Le nouveau bureau du CESC reçu à Koulouba : la sécurisation du pays et l’apaisement du climat social au cœur des échanges

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Le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 12 Août, le nouveau bureau du Conseil économique, Social et Culturel (CESC). La délégation était conduite par le Président du CESC, Yacouba KATILE.
La grogne sociale, la situation sécuritaire du pays, la cohésion sociale, la gestion de la transition pour sa réussite, voilà les grandes lignes de cette rencontre entre le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, et Yacouba KATILE. « Nous avons présenté au Président de la Transition les membres du bureau, et lui avons demandé des conseils et des orientations », a expliqué, à sa sortie d’audience, le président du CESC, Yacouba KATILE.
Après la présentation du bureau du CESC, M. KATILE a laissé entendre qu’aujourd’hui, au Mali, le souci fondamental reste la stabilité et la sécurité. Selon lui, cette stabilité et cette sécurité « passent nécessairement par l’engagement de tout le monde à suivre une voie qui puisse nous conduire à la paix ». Il reconnait que son institution, à l’instar d’autres structures, a un rôle capital à jouer dans l’apaisement du climat social.
Prenant la parole, le Président de la transition n’a pas manqué de faire comprendre « qu’au niveau du front social, à chaque fois qu’il y a des difficultés, celles-ci se répercutent directement sur la situation sécuritaire ». Il a donc saisi l’occasion pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue.
« Ce message du Chef de l’État nous invite tous à agir ensemble afin que nous puissions gérer cette transition au mieux et pouvoir sortir des difficultés qui obstruent la marche de notre pays vers le progrès », a précisé Yacouba KATILE.

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Le Doyen des Ambassadeurs en République du Mali

Nouvel an : le Corps diplomatique a présenté ses vœux au Président de la Transition

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu le Corps diplomatique accrédité auprès de la République du Mali,  jeudi 9 février 2023, dans le cadre de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de nouvel an. L’occasion a été favorable pour évaluer la situation socio-politique et sécuritaire du pays. Le doyen du Corps diplomatique a d’abord présenté ses chaleureux vœux et formulé des bénédictions à l’endroit du Mali et de son peuple avant de saluer le retour progressif de la sécurité au Mali ainsi que les progrès réalisés dans le cadre de la relance économique et de la protection sociale tout en soulignant les progrès enregistrés en matière de réformes politiques et institutionnelles. Dans son allocution, le Président de la Transition s’est associé au constat du Corps diplomatique établissant que la lutte contre le terrorisme nécessite des efforts convergents, y compris de la communauté internationale. C’est pourquoi, « Dans cette action commune, le Mali demeure déterminé à honorer sa part, toute sa part de l’effort collectif afin de réduire la menace des attaques terroristes et obscurantistes », a rassuré le Chef de l’État. Le Président de la Transition n’a pas manqué de rappeler aux diplomates, l’attachement du Mali à sa souveraineté, à travers notamment les trois principes qui guident désormais l’action publique en République du Mali à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Le Président GOÏTA a clairement indiqué que l’année « 2023 sera celle de la consolidation des acquis politiques et institutionnels enregistrés durant la précédente ». Il a assuré de l’engagement des autorités de la Transition à respecter leurs engagements politiques, notamment à travers la mise en œuvre de toutes les actions prioritaires inscrites au chronogramme de la Transition. Concluant son propos, le Président GOÏTA a invité les Ambassadeurs accrédités auprès de la République du Mali « à davantage de compréhension et de soutien face au vœu ardent de changement du peuple malien, désormais porté par le vent de la souveraineté retrouvée et à laquelle il accorde une importance de premier plan ».    

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SÉCURITÉ : la Politique et la Stratégie nationale de sécurité en cours de finalisation

Le Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité nationale (SP-CSN) a organisé, du mercredi 18 au vendredi 20 décembre 2024, au Palais de Koulouba, le deuxième atelier de validation des documents relatifs à la Politique et à la Stratégie nationale de sécurité. Cette rencontre avait pour objectif principal d’examiner l’avant-projet de Politique de Sécurité nationale (PSN), ainsi que ses documents connexes, notamment la Stratégie nationale de sécurité et le Guide d’élaboration des stratégies sectorielles et spécifiques. L’atelier a rassemblé des représentants des ministères membres du Conseil de sécurité nationale, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des organisations de la société civile, des partis politiques et des experts en sécurité. À travers l’élaboration de ces documents stratégiques, le pays ambitionne de se doter d’une vision claire et coordonnée pour relever les défis sécuritaires auxquels il est confronté. Le Ministre secrétaire permanent du Conseil de Sécurité nationale, le Général de division (ER) Yamoussa CAMARA, a présidé, vendredi dernier à Koulouba, la clôture des travaux de l’atelier. Selon lui, les objectifs de la rencontre ont été pleinement atteints et les documents ont été considérablement enrichis. Il a rappelé que, dans le domaine de la sécurité, « seul l’inattendu est une certitude », soulignant l’importance d’anticiper les moindres risques pour éviter toute incapacité face à une crise ou une catastrophe. Cette validation externe constitue une étape cruciale dans le processus d’élaboration des avant-projets de la Politique de Sécurité nationale et de sa stratégie de mise en œuvre. Le Général CAMARA a salué la qualité des contributions, reflet de l’expertise des participants, et promis de poursuivre l’exploitation des nombreuses observations reçues avant la soumission des documents pour validation aux plus hautes autorités du pays. Lancé en 2014, le processus d’élaboration de la PSN vise à combler l’absence d’un cadre stratégique unifié et le manque de coordination des réponses sécuritaires. Depuis 2019, sous la coordination du SP-CSN, ce travail s’est enrichi grâce à la participation active des principaux acteurs de la Sécurité nationale, des organisations de la société civile et des partis politiques. Lors du premier atelier, tenu plus tôt dans l’année, des observations pertinentes avaient été formulées et intégrées dans les documents de travail. Ce second atelier avait pour but de consolider ces contributions et de finaliser les textes en vue de leur adoption prochaine.

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