Le nouveau bureau du CESC reçu à Koulouba : la sécurisation du pays et l’apaisement du climat social au cœur des échanges

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Le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 12 Août, le nouveau bureau du Conseil économique, Social et Culturel (CESC). La délégation était conduite par le Président du CESC, Yacouba KATILE.
La grogne sociale, la situation sécuritaire du pays, la cohésion sociale, la gestion de la transition pour sa réussite, voilà les grandes lignes de cette rencontre entre le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, et Yacouba KATILE. « Nous avons présenté au Président de la Transition les membres du bureau, et lui avons demandé des conseils et des orientations », a expliqué, à sa sortie d’audience, le président du CESC, Yacouba KATILE.
Après la présentation du bureau du CESC, M. KATILE a laissé entendre qu’aujourd’hui, au Mali, le souci fondamental reste la stabilité et la sécurité. Selon lui, cette stabilité et cette sécurité « passent nécessairement par l’engagement de tout le monde à suivre une voie qui puisse nous conduire à la paix ». Il reconnait que son institution, à l’instar d’autres structures, a un rôle capital à jouer dans l’apaisement du climat social.
Prenant la parole, le Président de la transition n’a pas manqué de faire comprendre « qu’au niveau du front social, à chaque fois qu’il y a des difficultés, celles-ci se répercutent directement sur la situation sécuritaire ». Il a donc saisi l’occasion pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue.
« Ce message du Chef de l’État nous invite tous à agir ensemble afin que nous puissions gérer cette transition au mieux et pouvoir sortir des difficultés qui obstruent la marche de notre pays vers le progrès », a précisé Yacouba KATILE.

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Bougouni : inauguration de l’usine de lithium de Goulamina 

Le dimanche 15 décembre 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a procédé à l’inauguration de l’usine de lithium de Goulamina, située à 65 km de Bougouni. Cet événement, organisé dans une ambiance festive et marqué par une forte mobilisation populaire, reflète l’importance stratégique de ce projet pour l’économie nationale et pour le bien-être des populations locales.   La cérémonie a réuni les hauts responsables du pays, notamment le président du Conseil national de Transition, le ministre de l’Économie et des Finances, le ministre des Mines ainsi que plusieurs membres du Gouvernement. Les autorités locales et traditionnelles, ainsi que des milliers d’habitants, ont réservé un accueil chaleureux au Chef de l’État, en vue de témoigner tout leur enthousiasme pour ce projet novateur. Il faut signaler aussi la présence à cette cérémonie de l’Ambassadeur de Chine au Mali, CHEN Zhihong, ainsi que le Président-Directeur général de la Société Ganfing, Wang Xiao SHEN. Après la visite de la carrière, le suivi du processus d’exploitation de cette ressource a été montré et expliqué au Chef de l’État, qui a ensuite procédé à la coupure du ruban symbolique. Le Président de la Transition, SE le Général d’Armée Assimi GOÏTA a ensuite accordé une interview dans laquelle il a mis en lumière l’importance de la mine de lithium pour le Mali. Il a surtout souligné que ce projet, fruit de réformes profondes dans le secteur minier, marque une avancée significative dans l’exploitation des ressources naturelles du pays. « Je voudrais exprimer toute ma satisfaction de voir aboutir ce projet de grande envergure, un projet qui était attendu par les Maliens et particulièrement la population de Bougouni et environs. », a-t-il expliqué. Le Chef de l’État a présenté les retombées économiques attendues, notamment un chiffre d’affaires initial de 680 milliards de FCFA qui alimentera les banques maliennes et dynamisera les activités économiques. Les dividendes de la mine, estimés à 71 milliards de FCFA, bénéficieront à l’État (30 %) et au secteur privé (5 %), tandis qu’un investissement de 25 milliards de FCFA est prévu pour des projets communautaires : routes, centres de santé, écoles, et infrastructures énergétiques. Le Président GOÏTA a également mis en avant les opportunités d’emploi créées par cette mine, avec déjà 2 000 emplois directs et indirects générés. Il a insisté également sur l’effet multiplicateur pour les entreprises locales, notamment dans les secteurs du transport, de la construction et de l’énergie, contribuant ainsi à une réduction significative du chômage et à une meilleure employabilité des jeunes. Le Président de la Transition a aussi salué la coopération fructueuse entre la République du Mali et la République populaire de Chine. Un partenariat « stratégique et sincère ». Le Chef de l’État a remercié la société chinoise Ganfing pour son engagement à respecter les lois maliennes et à soutenir le développement socio-économique des communautés locales. Le ministre des Mines, Amadou KEÏTA, a rappelé que la mine de Goulamina, exploitée sur une durée de 21 ans, générera plus de 400 milliards de FCFA. Il a salué les réformes initiées par les autorités de la Transition, qui ont donné un nouvel élan au secteur minier. « Le Mali entre ainsi dans le cercle fermé des producteurs de lithium », contribuant à la production d’énergie solaire et à la transition énergétique mondiale.   Le Président de la Transition a réitéré son engagement à préserver les intérêts vitaux du peuple malien et à veiller au respect des engagements pris par les différentes parties. Il a également rendu hommage à la résilience du peuple malien, qui continue de soutenir les efforts des autorités dans leur quête de souveraineté économique et politique.

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Communiqué final de la 7ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel du 15 février 2021

COMMUNIQUE FINAL DE LA 7ème SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ÉTAT DU G5 SAHEL La 7ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel s’est tenue le 15 février 2021 à N’Djamena, en République du Tchad, sous la présidence de S.E.M. Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, Président en exercice du G5 Sahel. Étaient présents à cette Conférence les Chefs d’État ci-après : S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso ; S.E.M. Bah N’DAW, Président de la Transition de la République du Mali ; S.E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ; Le Maréchal du Tchad Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad. La Conférence a enregistré les participations ci-après : Au titre des Chefs d’État et de Gouvernement invités : S.E.M. Nana AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la CEDEAO ; S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ; Le Général de Corps d’Armées Brahim GABIR IBRAHIM, Membre du conseil souverain de Transition du Soudan ; S.E.M. Saad Dine EL OTMANI, Premier Ministre du Royaume du Maroc, Chef du Gouvernement ; Au titre des pays : Emirats Arabes Unis, République de Côte d’Ivoire, Royaume d’Espagne, République Française. Au titre des Institutions et Organisations régionales et internationales : l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union africaine, la CEDEAO, l’OCI, l’OIF, l’Alliance Sahel, la BADEA, l’Institut Panafricain des Stratégies. Sur la pandémie de Covid 19 Les Chefs d’État ont échangé sur la situation sanitaire de l’espace G5 Sahel relative à la pandémie de la Covid-19 et déploré les nombreuses pertes en vies humaines enregistrées dans les pays du G5 Sahel. Ils ont relevé avec gravité les conséquences sur l’ensemble des secteurs socioéconomiques et culturels des pays du G5 Sahel. Ils se sont félicités des efforts entrepris par les États pour la protection des populations et la lutte contre la propagation de la pandémie. Ils ont salué, à cet effet, l’appui considérable des partenaires du G5 Sahel tout en appelant à plus de solidarité de la Communauté internationale. Sur la situation sécuritaire Les Chefs d’État ont noté une amélioration de la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel. Cette amélioration traduit la détermination des Forces de défense et de sécurité (FDS) engagées sur le terrain ainsi que la résilience croissante des populations face à la menace terroriste. Les Chefs d’État ont salué les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel et de ses États membres. Ils ont à cet égard, souligné le rôle essentiel joué par la force BARKHANE et ont rendu un hommage appuyé aux nombreuses victimes civiles et aux soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ils se sont félicités de la bonne collaboration ainsi que de l’amélioration progressive de la coordination entre les FDS des pays du G5 Sahel, la Force conjointe et les forces partenaires, tout en appelant à la poursuite et à la consolidation de cette dynamique. Ils ont appelé à une meilleure coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad. Les Chefs d’État ont salué la maturation progressive de la Force conjointe du G5 Sahel et se sont félicités des succès opérationnels enregistrés ces derniers mois, notamment à la suite des opérations d’envergure menées en coordination avec les FDS des pays membres du G5 Sahel et les forces partenaires dans les fuseaux Est (AMANE 2 / OBANNA 1-2-3), Ouest (DAREA + Planification d’une opération d’envergure) et Centre (PAGNALI 2-3 / SAMPARGA 3 / SAMA 1-2). Ils ont félicité l’ensemble des acteurs pour les sacrifices consentis tout en les rassurant de leur soutien indéfectible. Ils ont particulièrement adressé leurs vives félicitations au Général Oumarou NAMATA, pour les résultats atteints à la tête de la Force conjointe du G5 Sahel. Les Chefs d’État ont relevé que, malgré les progrès réalisés, les Groupes armés terroristes (GAT) constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes. Ils ont exprimé des préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel. Les Chefs d’État ont accordé une attention particulière à la situation en Libye. Ils se sont félicités des progrès réalisés dans le cadre du processus de paix sous l’égide des Nations Unies et de l’Union africaine. Les Chefs d’État ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme, à travailler à la réinstallation des populations déplacées internes et à accélérer le retour de l’État dans les zones sécurisées. Les Chefs d’État se sont félicités de l’approbation, par l’Union africaine, de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions €, à travers la Facilité africaine de paix (APF). Ils ont adressé leurs remerciements à l’Union africaine et à l’Union européenne pour leurs appuis respectifs. Les Chefs d’État ont réitéré leur appel lancé à la communauté internationale et au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour un soutien conséquent à la Force conjointe en la plaçant sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et en lui assurant un financement pérenne. Ils ont exprimé le souhait de la création d’un Bureau des Nations Unies spécialement dédié au soutien à la Force conjointe. Les Chefs d’État ont remercié l’ensemble des partenaires et amis du Sahel pour leur appui constant dont la poursuite demeure capitale suivant des moyens et procédures répondant à l’urgence de la question. A cet effet, ils ont rappelé la mise en place du Fonds fiduciaire de la Force conjointe dont la gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Ils ont saisi cette opportunité pour renouveler leurs remerciements aux pays et institutions ayant contribué audit Fonds (Rwanda, Turquie, Emirats Arabes Unis, CEDEAO, UEMOA), et appelé à la concrétisation des annonces faites à Bruxelles en 2018. Les Chefs d’État ont rappelé

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La Confédération des États du Sahel au centre des échanges entre le Président du Mali et son homologue du Niger

Le Président de la République du Niger, Son Excellence le Général Abdourahamane TIANI, a effectué ce mardi 30 septembre 2025 une visite d’amitié et de travail en République du Mali. À son arrivée à l’Aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou, il a été accueilli par le Président de la Transition, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA. La rencontre a été marquée par un entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’État au Palais de Koulouba, suivi d’une réunion élargie aux délégations respectives. Cette visite illustre une nouvelle fois la vitalité de la coopération et la profondeur des relations fraternelles qui unissent le Mali et le Niger, deux pays membres fondateurs de l’Alliance puis de la Confédération des États du Sahel. Le Président nigérien était accompagné du Général d’Armée Salifou MODY, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, ainsi que de M. Salim Mahamadou GADO, Directeur de Cabinet du Chef de l’État. Du côté malien, prenaient part aux échanges le Général de Corps d’Armée Sadio CAMARA, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, M. Alousséni SANOU, Ministre de l’Économie et des Finances, M. Mossa AG Attaher, Ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, ainsi que plusieurs proches collaborateurs du Président de la Transition. Dans son allocution, le Président Abdourahamane TIANI a rappelé le contexte qui a renforcé l’unité entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment lors de la tentative d’isolement du Niger en 2023, à laquelle les pays frères ont opposé une solidarité sans faille. Il a exprimé sa gratitude au peuple malien, au peuple burkinabè et à l’ensemble des citoyens du Sahel pour leur résilience et leur engagement en faveur de la souveraineté et de la dignité de la région. Évoquant l’évolution institutionnelle de l’AES, il a souligné les avancées enregistrées depuis la création de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023, puis de la Confédération des États du Sahel en 2024 à Niamey. Trois piliers structurent cette Confédération : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement. Sur le plan sécuritaire, il a annoncé que la force conjointe est déjà opérationnelle, avec un état-major basé à Niamey et des bataillons actifs dans des opérations bilatérales et multilatérales. Sur le plan diplomatique, les pays membres défendent désormais une position commune dans les grandes instances internationales, tandis que sur le plan du développement, les préparatifs liés à la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement sont déjà achevés et sa mise en fonction sera prochainement officialisée à Bamako. Le Président TIANI a enfin insisté sur l’importance de la convergence des peuples du Sahel autour d’un projet de souveraineté et de prospérité partagée, qu’il a qualifié de « révolution conduite par les peuples eux-mêmes ». Selon lui, cette dynamique historique est la promesse d’un avenir de stabilité et de succès pour l’ensemble de la région. Par cette visite d’amitié et de travail, le Mali et le Niger ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leurs liens stratégiques et de consolider les acquis de la Confédération des États du Sahel, au service de la paix, de la sécurité et du développement des peuples sahéliens. Après cette interview accordée à la presse, le Président de la République du Niger a été raccompagné à l’aéroport par son homologue malien, Son Excellence le Président de la Transition, Le général d’Armée Assimi GOÏTA, marquant ainsi la fin d’une journée de visite d’amitié et de travail sur le sol malien de l’AES.

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