À l’approche du mois sacré de ramadan, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, poursuit son engagement en faveur des plus démunis. Après avoir donné du sourire à des centaines de personnes démunies dans les régions de Kidal, Bandiagara, Douentza, Kita, Tombouctou, Taoudéni, Nara, et Nioro du Sahel, il entame une initiative de distribution de kits alimentaires, ce samedi 9 mars 2024, dans la rive gauche du District de Bamako, ciblant les familles nécessiteuses.
L’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition, composée notamment de son Conseiller spécial M. Aguibou DEMBÉLÉ, de ses deux chargés de mission, ainsi que du Directeur administratif et financier de la Présidence, a sillonné les 4 Communes de la rive gauche du district de Bamako, à la veille du mois de ramadan.
Dans cette opération d’entraide, 400 familles vulnérables des communes 1 à 4 de la capitale malienne ont reçu des kits alimentaires. Ces kits, composés de mil, de riz, de pâtes alimentaires, d’huile et de sucre, visent à soutenir ces familles pendant le ramadan.
Pour la Commune 1, après les mots de bienvenus du Coordinateur des chefs de quartier, Sory DIALLO, le maire Oumarou TOGO, a reconnu et apprécié les efforts du Président de la Transition pour le bien-être du peuple malien, soulignant une solidarité renforcée. À la Commune 2, la cérémonie de remise, enrichie par les paroles de Boua SIMPARA, Coordinateur des chefs de quartier, a marqué un moment significatif, rendant hommage à l’importance renouvelée accordée aux chefs de quartier par le Colonel Assimi GOÏTA, ainsi qu’à l’instauration de la Journée nationale des légitimités traditionnelles.
Dans la Commune 3, les discours de Modibo DJIRÉ et de Mme DJIRÉ Mariame Diallo, respectivement Coordinateur des chefs de quartier et maire de la Commune III, ont mis en lumière l’engagement profond du Président de la Transition envers les valeurs sociétales maliennes, tout en rendant un vibrant hommage aux Forces armées maliennes (FAMa) pour tous les exploits enregistrés dans le cadre de la sécurisation de l’ensemble du territoire. La porte-parole des bénéficiaires, Mme Kadiatou KANOUTÉ a exprimé ses espoirs pour la Transition et la solidarité nationale.
Pour la Commune 4, les initiatives du Président de la Transition envers les autorités locales ont également été rappelées, soulignant une reconnaissance envers les efforts déployés pour maintenir les traditions et l’unité nationale.
M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition, a fait comprendre que cette opération de remise est un geste symbolique de la part du Chef de l’État et vise à soulager les familles les plus vulnérables au cours de ce mois béni. L’opération a touché pratiquement toutes les régions et le District. Elle illustre l’engagement continu du Président de la Transition pour le bien-être des Maliens, avec le soutien indéfectible de l’Armée malienne.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes


