Diplomatie : Trois nouveaux ambassadeurs du Mali à l’étranger entament leur mission

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Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé le lundi 22 janvier 2024 à la mise en route des ambassadeurs du Mali en Allemagne, en Éthiopie et au Maroc. Avant de rejoindre leur poste respectif, les trois nouveaux diplomates ont exprimé leur gratitude envers le Président de la Transition pour la confiance qu’il leur a témoignée. Ils ont également sollicité ses directives et son soutien pour renforcer les relations de coopération entre leur pays d’accueil et le Mali.

À leur sortie d’audience, M. Cheick Mahamadou Cherif KEÏTA, nouvel ambassadeur du Mali en Allemagne avec résidence à Berlin, a expliqué que sa mission principale consiste à renforcer les liens de coopération entre le Mali et la République Fédérale d’Allemagne, le premier pays étranger à reconnaître l’indépendance du Mali.

À Addis-Abeba, la représentation malienne est désormais dirigée par M. Amadou DIALLO. Cette juridiction englobe six pays, à savoir l’Éthiopie, le Kenya, la Tanzanie, Djibouti, la Somalie et l’Ouganda. Elle couvre également quatre organisations internationales : l’Union africaine, la Commission des Nations unies pour l’Afrique, le Programme des Nations unies pour l’environnement et ONU habitat. Selon le nouvel ambassadeur du Mali à Addis-Abeba, les efforts seront orientés vers le renforcement de la coopération avec ces pays et ces organisations internationales afin de consolider l’ouverture de notre pays au monde.

Le troisième ambassadeur reçu en audience par le Président de la Transition a été désigné pour le Maroc. Dans le Royaume chérifien, l’ambassadeur M. Fafre CAMARA a l’intention de promouvoir des relations dynamiques entre le Mali et le Maroc, basées sur plus d’une soixantaine d’accords de coopération. Il a souligné l’urgence de la reprise de la commission mixte Mali-Maroc, suspendue depuis un certain temps.

Le Chef de l’État a conseillé à chacun des ambassadeurs d’être les porte-voix du Mali et de transmettre « la bonne parole à nos partenaires en ce qui concerne les trois principes qui guident désormais notre pays, à savoir le respect de la souveraineté nationale, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises ».

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 22 MAI 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 mai 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de la Sécurité, le Gouvernement a adopté le Décret n°2016-0401/P-RM du 09 juin 2016 fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. La fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger a entrainé des conséquences sur les structures chargées de sa mise en œuvre et sur certaines réformes institutionnelles. Le projet de décret est initié dans ce cadre. Il vise à adapter, entre autres, la composition et les missions du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité au contexte sécuritaire actuel du pays. Son adoption consacre un nouveau Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité composé d’un Comité d’Orientation, d’un Commissariat et des Comités consultatifs aux niveaux régional et communal. 2. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion ; b. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale d’Intégration. L’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du Processus d’Alger prévoyait dans ses mécanismes, la mise en place des structures chargées exclusivement du processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et d’intégration des combattants des Mouvements armés signataires. C’est dans ce cadre que la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et la Commission nationale d’Intégration ont été créées. L’annonce de la fin dudit Accord par le Gouvernement nécessite des changements institutionnels, notamment la relecture des textes de création de la Commission nationale de Désarmement- Démobilisation-Réinsertion et de la Commission nationale d’Intégration. Les projets de décret adoptés, étendent les missions des deux structures à l’ensemble du territoire pour mieux accompagner les efforts de défense et de sécurisation du territoire national, de réconciliation et de cohésion nationale. 3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession à titre gratuit, à l’Etat de Palestine, de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°239 207 du Cercle de Kati. 3 La parcelle de terrain, d’une superficie de 16 ares, sise à N’Tabacoro, est destinée à la construction d’une clinique médicale moderne à vocation sociale en vue du renforcement du système de santé. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement des missions universitaires de Bandiagara et de Kayes. La création des Universités implantées dans les régions est en parfaite harmonie avec les objectifs stratégiques de la Politique nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et marque la ferme volonté des pouvoirs publics d’inscrire la mise en place d’un système d’enseignement et de recherche plus performant au cœur des problématiques de développement de notre pays. Aussi, la création de l’Université Polytechnique de Bandiagara et celle de Kayes découle d’une volonté politique clairement exprimée par le Gouvernement et consiste à soutenir en priorité la formation d’un capital humain d’excellence pour répondre aux besoins locaux, régionaux et nationaux. Pour ce faire, deux missions universitaires ont été créées sur instructions du Président de la Transition,Chef de l’Etat. La mission universitaire de Bandiagara a déposé son rapport et celle de Kayes est en cours. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la mise en place du Programme de Formation à la citoyenneté, dénommé « A l’Ecole de la Citoyenneté ». « A l’Ecole de la Citoyenneté » est un programme de formation et d’éducation citoyenne. Il est initié à l’endroit des jeunes du pays et vise à inculquer et développer chez les jeunes l’esprit patriotique en vue de faire d’eux des bâtisseurs et des défenseurs de la Nation, des citoyens engagés, dévoués et toujours prêts à répondre présents à l’appel de la Nation et à contribuer activement à la construction et à la défense du pays. Il est piloté par un Comité consultatif permanent et comprend trois cycles à savoir : un 1er cycle basé sur l’initiation aux notions et concepts de citoyenneté et du civisme, un 2ème cycle axé sur les études de cas à travers nos us et coutumes, nos traditions, les sociétés d’initiation et d’éducation à la vie sociale et un 3ème cycle réservé aux auditeurs ayant accompli les deux premiers cycles qui seront engagés comme des formateurs, des pairs éducateurs, des relais médiateurs de la paix, de la concorde et de la cohésion sociale. Le programme, dont la 1ère cohorte concerne 200 jeunes garçons et filles, sélectionnés à travers tout le pays de façon inclusive, sera lancé le 25 mai 2024 au Palais des Pionniers à Dianèguela en Commune VI. 3. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres : a. de l’organisation de la 3ème édition du Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage (SITA-BARA KALAN NI WASSA). 4 Le Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage qui se tiendra du 03

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ŒUVRES SOCIALES DU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION : les ASACO de Daoudabougou et Sabalibougou désormais alimentés à l’énergie solaire

L’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, après son passage en Commune VI le lundi 2 juin 2025, était ce mardi 3 juin en Commune V du district de Bamako. Conduite par M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition, ladite équipe a procédé à la coupure du ruban symbolique des installations solaires des Associations de santé communautaire (ASACO 1) de Daoudabougou et (ASACO 2) de Sabalibougou. La cérémonie a enregistré la présence des chargés de mission du Président de la Transition, d’un agent de la Direction administrative et financière de la Présidence, ainsi que des représentants de Mme le Ministre de la Santé et du Développement social. Étaient également présents les autorités locales, les légitimités traditionnelles, ainsi que le personnel sanitaire des deux centres. Le Chef de quartier de Daoudabougou, M. Adama SANGARE, a exprimé son enthousiasme quant à cette dotation en énergie renouvelable. De son côté, le Chef de quartier de Sabalibougou, M. Dramane KOUYATE, a salué ce don « de nature exceptionnelle », soulignant l’impact qu’il aura sur les soins offerts à la population. Le Maire de la Commune V du district de Bamako, M. Daouda OUATTARA, a tenu à remercier le Chef de l’État pour cette contribution à l’autonomisation énergétique de la commune. Il a qualifié cette initiative « d’avancée significative dans la transition vers une énergie viable et pérenne ». Selon lui, cette action permettra d’améliorer considérablement la qualité des soins offerts dans ces centres de santé communautaires, tout en constituant une véritable source d’espoir. Il a également salué l’implication des autorités locales dans la réussite de cette initiative, tout en exhortant les comités de gestion des centres à assurer une prise en charge adéquate des équipements. Il a rappelé l’importance accordée par le Président de la Transition à l’amélioration des conditions de vie des populations. Le Président du centre de Daoudabougou, M. Soumaïla BALLO, est revenu sur les difficultés que rencontrait le personnel de santé avant cette électrification solaire. « Nous étions obligés de travailler avec des lampes ou des torches lors des coupures d’électricité, ce qui nuisait à la qualité des soins », a-t-il expliqué. Il a salué l’initiative du Chef de l’État et a exhorté à la multiplication de telles actions dans d’autres centres de santé du pays. Le Président de l’ASACO de Sabalibougou a, quant à lui, rappelé qu’en une seule année, plus d’un million de francs CFA étaient dépensés en carburant et en électricité. Ces dépenses empêchaient des investissements dans d’autres secteurs prioritaires du centre. Avec cette nouvelle installation, il anticipe des économies considérables. Dans son allocution, M. Aguibou DEMBÉLÉ a fait le bilan des œuvres sociales du Président de la Transition, tout en rappelant le contexte de leur institution. Il a notamment évoqué l’électrification solaire déjà entamée de plusieurs axes principaux du district de Bamako et de Kati. Il a aussi précisé que ces installations dans les centres de santé visent à aider le personnel soignant dans leur mission, afin qu’aucun soin de santé ne soit entravé à cause du manque d’électricité. « Aujourd’hui, nous avons inauguré deux centres communautaires, qui sont les plus proches des populations. À travers ce geste, le Président de la Transition souhaite désormais que ces centres puissent fonctionner 24 heures sur 24 au grand bonheur des populations ». Il a également invité les responsables locaux à une meilleure prise en charge et à la pérennisation des infrastructures. « Les œuvres sociales vont se diversifier davantage », a-t-il rassuré avant d’exhorter les Maliens, en cette veille de fête, à avoir une pensée pieuse pour les familles des militaires tombés pour la patrie.

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