La chambre consulaire régionale de l’UEMOA à Bamako: solidarité envers les autorités et le secteur privé malien

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Le Président de la Transition ,SE le Colonel Assimi GOITA, a reçu en audience ce mardi 7 décembre 2021, la Chambre Consulaire régionale de l’UEMOA. Ladite chambre dont la 22ème assemblée générale ordinaire se tient dans notre pays, était venue signifier au Président GOITA sa solidarité avec les Maliens. « Nous sommes venus au Mali pour la 22è assemblée générale ordinaire de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA, pour nous il était impensable que nous venions au Mali sans passer saluer les premières autorités du Pays. Nous sommes venus lui dire que nous avons choisi le Mali en signe de solidarité avec nos collègues, nos homologues maliens dans la période que nous connaissons tous », a indiqué Daouda Coulibaly, Président de la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA.
Et le Président de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA d’ajouter qu’ « Au-delà de la pandémie il y a le péril sécuritaire >> C’est pourquoi, selon le chef de la délégation, les opérateurs économiques de l’UEMOA ont jugé nécessaire de venir assister leurs collègues du Mali qui font face à un contexte difficile s’est convaincu M. Coulibaly qui a aussi précisé que : c’est ensemble que nous ferons l’intégration et reussirons à vaincre le péril que nous connaissons aujourd’hui.
Saluant l’engagement de ses hôtes le Président de la Transition a estimé que le rôle de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA est extrêmement important pour les pays de la sous-région, qu’il s’agisse entre autres de la valorisation de nos produits locaux ou de l’atténuation des effets de la cherté de la vie, le Président de la Transition a chaleureusement remercié et encouragé les représentants de la Chambre consulaire communautaire.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 3 OCTOBRE 2025 CM N°2025-41/SGG.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 3 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de l’Ordonnance n°2014-018 du 3 octobre 2014 portant création de la Direction générale du Contentieux de l’Etat. La Direction générale du Contentieux de l’Etat a été créée par l’Ordonnance n°2014-018 du 3 octobre 2014, avec pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de prévention et de gestion des affaires contentieuses intéressant l’Etat et les organismes publics et d’en assurer la mise en œuvre. Après plus d’une décennie, l’application de ce texte a révélé des insuffisances liées au recrutement des collaborateurs extérieurs, notamment dans le cadre de la gestion des procédures d’urgence. Le projet d’ordonnance, adopté, permettra de tenir compte des spécificités desdites procédures dans le recrutement des collaborateurs extérieurs de la Direction générale du Contentieux de l’Etat. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les taux en matière d’Impôt spécial sur certains produits. Les taux en matière d’Impôt spécial sur certains produits sont fixés par le Décret n°2022-0555/PT-RM du 20 septembre 2022. L’extension du champ d’application de l’Impôt spécial sur certains produits, à travers l’adoption de l’Ordonnance n°2025-015/PT-RM du 17 mars 2025 portant modification du Code général des Impôts ainsi que l’évolution des produits utilisés dans certains secteurs d’activité ont rendu nécessaire la relecture du Décret du 20 septembre 2022. Le projet de décret, adopté, apporte des innovations concernant les bouillons alimentaires, les produits miniers, les produits du tabac et harmonise la fiscalité minière avec les objectifs de mobilisation de recettes et de promotion d’un environnement économique attractif. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION – Conseillers techniques : Monsieur Mamadou HAIDARA, Administrateur civil ; Monsieur Djadjé Amadou KEITA, Enseignant-chercheur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au Segment de haut niveau de la 80ème Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, tenue du 22 au 29 septembre 2025, à New York aux Etats-unis d’Amérique. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, à la tête d’une forte délégation comprenant, notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et le ministre de la Santé et du Développement social, a représenté le Président de la Transition, Chef de l’Etat, au Segment de haut niveau de la 80ème Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies. La participation de la délégation malienne à cette session a été marquée par le discours du Premier ministre, Chef du Gouvernement, au nom de la Confédération des Etats du Sahel, le 26 septembre 2025. Durant son séjour, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a rencontré la Vice-Secrétaire générale des Nations unies, la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les Migrations et le ministre de la Défense du Nigéria. Il a également représenté le Chef de l’Etat à l’évènement de haut niveau organisé par le Président de la République du Sénégal sur la mémoire africaine, la justice et les réparations. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a participé à plusieurs réunions ministérielles, notamment du Fonds de Consolidation de la Paix des Nations unies, des Pays les moins avancés, des Pays en développement sans Littoral, du Groupe des G77´et la Chine, de l’Organisation de la Coopération islamique, du Groupe des Amis pour la Défense de la Charte des Nations unies et du Fonds mondial pour l’Engagement de la Communauté et la Résilience. Par ailleurs, les ministres chargés des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel ont eu des rencontres bilatérales avec leur homologue russe et avec le Président de la Commission de l’Union africaine, suivies d’une séance de travail avec le ministre chargé des Affaires étrangères du Maroc sur l’Initiative Royale visant à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique. Le ministre de la Santé et du Développement social a pris part à l’Evènement spécial du Secrétaire général des Nations unies sur le climat et à la Réunion de haut niveau sur les maladies non transmissibles. Il a également eu des entretiens avec le Vice-ministre russe chargé de la Santé, le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires et le Directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé. Avant de quitter New York, les Premiers ministres de la Confédération AES ont eu des échanges avec la diaspora établie aux Etats-unis d’Amérique. 2. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au 2ème Sommet mondial de la Coalition pour l’Alimentation scolaire, tenu du 18 au 19 septembre 2025, à Fortaleza au Brésil. Ce 2ème Sommet, qui a enregistré la participation de plus de 80 délégations, a été l’occasion de faire le point des engagements pris par les pays membres de la Coalition et de dégager des perspectives. A cette occasion, la délégation malienne a présenté les efforts déployés par le Gouvernement en matière d’Alimentation scolaire qui ont porté, entres autres, sur : – le renforcement du cadre juridique de l’Alimentation scolaire ; – le transfert de ressources aux Collectivités territoriales pour l’approvisionnement des 1855 cantines scolaires à travers le territoire national ; – la promotion des cantines scolaires endogènes ; – l’élaboration du manuel de procédures de gestion des cantines scolaires ; – les missions de supervision des activités

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Intégralité du discours du Président Bah N’DAW lors du Dialogue virtuel de haut niveau sur le thème « Nourrir l’Afrique…»

Mesdames et Messieurs les Chefs d’État ; Mesdames et Messieurs les Ministres ; Mesdames et Messieurs les Directeurs des Institutions financières et organismes spécialisés ; Distingués invités, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole observé, C’est avec gravité et solennité que je m’adresse à l’ensemble des participants, pour leur exprimer ma gratitude pour les efforts déployés par la communauté internationale à l’endroit de tous les peuples qui sont, bien malgré eux, victimes de l’insécurité alimentaire et de la mal nutrition. Qu’il me soit également permis d’exprimer mes sincères remerciements à la Banque Africaine de Développement et au Fonds International de Développement Agricole. Le choix porté sur ma modeste personne me permet de partager mon point de vue et contribuer à renforcer la place des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos programmes de développement. Mesdames et Messieurs ; Distingués invités, Le Mali est un vaste pays sahélien et, comme beaucoup de pays africains, enclavé, dont l’économie repose essentiellement sur l’Agriculture, l’élevage et la pêche. Ce secteur primaire emploie près de 80% de la population active. Nous avons la chance que notre pays dispose d’environ 43,7 millions d’hectares de terres exploitables, tous secteurs confondus. Nous avons d’importantes ressources en eau, avec un potentiel irrigable estimé à plus de 2,2 millions d’hectares. Nous possédons en outre l’un des cheptels les plus importants de la sous-région, un domaine forestier qui couvre près de 100 millions d’hectares, une faune importante et diversifiée, quoique faiblement protégée. Avec l’apparition de la Covid-19, combinée aux effets de la crise sociopolitique et sécuritaire, l’activité économique du Mali a connu pour la première fois depuis plus d’une décennie, une récession avec un taux de croissance du PIB de moins 2%. Mesdames et Messieurs ; Chers participants ; Nos économies sont confrontées depuis quelques années à tout un ensemble de risques et de menaces liés aux épidémies, à la gestion de l’eau potable, aux problématiques énergétiques, environnementales, foncières, à l’utilisation non maitrisée des intrants et enfin à une démographie galopante. Cette réunion de haut niveau est l’occasion pour nous, leaders africains, de poser les bases d’une réflexion profonde et prospective, pour trouver les alternatives qui permettront d’amorcer un développement durable et relever le défi de nourrir l’Afrique. L’Afrique EST un TRES FORT POTENTIEL ECONOMIQUE, l’expertise humaine est là, il nous appartient à nous dirigeants, d’imposer notre volonté politique, d’insuffler une dynamique vers un modèle adapté à nos pays, selon leurs spécificités. Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Chers participants L’ensemble du continent a consenti d’énormes efforts pour faire reculer la pauvreté et redonner à nos populations en situation de grande vulnérabilité sociale, le cadre indispensable, pour parvenir à leurs droits fondamentaux : se nourrir, avoir accès à la santé, à l’éducation etc…. Avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers au Mali, dont je salue l’implication, Nous avons mis en place de multiples programmes d’assistance alimentaire. Nous avons aussi engagé des actions pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Enfin, nous avons mis en œuvre plusieurs projets et programmes structurants comme : INCLUSIF, MERIT, AGRECO et surtout les AGROPOLES, qui vont sans nul doute promouvoir la transformation de l’Agriculture malienne. Toutes ces politiques ont permis la mise en place d’un document stratégique dénommé Priorité Résilience Pays (PRP), assorti d’un plan d’action 2020-2024. Mesdames et Messieurs, Chers participants, Nous devons avoir conscience du potentiel réel de nos pays respectifs.  Nous devons parvenir à l’autosuffisance alimentaire Il s’agit de créer ici et maintenant, les conditions pour faire de l’Afrique, UNE VERITABLE PUISSANCE AGRICOLE. Pour terminer, je réitère mes remerciements à nos partenaires pour cette pertinente initiative.J’invite mes pairs africains à conjuguer nos efforts pour trouver des solutions communes, aux besoins alimentaires de nos populations. Je demeure engagé auprès des Partenaires Techniques et Financiers pour soutenir la mise en œuvre des programmes innovants Je souhaite vivement le renforcement de leur collaboration avec l’ensemble de nos services techniques Je vous remercie

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Niveau national des ANR : les travaux ont démarré sous la présidence du Chef de l’État

Le Centre international de Conférence de Bamako (CICB) a servi de cadre, ce lundi 27 décembre 2021, à l’ouverture des travaux de la phase nationale des Assises de la Refondation. Cette cérémonie a été placée sous la haute Présidence du Chef de l’État, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition. Après la phase décentralisée, qui s’est tenue du 11 au 23 décembre 2021, la phase nationale des Assises de la refondation a ouvert ses portes, lundi matin au CICB. Cette levée de rideau a eu lieu en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement de la Transition, du Président et des membres du CNT, des légitimités traditionnelles et religieuses, des diplomates et partenaires du Mali. Ce rendez-vous pour un Mali Nouveau est un « événement exceptionnel », auquel prennent part toutes les forces vives de la nation, a indiqué SE Zéni Moulaye tout en espérant qu’au cours de ces travaux, les participants, venus de différentes régions du Mali, feront un diagnostic sans complaisance de la crise malienne pour des solutions consensuelles et durables. Le Président du Panel des hautes personnalités des ANR, tout en félicitant le peuple malien pour sa participation massive aux phases décentralisées de ce processus de reconstruction du pays, a souligné que les attentes, quant au taux de participation, ont été largement dépassées. Pour montrer la nécessité de ce processus, SE Zéni Moulaye a expliqué que la refondation tant demandée ne sera un acquis que lorsque de nouveaux citoyens verront le jour. « Pour changer la situation de notre pays, il faut que nous changions nous-mêmes », a-t-il déclaré. La naissance de ce Malien nouveau passera par des réformes au niveau de l’éducation, a-t-il souligné avant d’inviter à un sursaut national, à l’union sacrée autour des valeurs maliennes. « Une telle initiative est si vitale, qu’elle découle de nos traditions dont l’une des exigences est la participation de tous les citoyens à l’orientation et à la prise des décisions importantes qui engagent la vie de la communauté voire du pays tout entier », a déclaré le Président de la Transition dans son allocution d’ouverture. Pour cette phase finale des ANR, le Chef de l’État espère sur des « échanges fructueux ». Les mêmes qui ont caractérisé les phases intermédiaires. Avant de clore son allocution, le Président GOÏTA a remercié le peuple malien de sa mobilisation générale, à tous les niveaux, tout au long des processus de cette « marche historique de notre pays ». Il a donc invité les participants à cette phase finale à faire des propositions concrètes de sortie de crise. Certes ces assises nationales marquent le début de la refondation au Mali, mais elles ne constituent pas une fin en soi. Après tous ces travaux, un Comité de suivi sera mis en place pour veiller sur la mise en œuvre des conclusions.

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