Le Conseil de Sécurité Nationale du Mali : un dispositif présidentiel stratégique !

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Dans la continuité de ses visites de prises de contacts et d’échanges avec les chefs de services et du personnel de la Présidence de la République, le Ministre Secrétaire général, Dr Kalilou DOUMBIA s’est rendu dans l’après-midi du lundi 15 mars 2021 dans les locaux du Conseil de Sécurité Nationale sis à Koulouba.

Accompagné de son staff, le Ministre Dr Kalilou DOUMBIA, s’est imprégné des réalités environnementales et des conditions de travail dans lesquelles évoluent ses collaborateurs et collègues. Il s’est engagé à solliciter à son tour son employeur pour trouver des solutions idoines aux priorités du moment.

Auparavant, dans ses mots introductifs, l’Inspecteur Général Ibrahim DIALLO, en présence de son personnel, et face à la délégation du Ministre DOUMBIA, a expliqué que l’une des priorités du Conseil de Sécurité Nationale du Mali, depuis le Sommet de Pau en 2018 en France, demeure la lutte contre le trafic d’êtres humains. Il a ensuite estimé qu’au delà de cette priorité, ils veulent s’engager efficacement dans la lutte contre les trafics de drogue, de cigarettes. Il faut pallier les manques à gagner du Trésor public. Ces trafics freinent le développement socio-économique. Et, l’argent issu de ces trafics de cigarettes et de drogues, de nos jours servent à alimenter les réseaux criminels. C’est un facteur d’aggravation de l’insécurité transfrontalière.

Cellule de Communication et des Relations publiques de la Présidence de la République

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KELEYA : Le Président de la Transition offre deux nouveaux forages à la population

Le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, a procédé ce mercredi 28 mai 2025 à l’inauguration de deux nouveaux forages dans la Commune rurale de Keleya, située dans la région de Bougouni. Il était à la tête d’une importante délégation composée de deux chargés de mission de la Présidence, d’un représentant de la Direction administrative et financières de la Présidence, ainsi que d’un représentant de la Direction nationale de l’Hydraulique. Ces infrastructures hydrauliques, les 438e et 439e forages réalisés dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, ont été respectivement implantées dans les villages de Bassa et de Sagala, pour répondre aux besoins urgents en eau potable des populations locales. Lors de la cérémonie à Bassa, M. Seydou BAGAYOGO, porte-parole du chef de village, a exprimé sa gratitude au nom de toute la commune de Keleya. « Nous sommes heureux de cette initiative du Président de la Transition, qui vient soulager nos populations, surtout nos femmes et nos enfants. Cette eau est vitale pour nous », a-t-il ajouté. Mme Mama BAGAYOGO, représentante des femmes de Bassa, a également pris la parole pour saluer ce geste salutaire : « C’est une grande première pour nous. Nous remercions le Président pour ce geste. Nous prions pour lui et pour toutes les autorités de la Transition. Nous comptons sur Assimi GOÏTA et son gouvernement pour poursuivre leur mission. Que Dieu les accompagne dans ce noble combat ». À Sagala, l’émotion était également palpable. Mme Maïmouna COULIBALY, porte-parole des femmes du village, et M. Salomane SINAYOGO, imam et porte-parole du Chef du village, ont tous deux exprimé leur reconnaissance pour cette action du Général d’armée Assimi GOÏTA, qui améliore concrètement le quotidien des habitants. Le maire de la Commune de Keleya, composée de 23 villages, M. Dramane BAGAYOKO, a pour sa part déclaré : « Je remercie le Président Assimi, car l’eau, c’est la vie. L’arrivée de l’eau potable dans ma circonscription est une chance et une bénédiction. Je suis un maire comblé, car en une journée je viens d’inaugurer deux forages dans deux villages distincts. Nous saluons cet engagement du Chef de l’État». Pour sa part, M. Aguibou DEMBÉLÉ, Chargé des Œuvres sociales du Président de la Transition, a rappelé que le Chef de l’État a instauré ces œuvres pour venir en aide aux plus démunis, en consacrant deux tiers de son fonds de souveraineté à la population. « Pour le Président de la Transition, le premier médicament, c’est l’eau. C’est pourquoi la majorité de nos forages se trouvent dans les hôpitaux et dans les écoles. À l’école, car les bâtisseurs du Mali Kura, ce sont les enfants. Aussi, nous offrons ces forages à ceux qui en ont le plus besoin », a souligné le Conseiller spécial du Président de la Transition. Ces inaugurations interviennent moins de 24 heures après celle du forage du village de Tinkélé, dans la Commune rurale de Ouéléssebougou, toujours dans la région de Bougouni. Ce rythme soutenu témoigne de la volonté du Président de la Transition de rapprocher les services sociaux de base des populations rurales, conformément à ses engagements.

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Fin de mission pour le Panel des ANR : le Président des Hautes personnalités remet le rapport final au Chef de l’État

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi Goïta, Chef de l’État, a reçu, ce vendredi 11 février 2022, le rapport final des Assises nationales de la refondation. La Salle des banquets du palais de Koulouba a accueilli la cérémonie de présentation et de remise de ce rapport par le président des Hautes personnalités des Assises nationales, Zéni Moulaye. Dans son discours introductif, M. Zéni Moulaye a rappelé qu’il existe un temps pour toute chose. Il a donc présenté le rapport final au Chef de l’État en faisant le bilan des activités avant de remercier les membres du Panel, de la Commission d’organisation ainsi que le Président de la Transition pour leur forte implication. Aux membres du Panel et à la Commission d’organisation, il a rendu un « hommage mérité » pour le travail accompli. Selon le Président du Panel des Hautes personnalités, après le bilan, les remerciements et les hommages, c’est le temps de l’action, c’est-à-dire de la mise en œuvre des recommandations issues de ce processus. Le Chef de l’État, quant à lui, a exprimé toute sa joie, après avoir reçu ce rapport et ses Annexes. Le Président GOÏTA a signalé que la réussite de ce processus des ANR est la preuve de la grande maturité du peuple malien qui a su transcender ses divergences pour l’intérêt supérieur du pays. Il a alors rappelé le contexte d’organisation de ces Assises. Selon ses précisions, elles sont parties de la nécessité pressante d’asseoir de logiciels de gouvernance plus performants et efficace. Ces Assises nationales pourraient donc marquer l’avenir de la nation malienne, a-t-il expliqué.

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Le Président Bah N’DAW à la rencontre de ses compatriotes établis en Algérie

A peine arrivé à Alger pour sa visite de travail ce samedi 12 mars 2021, SEM Bah N’DAW est allé à la rencontre de ses compatriotes qui vivent en Algérie. La villa N°2 qui a abrité la rencontre a accueilli non seulement une délégation de la diaspora malienne, mais aussi des représentants de l’Association des élèves, étudiants et stagiaires en Algérie (AEESMA). Dans son mot de bienvenue, SEM Mahamane Amadou MAIGA, Ambassadeur de la République du Mali en Algérie a au nom de la Communauté malienne souhaité la bienvenue au président et à sa délégation. Le diplomate est revenu sur le bien-fondé de l’ouverture du Consulat général du Mali à Tamanrasset en 1982 qui dit-il vise à « gérer, encadrer et prendre en compte les préoccupations des Maliens dans ces régions Sud de l’Algérie qui regroupent la plupart des Maliens en Algérie ». Plaidant la cause des 5000 étudiants maliens présents sur le sol Algérien, l’Ambassadeur MAIGA a signalé que : « La communauté estudiantine et stagiaire constitue une frange importante de la communauté malienne en Algérie ». Et de signaler, comme pour témoigner sa gratitude aux plus hautes autorités algériennes, que :  » le Mali occupe la première place des pays auxquels l’Algérie accorde des bourses ». L’AEESMA voit en cette visite de SEM Bah N’DAW l’opportunité ou jamais d’exprimer les difficultés auxquelles ses membres sont confrontés en terres Algériennes. Son Président Abibou SISSOKO, qualifiant le Chef de l’Etat de père, grand père et père de la Nation, a soulevé un certain nombre de difficultés dont : « le retard dans la mise à disposition des bourses et des billets d’avion, le manque d’expérience professionnelle et les problèmes d’insertion après les études ». Pour lui « l’instauration d’un programme de stage d’apprentissage professionnel aiderait les diplômés de retour au Mali à se propulser ». Pour le Président du Bureau du Conseil des Maliens d’Algérie, Alhousseini CAMARA, les difficultés de la diaspora malienne en Algérie portent essentiellement sur l’obtention des documents administratifs dont la carte de séjour, la carte Nina et l’absence de sécurité sociale. En guise de réponse aux préoccupations exprimées, le Chef de l’Etat – précédant son ministre des Maliens de l’Extérieur AG ILYENE qui s’est exprimé au nom des ministres présents – a d’abord renvoyé ses hôtes aux paroles de l’hymne nationale avant de les rassurer : « Soyez patients, le gouvernement y travaille. Les choses rentreront dans l’ordre.  » Et Bah N’DAW de demander à ses compatriotes de respecter les lois du pays d’accueil. Et de reconnaître : « l’Algérie est un pays frère qui a énormément fait pour le Mali et qui continue de nous aider ». A son tour, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Alhamdou AG ILYENE s’est fait le devoir de rappeler les quatre missions dévolues à la Transition à savoir : l’instauration de la sécurité et le déploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire national, la lutte contre la corruption, le parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord issu du Processus d’Alger, et l’organisation d’élections. « Malgré ces priorités, nous nous employons pour que ce qui est faisable soit fait dans les meilleurs délais« , a rassuré le Ministre Ag ILYENE. « Nous avons recensé vos doléances, certaines questions relèvent de la souveraineté de la République Algérienne, mais celles qui sont légitimes seront traitées dans le cadre des prochaines Commissions mixtes entre le Mali et l’Algérie« . Pour ce qui est de la carte Nina, la véritable panacée réside dans la future carte d’identité biométrique de la CEDEAO », a conclu le ministre des Maliens de l’Extérieur.

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