Dialogue de haut niveau : Transformer l’agriculture africaine par la technologie et l’innovation !

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Le Président de la Transition, S.E.M Bah N’DAW, Chef de l’État a pris part, ce jeudi 29 avril 2021 dans la matinée, au Dialogue virtuel de Haut niveau sur le thème : « Nourrir l’Afrique : un leadership pour intensifier les innovations réussies ». Pour la circonstance, le Chef de l’État avait à ses côtés le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, M. Mohamed OULD MAHMOUD.

Cette rencontre virtuelle co-organisée par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), vise à identifier les moyens d’étendre les activités, les financements et les partenariats qui favorisent la transformation de l’agriculture africaine par la technologie et l’innovation.

Ce dialogue virtuel a réuni des Chefs d’État et de Gouvernement africains, des hauts fonctionnaires, des dirigeants de banques multilatérales de développement, des partenaires au développement, des instituts de recherche, des chefs d’entreprise, des opérateurs du secteur privé, des agences d’investissement, des universitaires, des organisations de la société civile et des experts internationaux.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 09 OCTOBRE 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 09 octobre 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Règlement du Budget de l’Etat 2023. La loi de Règlement d’un exercice budgétaire constate le montant définitif des encaissements de recettes et des ordonnancements de dépenses. A ce titre, elle : – rend compte de la gestion de la trésorerie de l’Etat et de l’application du tableau de financement de l’Etat ; – ratifie, le cas échéant, les ouvertures supplémentaires de crédits décidées par décret d’avances depuis la dernière loi de finances ; – régularise les dépassements de crédits constatés, résultant de circonstances de force majeure ou des reports de crédits et procède à l’annulation des crédits non consommés ; – arrête les comptes et les états financiers de l’Etat et affecte les résultats de l’année ; – rend compte de la gestion et des résultats des programmes. L’exécution de la loi de finances 2023 a donné les résultats suivants : – sur une prévision de recette de 2 342,293 milliards de francs CFA, les recouvrements s’élèvent à 2 212,508 milliards de francs CFA, soit un taux de 94,46% ; – pour les dépenses, sur une prévision de 3 032,288 milliards francs CFA, l’exécution se situe à 2 718,680 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 89,66%. L’adoption du présent projet de loi permet de rendre compte au Conseil National de Transition du résultat d’exécution du Budget d’Etat de l’exercice 2023 et de constater son règlement définitif. 2. Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant renouvellement du permis d’exploitation de Sadiola, attribué à la Société de Recherche et d’Exploitation aurifère et transféré à la Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola. Le permis d’exploitation d’or, d’argent, de substances connexes et de platinoïde attribué par Décret n°94-257/PM-RM du 1er août 1994 à la société de recherche et d’exploitation aurifère pour une durée de 30 ans est arrivé à expiration depuis le 1er août 2024. Le Gouvernement a entamé des réformes du secteur minier qui ont conduit à une revue de toutes les conventions minières en phase d’exploitation pour un meilleur partage de la rente minière. Cette revue a concerné également les pratiques opérationnelles de la Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola et leur conformité à la règlementation en vigueur en matière de transaction financière. Le projet de décret, adopté, renouvelle le permis d’exploitation de la Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola pour une durée de 10 ans pour permettre la poursuite des opérations de la société dans le cadre d’un partenariat équilibré. 3. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déclarant Pupilles de la Nation en République du Mali. La Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 institue les pupilles de la Nation et les Pupilles de l’Etat en République du Mali en vue d’assurer la protection des enfants pouvant prétendre à l’une de ces qualités. En application des dispositions de cette loi, le projet de décret, adopté, accorde le statut des Pupilles de la Nation à 225 enfants qui bénéficieront entre autres : – de la prise en charge des frais de soins médicaux ou du ticket modérateur ; – de la prise en charge des frais de scolarité au niveau de l’enseignement fondamental et secondaire ; – de la prise en charge des frais d’apprentissage et de formation professionnelle ; – de l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur ; – du placement ou de l’adoption en institution spécialisée. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Alger (République Algérienne démocratique et populaire) : Général de Brigade Mohamed Amaga DOLO. – Secrétaire Agent Comptable à l’Ambassade du Mali à Paris (France) : Madame Habibatou DIOP, Inspecteur des Services Economiques. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE – Directeur du Centre national des Examens et Concours de l’Education : Monsieur Zeïnou Aguissa MAIGA, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. – Directeur des Ressources humaines du Secteur de l’Education : Monsieur Bakary BAGAYOKO, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS ETABLIS A L’EXTERIEUR ET DE L’INTEGRATION AFRICAINE – Conseiller technique : Monsieur Abdoulaye Zoubeïrou TOURE, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE – Inspecteur à l’inspection de l’Agriculture : Madame CISSE Aissata SISSOKO, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres : a. de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Cadre stratégique de la Refondation de l’Etat. Après la remise de son Rapport annuel 2023 au Président de la Transition, Chef de l’Etat et aux autres Institutions de la République, le Comité indépendant de Suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation a effectué des missions de restitution dudit rapport dans les régions, dans le District de Bamako, ainsi qu’à l’extérieur du pays, à l’intention de nos compatriotes établis au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée, au Niger, en République Démocratique du Congo et au Sénégal. D’autres sessions de restitution se sont déroulées du 04 au 06 octobre 2024, par visio-conférence, à l’intention des Ambassadeurs, des Consuls et des Maliens établis en Algérie, en Tunisie, au Maroc, en Arabie Saoudite, en

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Vers une économie prospère : les recommandations du Forum économique de Ségou présentées au Président de la Transition

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé, le lundi 8 janvier 2024, la cérémonie officielle de remise du Rapport du Forum national de relance économique du Mali. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre d’État, ministre de l’Administration et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, des membres du gouvernement, s’est tenue dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba. Faire du Mali un pays émergent adossé à un développement endogène, tel est l’objectif du Forum national de relance économique, qui s’est tenu à Ségou les 30 et 31 mars 2023. À sa prise de parole, au début de la cérémonie de remise du rapport du Forum, Mandjou SIMPARA, Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali, a adressé ses vifs remerciements au Chef de l’État pour le rôle qu’il a joué dans la tenue de ce Forum de Ségou. Selon ses précisions, depuis près d’une décennie, l’organisation de ce genre de forum est devenue une tradition en République du Mali. Mais la mise en œuvre des recommandations issues de ce cadre d’échange pose toujours problème, a-t-il déploré avant d’indiquer que l’objectif du Forum est d’assurer au Mali un développement durable. M. SIMPARA reconnaît surtout qu’il n’y a point de développement sans sécurité. Avec ce forum, il garde espoir que le Mali n’aurait plus besoin d’autres pays pour son développement. Pour sa part, Mamadou Tiéni KONATÉ, Président du Comité Scientifique du Forum national pour la relance économique, a présenté le rapport en procédant à un exposé synthétique de son contenu. Il précise que depuis près de dix ans, différents diagnostics et propositions de solutions ont été faites mais sans atteindre les résultats escomptés. Pourtant plusieurs domaines d’intervention avaient été identifiés en vue de promouvoir surtout les produits locaux. Lors des diagnostics, l’insuffisance des infrastructures avait été décelée. Parmi les propositions faites, figure l’ambition pour le Mali de sortir de l’agriculture vivrière pour l’agriculture industrielle. Lors de ce Forum, il a également été recommandé que le secteur privé soit mis au cœur de l’opérationnalisation des différentes solutions proposées. Pour ce faire, le Forum  sollicite l’accompagnement de l’État. Aussi, le renforcement des ressources humaines dans tous les secteurs économiques était également au centre des discussions durant le Forum de Ségou. Le secteur minier a également bénéficié des propositions en vue de faciliter la distribution des produits. En annexe du rapport, le Forum a proposé des stratégies de mise en œuvre des différentes recommandations. Toutefois, les participants sont optimistes quant à la mise en œuvre diligente des différentes propositions issues du Forum Ils réitèrent leur accompagnement au Chef de l’État et à sa vision pour le Mali Kura. Ce forum est un « outil de développement ». Moussa Alassane DIALLO, ministre de l’Industrie et du Commerce, a, pour sa part, rappelé l’embargo économique décrété par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Mali en 2022. Selon ses explications, malgré les prédictions des oiseaux de mauvais augures qui prédisaient un chaos économique pour le Mali, l’économie malienne ne s’est point effondrée. Le pays a su relever les défis grâce à l’engagement des acteurs du secteur de l’économie. Il a donc saisi cette occasion pour saluer  le leadership du Chef de l’État qui a donné au Mali un nouveau cap. Cette cérémonie est la preuve de la disponibilité du Chef de l’État à accompagner le secteur privé ainsi que le monde des affaires. La souveraineté du Mali est adossée à un développement endogène, a indiqué le ministre du Commerce et de l’Industrie. D’où la nécessité pour le Ministre de rappeler les nombreuses initiatives du Chef de l’État pour la relance économique du pays. Le Président GOÏTA a compris que les importations ne font point développer un pays. Le ministre exhorte donc à une synergie d’action entre les acteurs du commerce et de l’industrie du Mali en vue de faire de ce pays un pays émergent. L’année 2024 s’annonce chargée en défis. Une année durant laquelle le pays pourrait commencer la pleine exploitation de toutes ses potentialités, souhaite le ministre. Ces discours ont été suivis par la remise du rapport du Forum national pour la relance économique du Mali au Chef de l’État par le Président de la Chambre d’Industrie et du Commerce. Une photo de famille a clôturé cette cérémonie.

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Le Président de la Transition préside le lancement du Programme national d’Éducation aux Valeurs, visant à revitaliser les traditions maliennes

La cérémonie officielle de lancement du Programme national d’éducation aux valeurs (PNEV), présidée par Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, s’est déroulée ce mardi 23 avril 2024 au Palais de Koulouba. Cet événement solennel a vu la participation du Premier ministre, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ainsi que de nombreux autres membres du Gouvernement et du Comité d’experts. Dans un élan de refondation nationale, le Mali lance un Programme national d’Éducation aux Valeurs, sous le leadership du Colonel Assimi GOÏTA, pour réaffirmer les richesses culturelles et les traditions ancestrales au cœur du développement du pays. « Ce programme est un pilier fondamental pour la refondation de notre nation, se basant sur nos valeurs intrinsèques qui sont le fondement de notre identité », a déclaré le Président de la Transition lors de son discours. Il a exprimé son optimisme quant à l’impact du PNEV sur la société malienne, en le décrivant comme un moyen pour comprendre les enjeux du moment et mieux concevoir l’avenir du Mali. L’initiative de ce programme reflète une volonté de renouer avec les valeurs sociétales traditionnelles du Mali en réponse à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. Le Chef de l’État a insisté sur l’importance de l’éducation aux valeurs comme moteur de connaissance et d’ouverture. « C’est cette ambition qui ne cesse de façonner notre vision pour le Mali, car le destin de chaque peuple se forge à l’image des idéaux de ses leaders et de ses citoyens », a-t-il souligné, en dépeignant le programme comme un retour aux sources culturelles et un moyen de renforcer la souveraineté nationale. Le ministre de la Refondation de l’État, Chargé des relations avec les Institutions, Dr Ibrahim Ikassa MAÏGA, voit dans ce programme une réponse essentielle aux défis contemporains. « Par cette initiative, vous donnez la preuve de votre attachement à nos valeurs fondamentales, qui restent la parfaite illustration du génie de notre peuple », a-t-il affirmé, mettant en avant le rôle du PNEV dans la préservation de l’identité malienne face aux influences extérieures. Le ministre MAÏGA a également mis l’accent sur l’approche méthodologique adoptée pour élaborer le PNEV, la qualifiant d’inclusive et de participative. « Cette démarche a permis de toucher le Mali dans ses diverses composantes, pour la réalisation de ce document qui demeure l’une des meilleures expressions de l’intelligence collective malienne », a-t-il expliqué, indiquant que le programme a le potentiel de réunifier le pays et de renforcer son tissu social. À long terme, l’efficacité du Programme national d’Éducation aux Valeurs sera mesurée par sa capacité à intégrer ces valeurs dans la vie quotidienne des Maliens et à influencer positivement les comportements. Comme l’a souligné le Président de la Transition, « le destin de notre nation est intimement lié à l’importance que nous accorderons à nos valeurs sociétales, humaines et culturelles. » La mise en œuvre du PNEV commence donc maintenant, avec des attentes élevées et des sceptiques à convaincre. Il posera les fondements d’un Mali renouvelé et résilient, prêt à affronter les défis de demain avec ses valeurs traditionnelles comme guide. La cérémonie de lancement a été marquée par un hommage à deux membres décédés du Comité d’experts, Adama SAMASSEKOU et Dr Abdoulaye SALL, dont l’engagement envers le projet a été salué à titre posthume. Ce Programme national d’Éducation aux Valeurs est l’une des recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR).

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