Bamako. Cet important événement était placé sous la Haute Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Avec comme thème, « Rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux du Mali, session 2021-2022, s’est déroulée, le jeudi 18 novembre, à la Cour Suprême de Bamako. Le choix de ce thème n’est pas fortuit, a indiqué le Président de la juridiction mère, M. Wafi OUGADEYE. Cette orientation annuelle de la famille judiciaire est en phase avec l’engagement des autorités de la Transition pour une gouvernance vertueuse, a précisé le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, Moustapha CISSE. En outre, le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’État, a souligné le rapporteur des Magistrats, Dr. Modibo SACKO. Ces phénomènes n’épargnent pas le Mali. D’où l’appel du rapporteur à la justice de sévir contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux. Selon le Dr. SACKO, il revient à cette même justice de faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux. Selon les précisions du Procureur Général de la République, Mamadou TIMBO, « pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité ». Chose comprise par le Président de la Transition qui reste convaincu qu’il n’y a pas « d’État fort sans justice forte ». Une conviction que le Chef de l’État a fait valoir au cours de cette cérémonie solennelle en annonçant, non seulement, la « finalisation de la construction du futur siège de la Maison des Avocats du Mali, pour un montant 790 millions de francs CFA ». Un geste qui en dit long sur la volonté des autorités de la Transition de renforcer les capacités de toute la famille judiciaire pour le plein rayonnement de celle-ci. Le Président GOÏTA a également mis l’accent sur les conséquences de l’expansion du terrorisme sur la stabilité de notre pays avant de préciser que « tous les capitaux blanchis ne proviennent pas forcément du terrorisme ». Selon le Chef de l’État, il convient de s’attaquer aux sources véritables de financement de cette activité lucrative. Et, « L’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle », a suggéré le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, avant de déclarer que : « Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires ». Poursuivant son intervention, le Président de la Transition a jugé important d’attirer l’attention de tous sur « la responsabilité collective dans ce processus ». La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doivent se mener à tous les niveaux. Les magistrats, quant à eux, rassurent leur autorité supérieure quant à leur détermination à lutter contre la corruption tout en invitant les collectivités à s’inscrire dans la même dynamique. « C’est avec un grand plaisir que les membres de la Cour accueillent cet événement », a indiqué le Président de la Cour suprême, dans ses mots introductifs, tout en soulignant que la tenue de ce « rendez-vous annuel » est une marque de considération du Chef de l’État à l’endroit du pouvoir judiciaire. Tous les Maliens doivent converger vers un seul but : le triomphe du civisme, a expliqué le Procureur qui estime que le règne du « Mali Kura » doit passer aussi par le civisme. Une nouvelle mentalité et une nouvelle citoyenneté doivent servir de soubassement au nouveau Mali, a-t-il laissé entendre. Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités. « […] L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », c’est en ces termes que le Président GOÏTA a déclaré ouverte la Rentrée judiciaire 2021-2022.

Lire »

Visite de travail de SEM Bah N’DAW au Tchad : Dernières concertations avant le 7ème Sommet du G5 Sahel

Le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Bah N’DAW et sa délégation sont arrivés à N’Djamena au Tchad, ce dimanche 14 février 2021, dans le cadre d’une visite de travail et pour prendre part à la 7ème Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel. Pour cette première journée au Tchad, le Président N’DAW s’est rendu à la place des Nations pour honorer la mémoire des soldats tombés au Mali et dans le Sahel en général, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, à travers un dépôt de gerbe de fleurs. C’est l’occasion de rappeler que nombreux sont des soldats tchadiens ayant perdu la vie sur le sol malien. Le dépôt de gerbe de fleurs, faut-il le rappeler, est un moment fort de recueillement et de compassion pour la mémoire des braves soldats, mais aussi, l’expression de reconnaissance et de gratitude du Président de la Transition au nom du peuple Malien. Après le rituel dédié en hommage aux soldats tombés dans les affres du terrorisme, le Chef de l’État et sa délégation se sont rendus au Palais présidentiel où il été reçu en audience par le Maréchal Président Idriss Déby ITNO. Au centre des échanges, entre autres sujets abordés, la consolidation des acquis, une approche stratégique beaucoup plus dynamique et pratique au regard du nouveau tournant de la crise.  

Lire »

Soutien des Maliens établis à l’Extérieur aux Autorités de la Transition

Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience le jeudi 17 août 2023, une importante délégation des représentants des Maliens établis à l’Extérieur. Cette délégation était conduite par Monsieur Habib SYLLA, Président du Haut Conseil des Maliens de la diaspora (Gabon). Il était accompagné de Monsieur Mossa Ag ATTAER, Ministre des Maliens établis à l’Extérieur.  » Nous sommes venus témoigner notre reconnaissance à Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, lui notifier notre soutien inconditionnel », a indiqué Monsieur Habib SYLLA. Selon ses précisions, les Maliens établis à l’Extérieur se réjouissent de leurs conditions depuis leur pays de résidence et demeurent confiants sur le plan sécuritaire. Ils sont convaincus aussi des acquis de la Transition et témoignent des nombreuses réalisations des autorités maliennes de la Transition. Ils estiment toutefois qu’il faut accorder plus de temps à ces autorités pour mener à bon port le bateau Mali.  » L’opportunité nous est donnée aujourd’hui de féliciter le Président de la Transition pour l’amélioration de la situation sécuritaire de notre pays et aussi de la paix sociale qui règne de nos jours dans notre patrie », s’est réjoui le Président du Haut Conseil des Maliens de la diaspora. Lors de cette rencontre avec le Chef de l’État, cette délégation de la diaspora malienne a également remercié le Président GOÏTA pour la satisfaction de certaines de leurs revendications, dont les questions de la carte NINA. Les Maliens de la diaspora se réjouissent de l’introduction de la carte biométrique. Outre cela, la diaspora malienne a manifesté toute sa joie quant à la promulgation de la nouvelle Constitution, qui, dans ses articles 96 et 97, permet aux Maliens de l’extérieur d’être à l’Assemblée Nationale et au Sénat.  » Le Président a sollicité notre participation active au développement du pays, au regard de nos compétences. Nous lui avons rassuré de notre implication, car nous disposons aussi de partenaires dans ce sens », a rassuré la diaspora malienne. Il faut souligner que cette audience fait suite à la cérémonie d’ouverture des Etats Généraux de la migration et se justifie comme un cadre privilégié de concertation avec les Maliens de l’Extérieur. Un cadre dont le thème retenu cette année est : « Mobilités humaines, facteurs d’intégration, de développement et d’enrichissement culturel : quelle contribution des Maliens établis à l’extérieur à la refondation de l’État ? ».  Selon le ministre Mossa Ag ATTAER, le thème de cette année répond à une forte recommandation des Maliens exprimée lors des Assises Nationales de la Refondation. Une recommandation soutenue par l’expression de la volonté du Président de la Transition, de mettre les Maliens de l’Extérieur au cœur de l’action nationale, des préoccupations des populations et du Gouvernement de Transition. Le Mali, selon le Ministre ATTAHER, doit savoir quelle posture adoptée, quelle stratégie mettre en place pour préserver ces Maliens établis à l’Extérieur, qui fournissent de gros efforts pour le bonheur de l’ensemble des Maliens.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :