Le nouveau bureau du CESC reçu à Koulouba : la sécurisation du pays et l’apaisement du climat social au cœur des échanges

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Le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 12 Août, le nouveau bureau du Conseil économique, Social et Culturel (CESC). La délégation était conduite par le Président du CESC, Yacouba KATILE.
La grogne sociale, la situation sécuritaire du pays, la cohésion sociale, la gestion de la transition pour sa réussite, voilà les grandes lignes de cette rencontre entre le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, et Yacouba KATILE. « Nous avons présenté au Président de la Transition les membres du bureau, et lui avons demandé des conseils et des orientations », a expliqué, à sa sortie d’audience, le président du CESC, Yacouba KATILE.
Après la présentation du bureau du CESC, M. KATILE a laissé entendre qu’aujourd’hui, au Mali, le souci fondamental reste la stabilité et la sécurité. Selon lui, cette stabilité et cette sécurité « passent nécessairement par l’engagement de tout le monde à suivre une voie qui puisse nous conduire à la paix ». Il reconnait que son institution, à l’instar d’autres structures, a un rôle capital à jouer dans l’apaisement du climat social.
Prenant la parole, le Président de la transition n’a pas manqué de faire comprendre « qu’au niveau du front social, à chaque fois qu’il y a des difficultés, celles-ci se répercutent directement sur la situation sécuritaire ». Il a donc saisi l’occasion pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue.
« Ce message du Chef de l’État nous invite tous à agir ensemble afin que nous puissions gérer cette transition au mieux et pouvoir sortir des difficultés qui obstruent la marche de notre pays vers le progrès », a précisé Yacouba KATILE.

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Adresse à la Nation du Président de la Transition, Chef de l’État à l’occasion de l’anniversaire du 18 août 2020.

Maliennes, Maliens, Mes chers compatriotes, 18 août 2020-18 août 2021 : il y a de cela un an, jour pour jour, notre Peuple prenait son destin en main, tournait une page de son histoire pour commencer à rédiger un nouveau chapitre. L’anniversaire de cet événement m’offre l’occasion de m’adresser à vous, à travers ce message que je veux un message du souvenir et de l’espoir. Émettant ce vœu, j’ai une pensée pieuse pour ceux qui ont été arrachés à notre affection, de Kayes à Kidal en passant par Bamako, le plus souvent à la fleur de l’âge. Je m’incline également pour ces autres qui, héroïquement, tombent au front, acceptant le sacrifice ultime pour la défense de la Patrie. Qu’ils reposent en paix ! Nous ne saurions les oublier. Mes chers compatriotes, Ce qui s’est produit le 18 août est un aboutissement. L’effondrement de l’État survenu le 22 mars 2012 aurait dû être suivi d’un sursaut patriotique. En lieu et place, ce fut une gestion dont l’une des conséquences majeures fut la déliquescence de la gouvernance. Des hommes et des femmes se sont retrouvés, pour exprimer leur volonté de rupture et de changement. Le Peuple a répondu massivement à l’appel. L’Armée nationale, votre Armée, ne pouvait rester dans l’attentisme : elle a donc pris ses responsabilités pour intervenir et permettre la concrétisation du vœu populaire, le changement. Bien qu’étant un aboutissement, le 18 août est également un nouveau départ. Un chantier gigantesque nous interpelle : comme l’a dit le poète, tout est à refaire, y compris l’homme car, il s’agit de réussir ce à quoi tout le monde aspire : la Refondation de l’État. Mes chers compatriotes, La rupture intervenue le 18 août a été immédiatement suivie d’une série de mesures allant dans le sens de cette refondation : de nouvelles institutions ont été mises en place, un nouveau gouvernement a été formé et tout le monde s’est attelé à la tâche. Un programme d’action gouvernementale, articulé autour de quatre axes, a été élaboré et a été approuvé par les hommes et les femmes exprimant la volonté du Peuple. Avec son exécution, notre ambition consiste à nous sécuriser pour nous développer, nous doter de textes et d’institutions crédibles pour instaurer une gouvernance vertueuse, réussir des élections transparentes aux résultats incontestables, raffermir la cohésion nationale. Conscients de la nécessité de mener une action patriotique, il nous revient de nous mobiliser pour affronter les défis de l’heure au délà de tout esprit d’exclusion et de clivage. Mes chers compatriotes, Un mot a été mis à la mode ces derniers temps, le mot « inclusivité ». Il nous revient de le privilégier, de le cultiver. Nul, qu’il soit personne privée, association ou parti politique, ne doit exclure les autres et personne ne doit se sentir exclu. Ce à quoi, solennellement, je convie, c’est l’unité d’action pour le sursaut national, au nom de la Refondation. Que Dieu bénisse le Mali !

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Nouvel An : Présentation des vœux au Président de la Transition

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a respecté une tradition républicaine le lundi 15 janvier 2024 en présidant la cérémonie de présentation des vœux des familles fondatrices de Bamako, des autorités religieuses et des forces vives de la nation. Cette cérémonie qui a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que de plusieurs autres membres du Gouvernement, s’est tenue dans la salle des banquets du palais de Koulouba.   Devant le Président de la Transition, les intervenants se sont succédé aux pupitres pour présenter leurs vœux. Chacun a débuté cet exercice symbolique en dressant le bilan de l’année écoulée tout en dégageant les perspectives pour la nouvelle année qui commence. Tous, ont salué la dynamique enclenchée par les autorités de la Transition en matière de sécurité, exhortant à maintenir cet élan de reconquête de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. La réussite des réformes de 2023, notamment la promulgation d’une nouvelle Constitution, d’un nouveau Code minier et de son Contenu local, ainsi que les initiatives visant la relance économique, a été saluée par les familles fondatrices de Bamako, les autorités religieuses et les forces vives de la nation. Cet engagement, selon les hôtes du jour, souligne à suffisance, la volonté des autorités maliennes de hisser le Mali au niveau des pays écoutés et respectés. S’agissant de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, les intervenants ont exhorté le Président de la Transition à poursuivre ce combat pour plus de justice, d’égalité et de transparence au sein de l’administrations publique et dans le secteur privé. Cette cérémonie de présentation de vœux a également été l’occasion d’appeler à la tolérance religieuse, au pardon, à la cohésion nationale et à la réconciliation. Prenant la parole devant cette auguste assemblée, le Président GOÏTA, pendant plus d’une heure, a dressé le bilan des actions menées en coulisse par les autorités de la Transition depuis le 9 juin 2021, afin d’éviter aux ennemis du pays d’hypothéquer son avenir. C’est dans ce cadre qu’il a évoqué les contextes ayant accompagné le départ des Forces étrangères du Mali, notamment Barkhane, Takuba, le G5 Sahel et récemment la MINUSMA. Le Chef de l’État n’a nullement caché la volonté affichée par certains pays depuis le début de la Transition de nuire à l’avenir de notre pays. Toute chose qui a pu être évitée grâce à la vigilance des autorités maliennes de la Transition et à la résilience du peuple malien qui a consenti d’énormes sacrifices pour permettre au pays de retrouver sa souveraineté. Cependant, le Président de la Transition a rappelé les liens étroits entre la sécurité et le développement. Il a également précisé que la sécurité est prioritaire, car tout le reste en dépend. Sans sécurité, il est difficile d’obtenir la stabilité politique tant souhaitée par le peuple malien depuis quelques années. Le Président de la Transition a ensuite rassuré le peuple malien qu’en matière de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, de sa détermination indéfectible à mener cette lutte au grand bénéfice du peuple malien. Pour ce faire, il a une fois de plus exhorté chacun à rester dans son domaine de compétence et à un contrôle accru du langage, expliquant les pièges de la parole. Le langage est un couteau à double tranchant, dira-t-il, avant d’inviter à s’en servir avec prudence.

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