L’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition, SE le Général d’Armée Assimi GOITA, était ce mardi 03 juin 2025 au camp du Génie militaire de Bamako et la place d’armes de Kati pour la remise d’un nombre important de kits alimentaires et de moutons aux blessés de guerre, orphelins et veuves des militaires et paramilitaires tombés sur le champ d’honneur.
Cette remise par l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition est la consécration d’une tradition de solidarité que le Chef de l’État tient à perpétuer chaque année à l’occasion de la fête de Tabaski. Au total, 400 béliers, 400 sacs de riz et 400 bidons d’huile ont été distribués à 400 familles de militaires à Bamako et Kati. Chaque kit était composé d’un sac de riz de 50 kg, d’un bidon d’huile de 20 litres et d’un bélier.
Selon M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, la solidarité et l’accompagnement du Chef de l’État ne fera jamais défaut à l’égard de ceux qui ont donné leur vie à la patrie. Le Conseiller spécial a profité de l’occasion pour expliquer le contexte des Œuvres sociales et son importance pour le Président GOITA.
Après avoir observé une minute de silence en la mémoire des victimes civiles et militaires de la horde terroriste, le Directeur du Service social des Armées, le Colonel major Bréhima SAMAKE, a salué cet acte « symbolique » et hautement humanitaire du Président de la Transition au profit des familles de militaires. Ce geste est un grand soulagement au sein de la grande famille des FAMA, a-t-il poursuivi.
Au nom de tous les bénéficiaires, Mme Agaichatou MAÏGA a exprimé la joie qui anime les veuves des militaires et paramilitaires tombés pour la défense de la patrie. Tout en formulant des prières pour le Président GOITA et toute la hiérarchie militaire, la représentante des bénéficiaires témoigne n’avoir jamais été abandonnée par les frères d’armes de son défunt époux, en tout lieu et en toute circonstance.
Le Conseiller spécial du Président de la Transition a invité les Maliens à l’union sacrée autour du Mali et à plus de solidarité.

Exécution officielle de La Confédérale, hymne de l’AES
Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé, ce lundi 9 juin 2025, la cérémonie officielle d’exécution de La Confédérale, l’hymne de l’AES, au palais de Koulouba. Cette cérémonie de haute portée symbolique a enregistré la présence des Conseillers spéciaux, des Chefs de Service et de Cellule, des Conseillers techniques et des Chargés de mission de la Présidence de la République. Il faut aussi noter la présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, des Chefs de service rattachés à la Présidence, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que des diplomates accrédités auprès de la République du Mali, voire des Forces armées et de sécurité. Cette cérémonie d’exécution de La Confédérale était conduite par le Colonel Alhousseyni BAH, Commandant du Groupement de sécurité présidentielle. L’hymne a été exécuté par la fanfare. À l’issue de la cérémonie, le Premier ministre, le Général Abdoulaye MAÏGA, a accordé une interview à la presse dans laquelle il précise la portée symbolique de cette montée des couleurs avec l’exécution de l’hymne de l’AES. « Il est tout d’abord important de rappeler que la Confédération des États du Sahel est une entité juridique de nature étatique », a-t-il expliqué, tout en rappelant que l’AES dispose, en plus de l’hymne, d’une devise (Un Espace — Un Peuple — Un Destin) ainsi que d’un drapeau. « Je pense que ces trois paramètres extrêmement importants permettent d’asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique. L’AES, en tant qu’organisation étatique, confédération, a besoin d’être reconnue. Ce n’est pas une reconnaissance juridique, mais une reconnaissance qui repose sur des symboles », a souligné le Chef du Gouvernement, tout en indiquant que l’hymne n’est pas qu’une simple composition de mélodies. Cet hymne sahélien « comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES ». À travers cet hymne, l’objectif recherché par les pères fondateurs de l’AES est de galvaniser de manière permanente les troupes. Grâce à cet hymne, explique le Général Abdoulaye MAÏGA, « nous avons compris que, suivant la vision des Chefs d’État, nous sommes tous des soldats, c’est-à-dire aussi bien les forces de défense et de sécurité que les populations et tous les civils de la Confédération AES ». Le Premier ministre a aussi saisi l’occasion pour expliquer les messages essentiels que véhicule La Confédérale. Ce qui voudrait dire que cet hymne sera intégré prochainement dans le programme éducatif. « Je pense qu’il y a tout un programme, suivant les directives des Chefs d’État, de vulgariser à la fois cet hymne, dans les établissements scolaires, dans les milieux académiques, en tout cas partout où l’hymne devrait être vulgarisé. Mais au-delà de la vulgarisation, comme je l’ai dit, nous avons l’obligation de nous l’approprier ». Il faut noter que cette exécution de l’hymne de l’AES s’est faite de façon simultanée dans les trois pays de la Confédération des États du Sahel, ce lundi 9 juin 2025, tout comme ce fut le cas pour la montée du drapeau de l’AES le 3 mars 2025.