Le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 12 Août, le nouveau bureau du Conseil économique, Social et Culturel (CESC). La délégation était conduite par le Président du CESC, Yacouba KATILE.
La grogne sociale, la situation sécuritaire du pays, la cohésion sociale, la gestion de la transition pour sa réussite, voilà les grandes lignes de cette rencontre entre le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, et Yacouba KATILE. « Nous avons présenté au Président de la Transition les membres du bureau, et lui avons demandé des conseils et des orientations », a expliqué, à sa sortie d’audience, le président du CESC, Yacouba KATILE.
Après la présentation du bureau du CESC, M. KATILE a laissé entendre qu’aujourd’hui, au Mali, le souci fondamental reste la stabilité et la sécurité. Selon lui, cette stabilité et cette sécurité « passent nécessairement par l’engagement de tout le monde à suivre une voie qui puisse nous conduire à la paix ». Il reconnait que son institution, à l’instar d’autres structures, a un rôle capital à jouer dans l’apaisement du climat social.
Prenant la parole, le Président de la transition n’a pas manqué de faire comprendre « qu’au niveau du front social, à chaque fois qu’il y a des difficultés, celles-ci se répercutent directement sur la situation sécuritaire ». Il a donc saisi l’occasion pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue.
« Ce message du Chef de l’État nous invite tous à agir ensemble afin que nous puissions gérer cette transition au mieux et pouvoir sortir des difficultés qui obstruent la marche de notre pays vers le progrès », a précisé Yacouba KATILE.

Le Président GOÏTA discute de la sécurité climatique avec une délégation ministérielle des pays du Sahel
Dans le cadre du Forum régional sur la sécurité climatique qui se déroule du 9 au 11 novembre 2023 à Bamako, une délégation ministérielle des pays du Sahel a été reçue ce vendredi 10 novembre par Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’Etat, à Koulouba. Cette délégation ministérielle, conduite par le ministre malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, était composée des ministres de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, de celui de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification du Niger, ainsi que de celui de l’Environnement et du Développement durable de la Mauritanie. Le Secrétaire exécutif du Liptako-Gourma, le Secrétariat exécutif de la Commission climat de la région Sahel et le Représentant résident du PNUD faisaient également partie de cette délégation ministérielle venue remercier le Président de la Transition pour son hospitalité et lui présenter les résultats de leurs travaux. À leur sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, Lalya KAMARA, ministre de l’Environnement de la Mauritanie, a exprimé sa gratitude envers le Président de la Transition pour avoir soutenu ce projet sahélien axé sur le climat, la paix et la sécurité. Selon elle, ces trois aspects sont indissociables car il est essentiel de résoudre la question du climat afin de garantir la paix et la sécurité à nos populations. Elle s’est également réjouie de l’organisation de ce forum de trois jours par le Mali, qui est un leader dans cette problématique de la sécurité climatique. Les participants à cette rencontre de Bamako, qui précède la COP28 prévue aux Émirats arabes unis à Dubaï à la fin du mois de novembre, ont pour objectif de trouver des stratégies et des plans d’action qu’ils défendront avec force lors de cette rencontre mondiale sur le climat. Les hôtes du Président GOÏTA ont profité de cette occasion pour solliciter ses conseils. Le Président a ajouté sa voix à celle des ministres du Sahel pour relever les défis liés à la sécurité climatique. Il a souligné l’importance de résoudre la question climatique pour rétablir la paix et la stabilité dans la région. Selon le Président GOÏTA, le changement climatique entretient des liens avec le terrorisme. Expliquant les conséquences du changement climatique sur les communautés du Sahel ainsi que l’implication des groupes terroristes dans la gestion des terres comme des zones de pâturages, le Président de la Transition a invité les ministres de l’Environnement d’étendre la problématique climatique à cette dimension. Selon Lalya KAMARA, l’Afrique est un continent vulnérable qui n’est pourtant pas responsable des émissions de gaz à effet de serre provenant d’autres pays. Elle appelle à placer la résolution des problèmes climatiques au cœur des politiques de développement. « Nous devons parler d’une seule voix afin de porter haut les préoccupations du Sahel et trouver, avec le reste du monde, les moyens de résoudre ce problème climatique qui aura des répercussions sur la paix et la sécurité », a-t-elle conclu. Selon le ministre malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou SAMAKÉ, il convient de souligner que le Président de la Transition est un expert éclairé dans cette problématique de la sécurité climatique. Au cours des échanges, précise le ministre SAMAKÉ, le Chef de l’État a prodigué des conseils et donné des orientations d’une grande pertinence. Sa connaissance approfondie du terrain a été mise à la disposition de cette délégation ministérielle du sahel, leur permettant ainsi de bénéficier d’un éclairage précieux. « Nous avons pris notes avec diligence des conseils, orientations et instructions qui nous ont été prodigués. Nous nous engageons à travailler assidûment pour les mettre en œuvre dans nos actions futures », a rassuré le ministre. Ces conseils avisés viendront enrichir considérablement les résultats de leurs travaux, renforçant ainsi leurs capacités à relever les défis liés à la sécurité climatique.


