Coopération bilatérale : l’Ambassadeur de la France reçu par le Chef de l’Etat malien

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L’Ambassadeur de la France au Mali, Joël MEYER, a été reçu en audience au palais présidentiel de Koulouba, ce vendredi 10 septembre 2021, par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA. Au menu des échanges : la coopération entre les deux États.
« Nous avons échangé en toute sincérité sur des sujets d’intérêt commun, notamment le partenariat entre la France et le Mali. Un partenariat en matière de sécurité, la présence de Barkhane, l’adaptation du dispositif de Barkhane, la transformation de Barkhane », a expliqué M. Joël MEYER, à sa sortie d’audience. Le diplomate français rassure que cette transformation de Barkhane n’est pas « du tout un désengagement de la France du Mali. C’est une transformation pour être encore plus efficace aux côtés des FAMAs, qui montent considérablement en puissance ».
Pour être encore plus efficace dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, la France restera au côté des FAMAs, aussi longtemps que le Mali le souhaitera, indique l’Ambassadeur de la France au Mali.
Dans un souci de complémentarité, cette transformation de la Force Barkhane se fera sur l’écoute de l’ensemble des partenaires, notamment les FAMAs, la force conjointe du G5 Sahel ainsi que la MINUSMA, a-t-il expliqué.
Tout en remerciant le président de la Transition, chef de l’État, de l’avoir reçu, M. MEYER souligne : « Il est toujours très important que nous ayons un dialogue régulier de haut niveau ». Joël MEYER avait « également un message d’amitié et d’appui constant au Mali de la part du président de la République » française.

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Fin du Dialogue inter-Maliens : remise du rapport final au Président de la Transition

Le lundi 13 mai 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu le rapport final du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation lors d’une cérémonie solennelle au palais de Koulouba. Cet évènement a vu la participation des membres du Gouvernement, des délégués de diverses régions et de la diaspora, ainsi que des représentants syndicaux et du secteur privé. Les gouverneurs ainsi que le monde universitaire étaient également présents. Cette cérémonie marque la conclusion des discussions nationales tenues au Centre international de conférences de Bamako, le 10 mai dernier, où des débats intenses ont produit un ensemble de recommandations destinées à guider le pays vers la paix durable et la réconciliation nationale. Ces recommandations sont le fruit d’un processus inclusif qui a mobilisé des participants de toutes les couches de la société malienne, réaffirmant l’engagement du Mali à résoudre ses défis internes par le dialogue et la compréhension mutuelle. L’ancien Premier ministre et Président du Comité de pilotage, M. Ousmane Issoufi MAÏGA, a souligné l’enthousiasme et la participation active du peuple malien, qui a embrassé ce processus avec espoir et détermination. Il a rappelé l’importance de la diversité culturelle du Mali comme une force capable de surmonter les adversités et de construire un avenir de coexistence pacifique. En recevant le rapport, le Président de la Transition a exprimé sa satisfaction quant à la réussite du dialogue, qu’il avait annoncé fin 2023. Il a salué l’engagement des Maliens qui ont participé activement au processus, reflétant leur désir profond de voir leur nation avancer vers la paix et la stabilité. Le Président de la Transition a souligné que ce rapport ne signifiait pas la fin du processus, mais le début d’une mise en œuvre rigoureuse des résolutions et recommandations pour réaliser les aspirations profondes du peuple malien à la paix, à la réconciliation et au développement durable. La cérémonie a également été l’occasion pour le Chef de l’État de rappeler les objectifs du dialogue, à savoir la restauration de la paix, la cohésion sociale et la prospérité pour tous les Maliens. Il a réitéré son appel à tous les citoyens, y compris ceux sceptiques ou en désaccord avec le processus, à rejoindre les efforts nationaux pour une paix durable. Le Président GOÏTA a insisté sur la responsabilité collective de faire avancer le pays en suivant les recommandations du rapport, soulignant que la paix était désormais à la portée du Mali et qu’il fallait impérativement saisir cette chance. Il a conclu en lançant un appel à la vigilance et à l’action continue, affirmant que le succès du dialogue était une victoire pour tout le peuple malien, une étape cruciale vers un avenir meilleur et plus stable pour le Mali.

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Le Président Bah N’DAW rencontre deux Ministres des Affaires étrangères à N’Djamena

En prélude à la cérémonie d’ouverture officielle de la 7ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G5 Sahel, Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Bah N’DAW, Chef de l’État a accordé ce lundi 15 février 2021, dans sa villa de la cité de l’Union Africaine, une série d’audiences à plusieurs personnalités. Son Excellence Monsieur le Président a ainsi reçu respectivement SE Mme Arancha Gonzalez LAYA, Ministre espagnol des Affaires étrangères, Union Européenne et Coopération, et Son Altesse Sheikh Shakhbout Bin Nahyan AL IVAHYAN, Ministre D’État des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis. Le thème principal du présent Sommet du G5 Sahel est consacré à l’accompagnement de la Communauté internationale au plan sécuritaire, pour l’ opérationnalisation concrète de la Force conjointe du G5 Sahel grâce au financement effectif du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) ainsi que le Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (CAPI). Un sujet combien important pour la sous-région, le Mali en particulier, en référence au contexte de Transition. Au regard de ces multiples défis, chacun des deux diplomates a, au nom de son peuple, exprimé la constance de leur disponibilité à accompagner et soutenir les autorités de la Transition, mais aussi et surtout, de s’investir pour la paix et la stabilité de notre pays à travers le renforcement des axes de coopération. Le Sommet du G5 Sahel est aussi, une opportunité d’échanges entre Chefs d’État et partenaires multilatéraux sans médium.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 03 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 03 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret fixant les conditions et les modalités d’application de la Loi n°2023-040 du 29 août 2023 portant Code minier en République du Mali ; b. un projet de décret fixant les modalités d’application de la Loi n°2023-041 du 29 août 2023 relative au contenu local dans le secteur minier ; c. un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement-type pour la phase de recherche ; d. un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement-type pour la phase d’exploitation. L’audit des mines d’or en exploitation, commandité en exécution des recommandations des Assises nationales de la refondation, a permis de déceler certaines insuffisances, notamment d’ordre législatif et institutionnel. Dans le cadre de la prise en charge de ces insuffisances, le Gouvernement a entamé la réforme du cadre législatif et réglementaire du secteur minier qui s’est traduite par la relecture du Code minier et l’adoption d’une loi relative au contenu local dans le secteur minier. Cette réforme vise, entre autres, le renforcement de la sous-traitance nationale, la valorisation de la chaine de valeur et la promotion de l’entrepreneuriat national, la création de richesse en rentabilisant les retombées de l’activité minière et l’impulsion du développement durable à travers la protection de l’environnement et des actions de développement à l’endroit des communautés riveraines. Le nouveau Code minier adopté a apporté des innovations majeures et la loi sur le contenu local permettra de renforcer l’intégration des nationaux dans la chaine de valeur de l’activité minière. L’application de ces nouveaux textes nécessite l’adoption des mesures réglementaires en vue de préciser et de détailler certaines de leurs dispositions. Les présents projets de décrets sont adoptés dans ce cadre. Le décret d’application du Code minier apporte des précisions, notamment sur : – les dispositions relatives à la demande, à la détention, au transfert, à l’annulation ou au retrait des titres miniers et autorisations ; – la détermination et le mode de calcul des redevances additionnelles ou Taxe Ad Valorem ; – les modes de calcul et de perception des dividendes et de la Taxe Ad Valorem en nature ; – les droits et taxes dus lors du renouvellement ou de la cession du titre minier ou de l’autorisation et la signature des Conventions ; – les taux de la redevance de surproduction et des redevances superficiaires ; – le développement communautaire ; – les obligations environnementales et de protection des personnes ; – les obligations des opérateurs en matière de fermeture et de réhabilitation des sites miniers ; – la surveillance administrative et la police des mines. Le décret d’application de la loi relative au contenu local dans le secteur minier précise, entre autres, les obligations liées au contenu local relatives à l’approvisionnement, à l’emploi et la formation 3 professionnelle, à la promotion et l’utilisation des biens et services locaux, le transfert de technologie,de compétence et de développement. Conformément aux dispositions du Code minier et de son décret d’application, les conventions d’établissement pour la phase de recherche et la phase d’exploitation précisent les conditions de réalisation de l’activité minière sur le territoire national. Ces conventions traitent, notamment : – des obligations de garantie ; – des dispositions fiscales, douanières, économiques et financières ; – du règlement des différends ; – de la résiliation. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres de l’organisation et du déroulement des examens de fin d’année 2024. Les examens de fin d’année 2024 pour les différents niveaux ont été organisés conformément aux dispositions de la décision fixant le calendrier de l’année scolaire 2023-2024. Les examens se sont déroulés sans incidents majeurs sur l’ensemble du territoire national et à Bassikounou, en République islamique de Mauritanie, pour les candidats réfugiés dans ce pays. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’une cérémonie de reconnaissance des sportifs médaillés aux compétitions internationales de la saison 2023- 2024. Cette cérémonie vise à présenter au peuple fier du Mali des sportifs d’élite et de haut niveau qui évoluent parfois dans l’anonymat. De par leurs parcours élogieux et honorables, ces sportifs, souvent avec peu de moyens, arrivent à décrocher des médailles dans les différentes compétitions auxquelles ils participent. La cérémonie de reconnaissance des sportifs médaillés couplée à la remise des médailles du mérite sportif 2023 est prévue le 05 juillet 2024, au Palais des Sports Salamatou MAIGA. 3. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de la réunion de concertation entre le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et les Directeurs généraux des Systèmes nationaux de Recherche agricole. Cette réunion de concertation a pour but, d’une part, de renforcer la coopération scientifique et technique entre l’Institut du Sahel et les Systèmes nationaux de Recherche agricole et d’autre part, de relever ensemble les défis en matière de recherche agricole et de sécurité alimentaire dans le sahel et en Afrique de l’Ouest. Placée sous le thème « Nouveaux enjeux et défis de la Recherche au Sahel et en Afrique de l’Ouest : quelle vision stratégique et prospective ? », la présente réunion qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2024 à Bamako, se propose de renouer avec une tradition de concertation régulière, instaurée entre l’Institut du Sahel et les Systèmes nationaux de Recherche agricole. 4 b. de la tenue des formations des agents du Recensement général agricole. Les formations des

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