COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 29 NOVEMBRE 2023 CM N°2023-49/SGG

Actualités

PROJET DE COMPTE RENDU DE CONSEIL DES MINISTRES - Grande

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 29 novembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

1. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnance.

Le présent projet de loi est initié en application des articles 121 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition.

Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre par ordonnance, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil National de Transition, ouverte le 02 octobre 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’avril 2024.

Le projet de loi adopté, habilite le Gouvernement à adopter des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après :
– la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ;
– l’organisation de la production ;
– les statuts du personnel ;
– les traités et accords internationaux.

2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté :

a. un projet de décret fixant le cadre organique de l’Observatoire des Transports.

L’Observatoire des Transports a été créé par l’Ordonnance n°99-041/P-RM du 29 septembre 1999 avec pour mission de suivre les activités du secteur des Transports et de fournir aux pouvoirs publics et aux professionnels toutes informations utiles. Son organisation et ses modalités de fonctionnement sont fixées par le Décret n°00-003/P-RM du l2 janvier 2000.

Le Décret n°00-004/P-RM du 12 janvier 2000 détermine le cadre organique de l’Observatoire des Transports. Après plusieurs années de mise en œuvre, la structure connait des dysfonctionnements dus principalement à la non prise en compte de certains corps dans le cadre organique en vigueur.

Le projet de décret adopté, vise à corriger cette situation et à doter pour les cinq (05) prochaines années, l’Observatoire des Transports en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.

b. un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère des Transports et des Infrastructures.

Les Directions des Finances et du Matériel ont été créées par l’Ordonnance n°09-010/P-RM du 04 mars 2009 avec pour mission d’élaborer, au niveau d’un Département ou d’un groupe de Départements ministériels, les éléments de la politique nationale dans les domaines de la gestion des ressources financières et matérielles et de l’approvisionnement des services publics.

Le cadre organique de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’Equipement et du Désenclavement est fixé par le Décret n°2017-0937/P-PM du 27 novembre 2017.

Au regard de la non-conformité du cadre organique actuel avec la configuration du département qui est issu de la fusion du Ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine et du Ministère de l’Equipement et du Désenclavement, il est apparu nécessaire de procéder à sa relecture en vue de l’adapter à l’environnement institutionnel.

Le projet de décret est adopté dans ce cadre. Il permettra de doter, pour les cinq (05) prochaines années, la Direction en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.

3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté :

a. un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Ménaka et environs.

La ville de Ménaka couvre une superficie de 95 000 hectares avec une population estimée à 13 647 habitants selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2022.

L’expansion de la ville de Ménaka, son érection en capitale régionale et l’ampleur des activités qui y sont menées ont rendu nécessaire la révision du Schéma Directeur d’Urbanisme approuvé en 2004. Cette révision permettra de prendre en compte les évolutions, mais aussi son développement harmonieux à court, moyen et long terme.

Le Schéma Directeur d’Urbanisme fixe les orientations fondamentales du développement et de l’aménagement de la ville de Ménaka et environs et définit les principes d’organisation de l’agglomération en matière d’habitat, d’activités, de voirie et de réseaux divers, de grands équipements, y compris le traitement des problèmes environnementaux.

L’adoption du présent Schéma permet de doter la ville de Ménaka et environs d’instruments de planification et de gestion de son développement pour les vingt prochaines années.

b. un projet de décret portant affectation au Ministère de la Sécurité et de la Protection civile de la parcelle de terrain, objet du Titre de foncier n°239206 du Cercle de Kati, sise à N’Tabacoro.

La parcelle de terrain, d’une superficie de 16 ares 00 centiare est destinée à la construction d’un commissariat de Police en vue d’apporter une meilleure réponse à l’aspiration sécuritaire des populations de N’Tabacoro et environs.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Le ministre des Transports et des Infrastructures a informé le Conseil des Ministres :

a. de l’organisation du Forum international sur la prévention routière :

Le Mali assure présentement la présidence de l’Organisation de la Sécurité routière en Afrique de l’Ouest. A ce titre, il assume la responsabilité d’entreprendre et de valider toutes initiatives de promotion de la sécurité routière dans l’espace communautaire.

Face à la fréquence et à la gravité des accidents de la circulation routière dans notre pays, la sous-région et sur le continent, le Ministère des Transports et des Infrastructures organise un forum international sur la prévention routière, les 07 et 08 décembre 2023, sur le thème : La sécurité routière, un défi transfrontalier.

L’objectif de ce forum est d’offrir un cadre d’échange sur les meilleures pratiques internationales de prévention des risques d’accidents de la route, afin de renforcer la sécurité routière.

L’accroissement spectaculaire de la motorisation, la forte croissance démographique et l’urbanisation galopante sont entre autres facteurs qui contribuent à la multiplication des risques liés à l’usage de la route. Du fait notamment de l’utilisation massive des engins motorisés à deux ou trois roues, les victimes de la route se retrouvent principalement dans la tranche d’âge de 18 à 35 ans et dans la catégorie des usagers de la route les plus vulnérables que sont les piétons, les personnes âgées, les enfants et les personnes vivant avec un handicap.

Les statistiques annuelles moyennes d’accidents de la route des cinq dernières années révèlent qu’une personne est tuée toutes les 14 heures. Les facteurs d’accidents de la circulation routière sont répartis comme suit :
– le facteur humain : 82% ;
– les défaillances techniques du véhicule : 10% ;
– les infrastructures routières et leur environnement : 8%.

En réponse à la tragédie des accidents de la route, le Gouvernement a adopté la Stratégie nationale de Sécurité routière 2021-2030 dont la mise en œuvre doit aboutir à une réduction considérable du nombre de tués imputables aux accidents de la route.

Le forum international sur la prévention routière offre l’opportunité de réunir les experts nationaux, sous régionaux, africains et internationaux pour échanger sur les piliers de la Stratégie nationale de sécurité routière.

La cérémonie d’ouverture du forum aura lieu le jeudi 07 décembre 2023, sous la présidence de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

b. du déraillement du train n°15 :

Le 24 novembre 2023, à 23 heures 50 minutes, le train n°15, en provenance de Kayes et à destination de Bamako, a déraillé à 9 km de la gare ferroviaire de Mahina.

Le train était composé de la locomotive CC2207, qui conduisait 15 wagons, dont la locomotive CC2205 et avait à son bord 410 passagers et 38 membres de l’équipage.

L’accident n’a pas occasionné de mort ni de blessé parmi les passagers. Cependant, le conducteur à bord de la locomotive CC2205 et l’électricien de la Société de patrimoine ferroviaire du Mali ont été légèrement blessés.

Des dégâts importants sont signalés sur le matériel roulant et la voie ferrée a été endommagée sur près de cent mètres linéaires.

Les dispositions ont été immédiatement prises par la Société de patrimoine ferroviaire du Mali, en rapport avec les forces de défense et de sécurité et les autorités de la région de Kayes, pour sécuriser les lieux et porter assistance aux passagers et à l’équipage du train.

2. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 5ème session de la Conférence des Ministres du Travail de l’Organisation de la Coopération Islamique tenue à Bakou, en Azerbaïdjan.

Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a participé à la 5ème session de la Conférence des ministres du Travail de l’Organisation de Coopération Islamique, du 21 au 23 novembre 2023.

Le thème central de cette conférence était : « Solutions innovantes et numérisation des services du travail et d’emploi dans les Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique ». Quarante-trois pays ont participé à cette session.

Cette réunion a concerné les Hauts fonctionnaires des Etats membres et les représentants du Secrétariat général de l’Organisation ; du Centre de Recherches statistiques, économiques et sociales et de formation pour les pays islamiques ; du Centre islamique pour le développement du Commerce ; de l’Institut de normalisation et de métrologie des pays islamiques ; du Forum de la Jeunesse de la Coopération islamique ; du Bureau exécutif des Conseils des ministres du Travail et des Affaires sociales et de l’Organisation internationale du Travail.

A l’issue de leur réunion, les Hauts fonctionnaires ont adopté plusieurs recommandations, notamment celles relatives à :
– l’examen des candidatures des pays au Conseil exécutif du Centre du Travail de l’OCI ;
– l’examen des dossiers des candidats au poste de Directeur général du Centre de Travail de l’OCI ;
– l’examen du budget du Secrétariat du Centre du Travail de l’OCI (2023-2026).

La réunion a invité les Etats membres à diligenter la ratification du Statut du Centre afin d’apporter des contributions régulières aux budgets administratifs et opérationnels du centre. Le taux des cotisations régulières sera défini par le conseil exécutif lors d’une session budgétaire. Elle a également appelé les Etats à faire des contributions volontaires.

La Conférence des ministres du Travail a été marquée par les interventions des différentes délégations dont beaucoup ont dénoncé l’agression de la Palestine avec des crimes contre l’humanité.

Dans son intervention, le ministre du Travail a rappelé les progrès enregistrés en matière de travail, d’emploi et de protection sociale, notamment la signature du Pacte de stabilité sociale et de croissance avec les partenaires sociaux, le 25 août 2023.

Par ailleurs, les ministres du Travail du Burkina Faso et du Mali ont rappelé la situation du Sahel qui fait face à une agression des terroristes sponsorisés par certaines puissances étrangères. Ils ont appelé les Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique à une solidarité en faveur de l’Alliance des Etats du Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Prenant en compte la teneur des discours des deux pays, la réunion des ministres a décidé d’inclure dans sa résolution finale, sa solidarité pour les Etats du sahel en plus de la Palestine.

3. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de l’organisation des Etats Généraux de la Jeunesse.

Les Etats Généraux de la Jeunesse visent à créer un espace d’échanges et de réflexion, en vue d’amener les jeunes et les acteurs du secteur à contribuer à la formulation des réponses adéquates aux défis auxquels la couche jeune est confrontée afin de lui permettre de participer de façon entière et effective au développement socio- économique, culturel et environnemental du pays.

Les concertations locales et régionales des états généraux se tiendront dans chaque commune le 1er décembre et au niveau régional le 5 décembre 2023, dans une démarche participative et inclusive.

Les ateliers de validation se tiendront le 21 décembre et la remise des conclusions au Président de la Transition, Chef de l’Etat se fera le 22 décembre 2023.

Ces concertations mobiliseront toutes les parties prenantes : les jeunes, les autorités administratives, politiques et coutumières, les organisations de la société civile. Aussi, il est à noter que les jeunes établis à l’extérieur organiseront leurs concertations pour la prise en charge de leurs préoccupations.

Les thématiques suivantes seront abordées au cours des Etats Généraux de la Jeunesse :
– Jeunesse, Gouvernance, Reformes politiques et institutionnelles ;
– Jeunesse, Sécurité, Paix, Réconciliation et Cohésion Sociale ;
– Jeunesse, Croissance économique et Développement Durable ;
– Jeunesse, Capital humain, Genre et Inclusion Sociale ; – Jeunesse, Sport, Culture, Art et Construction Citoyenne ; – Jeunesse, Vie Associative et participation publique.

Les conclusions et recommandations issues de ces états généraux constitueront en plus de la Politique Nationale de la Jeunesse, la feuille de route de toutes les actions en faveur de la jeunesse.

La cérémonie de clôture de la phase nationale sera présidée par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le 22 décembre 2023.

4. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 63ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle.

Le Burkina Faso, abritera du 04 au 12 décembre 2023, la 63ème Session Ordinaire du Conseil d’Administration de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle.

Office commun d’application du Traité qu’est l’Accord de Bangui, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle regroupe à ce jour, dix-sept (17) Etats membres.

Cette 63ème session sera l’occasion pour le ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali de faire avancer les dossiers en instruction concernant le « bogolan » du Mali et le « sel gemme de Taoudénni » qui vont être érigés en Indication Géographique.

La session se déroulera en deux étapes à savoir, la réunion de la Commission des Experts constituée de deux représentants par Etat membre et la réunion des Administrateurs qui regroupe l’ensemble des Ministres en charge de l’Industrie des Etats membres.

Les points inscrits à l’ordre du jour de cette session porteront sur l’examen et l’adoption des rapports d’activités du Directeur Général ainsi que les questions d’ordre technique et financière.

La session sera clôturée par la distinction des trois (03) meilleures Structures Nationales de Liaisons de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle dans ses 17 Etats membres.

Pour rappel, le Mali à travers le Centre Malien de Promotion de la Propriété Industrielle a été distingué premier parmi ses pairs lors de la 62ème session ordinaire tenue à Douala au Cameroun.
Cette distinction était la cinquième (5ème) du genre pour notre pays.

5. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a informé le Conseil des Ministres du lancement de la Campagne de vaccination du cheptel.

L’élevage occupe une place importante dans le développement économique et social du Mali. En effet, il contribue pour environ 12% du Produit Intérieur Brut, 25 à 30% de la production du secteur rural et procure au pays 15% de ses recettes d’exportation. Le cheptel est le 3ème produit d’exportation après le coton et l’or.

Cependant le cheptel malien est confronté à des contraintes sanitaires. C’est ainsi que des campagnes de vaccination visant le contrôle et l’éradication des maladies animales sont organisées chaque année.

Pour la campagne de vaccination 2023/2024, l’objectif est de vacciner 76 millions 636 mille 645 de têtes d’animaux et de volailles, toutes espèces confondues.

La vaccination vise principalement les maladies prioritaires du réseau de surveillance épidémiologique créé par l’Arrêté n°2020-0202/MEP-SG du 06 Février 2020.

Le lancement officiel de la campagne de vaccination vise principalement à mobiliser tous les acteurs afin de réduire l’incidence de ces maladies par une augmentation du taux de couverture vaccinale et d’assurer une surveillance épidémiologique efficace.

Au niveau national, le lancement est placé sous la présidence du Président de la transition, Chef de l’Etat, et, dans les régions sous la présidence des Gouverneurs.

Cette année, elle sera lancée à Kati Drall, dans la Commune de Kambila, Cercle de Kati, le dimanche 17 décembre à partir de 10 heures.

6. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et institutionnelles a informé le Conseil des Ministres de la tenue d’ateliers sur le thème « La 4ème République : rôles et responsabilités des acteurs sociaux, politiques et institutionnels » à Bamako et dans certaines capitales régionales à compter du 07 décembre 2023.

Conformément aux recommandations des Assises Nationales de la Refondation, une nouvelle Constitution a été adoptée par référendum le 18 juin 2023 et promulguée le 22 juillet 2023 par le Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Les Maliens ont fait ainsi le choix du renouvellement du système de gouvernance globale dans le but de créer les conditions de renforcement de l’Etat de Droit, de la Démocratie et des Droits de l’Homme.

La Constitution traite d’un ensemble d’acteurs socio-politiques et institutionnels auxquels de nouveaux rôles et responsabilités ont été assignés. Ils s’ajoutent à d’autres qui sont maintenus ou renforcés par endroit.

Au regard des enjeux et défis de la 4ème République, il paraît nécessaire de préparer et mobiliser l’ensemble de ces acteurs dans le but de créer la synergie nécessaire à l’atteinte des objectifs de refondation de notre pays.

Ces ateliers seront l’occasion d’identifier les outils et moyens juridiques que la
Constitution met à la disposition des citoyens et acteurs pour contribuer à créer les conditions de l’avènement d’une gouvernance vertueuse pour la stabilisation et le développement harmonieux de notre pays.

Il s’agit aussi pour le Cabinet du Ministre délégué de contribuer à la promotion et à la concrétisation de l’esprit de la réforme constitutionnelle avec en plus des représentants du triumvirat (ministre d’Etat-ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles), ceux de la justice, de la Culture, de la jeunesse et des femmes. Les thèmes retenus traitent de :
– le malien au cœur de la 4ème République : citoyenneté et valeur ;
– la Gouvernance politique, institutionnelle et électorale ;
– la gouvernance administrative et territoriale ;
– la lutte contre la corruption ;
– la défense nationale : civile et militaire.

Les différentes présentations s’appuieront sur les deux triptyques de la vision déclinée par le Président de la Transition, Chef de l’Etat à savoir :
– les trois principes constitutionnalisés qui guident l’action publique à savoir : le respect de la souveraineté de l’Etat, le respect des choix souverains du peuple et la défense de ses intérêts ;
– les trois « D » : Défense, Diplomatie et Développement.

Les ateliers se tiendront à Bamako et dans les régions de Kayes, Mopti et Kidal.

7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :

a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente.

b. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

Bamako, le 29 novembre 2023

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national

Autres articles qui font l'actualité

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 31 mars 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 31 mars 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de textes ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes relatifs à la ratification de deux Accords de prêt, signés à Lomé, le 21 décembre 2020, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Ouest africaine de Développement, en vue du financement des mesures urgentes prises pour faire face à la crise sanitaire liée à la COVID-19. Par ces accords, la Banque Ouest Africaine de Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali : un prêt d’un montant de 15 milliards de francs CFA remboursable sur une période de 18 ans ; un prêt d’un montant de 13 milliards francs CFA remboursable sur une période de 10 ans. Les prêts accordés sont destinés au financement du plan de riposte adopté par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus. La mise en œuvre de ce plan contribuera à réduire les impacts sanitaires, économiques et sociaux de la maladie à Coronavirus, notamment le renforcement des capacités sanitaires et le soutien aux entreprises évoluant dans les secteurs de l’économie les plus affectés. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché n°00713/DGMP-DSP 2018 relatif au contrôle et à la surveillance des travaux d’aménagement en 2×2 voies de la traversée de la ville de Sikasso. L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le bureau CIRA-SAS pour un montant hors taxes de 303 millions 478 mille 986 francs CFA et un délai d’exécution supplémentaire de 09 mois. L’avenant conclu vise à prendre en compte, dans le marché de surveillance et de contrôle des travaux, les modifications intervenues dans la construction du viaduc et de l’échangeur dans la ville de Sikasso. un projet de décret portant approbation de l’avenant n°2 au contrat de concession pour la réalisation en Build, Own, Operate and Transfer de la Centrale solaire photovoltaïque de 33 Mégawatt-crêtes à Ségou. Le Gouvernement de la République du Mali et la Société SEGOU SOLAIRE ont signé, en 2015, un contrat de concession pour la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 33 mégawatt-crêtes, à Ségou dans la Commune rurale de Pélengana. Au cours de l’exécution dudit projet, la baisse du prix des équipements solaires sur les marchés internationaux et le financement additionnel des infrastructures connexes par le Gouvernement norvégien ont permis la révision du coût des dépenses d’investissement et la baisse du prix de cession du kilowatt. Le retard observé dans l’exécution du projet et la baisse du prix de cession du kilowatt heure ont rendu nécessaire une nouvelle révision du contrat concernant notamment la définition de certains termes, le droit de substitution de l’acheteur, le régime fiscal et douanier applicable et les modalités de mise en œuvre de la convention de cautionnement. L’adoption du présent projet de décret s’inscrit dans ce cadre. un projet de décret portant approbation de la convention de concession pour la construction et l’exploitation de la centrale solaire photovoltaïque de 50 Mégawatt-crêtes à Fana en Build, Own, Operate and Transfer. Le Gouvernement de la République du Mali et la Société Legendre Energie ont signé, en 2016, un protocole d’accord pour la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50 mégawatt-crêtes à Fana. Le contrat de concession conclu définit le cadre juridique de mise en œuvre du projet. Il décrit également les principes techniques, financiers ainsi que les modalités pratiques de mise en œuvre du projet, notamment la signature d’un contrat d’achat d’énergie entre la Société Energie du Mali (EDM-SA) et la société Fana Solar Power. La durée de la concession est de 30 ans et le coût de réalisation du projet est estimé à 60 milliards 835 millions de francs CFA hors taxes et frais de douanes. La réalisation de la centrale solaire photovoltaïque de Fana s’inscrit dans le cadre du développement à grande échelle d’infrastructures de production d’énergies renouvelables en vue de réduire le déficit énergétique du pays. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES FONCIERES, DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT Sur le rapport du ministre des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Conseil des Ministres a adopté : un projet de décret portant affectation au Ministère de la Santé et du Développement social de la parcelle de terrain, objet du titre foncier n°186976 du Cercle de Kati, sise à Kouralé, Commune rurale de Kalabancoro. La parcelle de terrain, d’une superficie de 2 hectares 15 ares 36 centiares, est destinée à la construction du Centre de Santé de Référence de Kouralé. La construction dudit centre permettra de renforcer la couverture sanitaire et d’améliorer les conditions de prise en charge des populations bénéficiares. un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°9117 et n°9118 du Cercle de Ségou, sise à Farako. Les deux parcelles de terrain, d’une superficie respective de 15 hectares 34 ares 13 centiares et de 9 hectares 52 ares 10 centiares, sont destinées à satisfaire les besoins d’extension du village de Farako. L’affectation de ces parcelles permettra l’installation des services et des équipements sociaux collectifs en vue de promouvoir le développement du village de Farako et d’améliorer le cadre de vie des populations. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres

Lire »

Oeuvres sociales du Président de la Transition : Niono et Macina à l’honneur

A travers l’initiative du Président de la Transition de venir en aide aux personnes démunies des différents cercles du Mali, une délégation de la présidence, conduite par Colonel Assa Badiallo TOURÉ, Conseillère spéciale du Chef de l’Etat, s’est rendue à Niono et à Macina dans la région de Ségou,ce mercredi 8 décembre. La délégation a remis des kits alimentaires à 100 familles en situation difficile, choisies selon des critères bien déterminés, par le service du développement social et de l’économie solidaire de Niono. À Macina un kit similaire a été remis par ladite délégation à 100 autres familles. La remise a eu lieu à la Place de l’indépendance de Ké-Macina. Un don qui intervient à un moment où les populations sont confrontées à une insécurité alimentaire liée à l’insuffisance de la pluviométrie. Les bénéficiaires de ce don, issu du Fonds de souveraineté du président de la transition, sont entre autres des veuves, des personnes en situation de handicap, des déplacés internes ainsi que des personnes atteintes d’autres maladies.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 NOVEMBRE 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 novembre 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant loi électorale. Le mécanisme actuel de gestion des élections impliquant plusieurs structures de l’Etat a révélé des insuffisances qui se sont traduites par de multiples crises post électorales. Le plan d’action du Gouvernement, adopté au mois d’août 2021, prévoit la création d’un organe unique de gestion des élections, conformément aux recommandations des différents forums organisés et des réflexions menées, notamment le Dialogue national inclusif et le Symposium sur le processus électoral. Le présent projet de loi est le résultat d’une démarche consensuelle et inclusive à travers une série de concertations avec les acteurs des partis et regroupements de partis politiques et de la société civile. En plus de consacrer la création de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections, chargée de l’organisation et de la gestion de toutes les opérations électorales et référendaires, il apporte des innovations relatives entre autres : – à la fixation des circonscriptions électorales pour les élections législatives, à savoir la Région et le District de Bamako pour le territoire national et les zones géographiques pour la diaspora ; – au scrutin de liste à la représentation proportionnelle sans panache ni vote préférentiel comme mode de désignation des députés à l’Assemblée nationale ; – à l’introduction du parrainage citoyen à côté du parrainage des élus ; – à l’introduction du bulletin de vote unique ; – à l’affirmation du principe du vote électronique, sous réserve de l’adoption d’une loi spécifique ; – au plafonnement et au contrôle des dépenses de campagne électorale ; – à la publication des résultats par bureau de vote et à la transmission électronique des procès-verbaux de dépouillement ; – à l’encadrement et au renforcement de l’observation électorale. Son adoption permettra de réduire le nombre de structures intervenant dans l’organisation des élections, de garantir l’efficience, la performance et la crédibilité dans la gestion des élections. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché relatif aux travaux de construction de la Maison de la Radio et Télévision du Mali à Kati Sananfara, lot n°1. L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’entreprise COMATEXIBAT-SA pour un montant, toutes taxes comprises, de 1 milliard 44 millions 935 mille 548 francs CFA et un délai d’exécution de 4 mois. Il vise à modifier le projet initial de construction de la tour « nouvelle maison de la radio TV » pour abriter l’ensemble des systèmes d’archivage de la radio et de la télévision. Le financement du marché est assuré par le budget national et les fonds propres de l’ORTM. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination suivante : AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE – Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali : Monsieur Massoudou CISSE, Ingénieur Environnementaliste. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de l’industrie et du Commerce, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Développement des Exportations du Mali et son Plan d’actions 2022-2025. Le Gouvernement a adopté en 2019, la Politique nationale de Développement du Commerce pour tirer profit de l’appartenance du Mali à plusieurs unions économiques et douanières et des préférences commerciales mises en place par certains partenaires. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique, il est prévu l’élaboration d’une Stratégie nationale de Développement des Exportations afin de surmonter les difficultés qui affectent la compétitivité de nos produits à l’exportation et d’offrir des opportunités nouvelles pour le développement des filières à fort potentiel d’exportation. L’objectif global de la Stratégie est de réduire le déficit de la balance commerciale par une augmentation de 25% des recettes d’exportation à l’horizon 2025. De façon spécifique, la Stratégie nationale de Développement des Exportations vise : – à renforcer la compétitivité et la diversification des exportations ; – à promouvoir le commerce des services et l’intégration des entreprises maliennes aux chaines de valeurs à l’export. Elle est articulée autour de six (6) axes stratégiques et mise en œuvre à travers des plans d’action dont le premier couvre la période 2022-2025 financé par l’Etat, les Partenaires techniques et financiers et le Secteur privé. La mise en œuvre des actions préconisées permettra, entre autres : – d’accroître le volume des exportations et de réduire le déficit de la balance commerciale ; – de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs à l’export ; – de réduire les coûts de transport ; – d’améliorer les conditions de stockage des produits ; – d’améliorer la compétitivité des produits sur les marchés d’exportation. 2. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie. Bamako, le 24 novembre 2021 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou DAGNO Officier de l’Ordre National

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :