COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 27 MARS 2024

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 mars 2024, dans sa
salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA,
Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
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AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant
modification de la Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations.
L’association est la convention par laquelle plusieurs personnes mettent en commun d’une
façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager les
bénéfices. Elle est régie, quant à sa validité, par les principes généraux du droit applicables aux
contrats et obligations.
La Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations dispose que les associations de
personnes pourront se former librement sans autorisation ni déclaration préalable, mais elles ne
jouiront de la capacité juridique que si elles sont rendues publiques par les soins de ses
fondateurs.
Dans la pratique, la non déclaration de certaines associations est source de prolifération
d’associations de toute nature, sans le moindre contrôle de l’Etat, rendant très difficile
l’application de la loi.
Le projet d’ordonnance adopté permettra de soumettre toutes les associations à la formalité
administrative d’autorisation et de déclaration préalable et de faciliter l’exercice du contrôle
nécessaire de l’Etat.
Sa mise en œuvre ne porte pas atteinte à la libre formation des associations prévue par la
Constitution.
2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le
Conseil des Ministres a adopté des projets de décret portant nomination aux fonctions
de notaire.
Le notaire est un officier public institué pour assurer le service public de la preuve.
L’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant statut des notaires détermine
les conditions d’accès à la profession de notaire, les modalités de gestion de la vacance et du
transfert des charges notariales.
En application des dispositions de cette ordonnance et après avis conforme de l’Ordre des
notaires, les projets de décret adoptés, nomment en qualité de notaires, les aspirants notaires
dont les noms suivent :
– Madame Aïssata SIDIBE et Monsieur Mohamed KOUMARE, avec résidence à
Bamako ;
– Madame Fatoumata COULIBALY, avec résidence à Bamako ;
– Monsieur Bakary Simbon KEÏTA, avec résidence à Bamako ;
– Monsieur Lamine Bassirou DIOP, avec résidence à Bamako ;
– Monsieur Issa SY, avec résidence à Bamako.
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AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA
COHESION NATIONALE
– Conseiller technique :
Colonel Sapeur-pompier Fatoumata Bakoroba COULIBALY.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
– Chef de Cabinet :
Monsieur Ahmadou FANE, Professeur de l’Enseignement supérieur.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
– Conseiller technique :
Monsieur Brahima KONATE, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES,
DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION
– Directeur Général des Domaines et du Cadastre :
Monsieur Youssouf COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a informé le Conseil des Ministres de
l’abrogation de décrets relatifs à l’architecture institutionnelle mise en place pour
promouvoir la Paix et la Réconciliation nationale dans le cadre de l’Accord pour la
Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.
Les textes concernés par cette abrogation sont :
– les textes de création, d’organisation et de fonctionnement et ceux fixant les avantages
accordés aux membres des organes du cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de
la Sécurité et du Secrétariat permanent du cadre de Gestion de la Crise au Centre ;
– les décrets de nomination au sein du Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de
la Sécurité.
Cette abrogation est proposée à la suite de la décision du Gouvernement de mettre fin à l’Accord
avec effet immédiat.
2. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres :
a. de la participation du Mali à la 33ème Session ministérielle de la Conférence
Régionale de la FAO pour l’Afrique, prévue du 18 au 20 avril 2024 à Rabat au
Maroc.
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La Direction Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
organise la 33ème Session de la Conférence Régionale de la FAO pour l’Afrique sous le thème :
« Systèmes agroalimentaires résilients et transformation rurale inclusive ».
La rencontre est ouverte à tous les Etats membres de la FAO de la Région Afrique, aux
représentants des organisations et institutions spécialisées des nations Unies, ainsi qu’aux
observateurs.
La participation du Mali à cet important évènement sera une véritable opportunité d`échange
d`expériences et de partenariat, avec des partenaires au développement et des entreprises
multinationales, pour la mise en œuvre de Programmes et Projets visant à accélérer la
transformation des systèmes agroalimentaires et de soutien au développement rural.
b. de l’Organisation de la 14ème Session du Conseil Supérieur de l’Agriculture.
Les Départements de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et le Commissariat à la Sécurité
alimentaire élaborent annuellement, conformément aux dispositions de la Loi d’Orientation
Agricole, le document de Plan de campagne Agricole harmonisé et consolidé.
Ce document élaboré de façon participative, porte sur le bilan de la campagne Agricole 2023 et
le plan triennal de la campagne Agricole 2024-2026. Il définit un ensemble d’objectifs,
d’activités, de stratégies cohérentes, d’indicateurs de mesure des résultats et de ressources
financières destinées à promouvoir les activités Agricoles.
Le Plan de Campagne Agricole sera soumis à la 14ème Session du Conseil supérieur de
l’Agriculture.
Sa mise en œuvre contribuera à l’atteinte des objectifs liés à la souveraineté et la sécurité
alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à l’amélioration des revenus des exploitants Agricoles et
à la réduction de la pauvreté.
3. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil
des Ministres :
a. du déroulé de la cérémonie de célébration du 08 mars, Journée Internationale de
la Femme, édition 2024.
Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des
Ministres de la célébration de la Journée internationale de la Femme, sous le double thème,
international « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme » et national
« Représentativité des Femmes à la vie publique et politique : Défis, Enjeux et perspectives ».
Tenue le 8 mars 2024, au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba et présidée par le Président
de la Transition, Chef de l’Etat, la cérémonie nationale a été marquée par des discours des
autorités politiques et administratives, des organisations de la Société civile et des Partenaires
techniques et financiers ainsi que le défilé des représentantes des femmes des dix (19) régions
du pays et du district de Bamako.
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b. de la participation du Mali à la 68ème Session de la Conférence statutaire de la
Commission de la Condition de la Femme du Conseil Economique et Social des
Nations Unies.
La 68ème session de la Conférence statutaire de la Commission de la condition de la femme du
Conseil économique et social des Nations-Unies s’est tenue du 11 au 22 mars 2024, à New
York au siège des Nations-unies.
Les travaux de cette session ont principalement porté sur le thème « Accélérer la réalisation de
l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et filles en luttant contre la
pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective de genre ».
Le Mali a fait une participation active dont les points saillants sont les suivants :
– la Déclaration du Mali sur le thème principal ;
– la production et la présentation d’un rapport sur le thème d’évaluation à savoir
« systèmes de protection sociale, accès aux services publics et infrastructures durables
pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles » ;
– l’organisation et la participation à des panels ;
– la tenue des rencontres bilatérales et multilatérales avec les pays amis et partenaires du
Mali.
4. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de
la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus
par rapport à la semaine précédente.
b. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui
de la semaine écoulée.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures
de prévention et de lutte contre les maladies.

Bamako, le 27 mars 2024
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Birama COULIBALY

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Koulouba : Remise du rapport des États généraux de l’éducation au Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a officiellement reçu, ce mardi 12 mars 2024, à Koulouba, le rapport des États généraux de l’éducation. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de l’Éducation nationale, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que d’autres membres du Gouvernement. Face aux défis actuels du système éducatif malien, le peuple malien, lors des Assises nationales de la refondation (ANR), a préconisé l’organisation des États généraux de l’éducation (EGE). En réponse à cette recommandation, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a annoncé lors de sa visite à Kayes, en juillet 2023, la tenue de ces Assises. Quatre départements ministériels ont conjugué leurs efforts pour la réussite de cette initiative. Il s’agit des ministères en charge de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Afin de recueillir les propositions et recommandations de l’ensemble des acteurs du système éducatif, tant nationaux qu’internationaux, la Commission nationale d’organisation des États généraux de l’éducation a parcouru toutes les régions du Mali pendant sept mois. Des rencontres ont également été organisées dans les missions diplomatiques. À chaque étape, les débats ont été passionnés et riches en enseignements et propositions. Les États généraux ont fourni le cadre idéal pour une analyse diagnostique de l’état actuel du système éducatif malien, combinée à une analyse des attentes exprimées par les populations maliennes, des recommandations des différents forums sur l’éducation au Mali depuis la réforme de 1962 jusqu’au PRODEC 2 en 2019, ainsi que des systèmes endogènes d’éducation au Mali. Le président de la Commission nationale d’organisation, Dr Koulougna Edmond DEMBELE, a présenté le rapport en remerciant le Président de la Transition pour cette initiative. Selon lui, le Peuple malien a défini, à l’issue des concertations, une vision pour la refondation du système éducatif : former, d’ici à 2038, un citoyen nouveau, patriote et bâtisseur d’une société démocratique, acteur du développement économique, social, environnemental du pays, enraciné dans sa culture, maîtrisant les savoirs endogènes, participant aux progrès scientifiques et technologiques, et contribuant activement à la culture de la paix et au vivre-ensemble. Pour concrétiser cette vision, neuf piliers ont été identifiés lors des États généraux, accompagnés d’actions stratégiques à court, moyen et long terme. Ces piliers incluent la valorisation de l’éducation aux valeurs culturelles et aux savoirs endogènes, la promotion de l’éducation inclusive sur tout le territoire national, et la promotion de l’utilisation des langues officielles dans le système éducatif. De plus, des recommandations portent sur la révision des programmes d’enseignement pour inclure la maîtrise des langues officielles, des valeurs et savoirs endogènes, ainsi que des sciences et technologies à tous les niveaux du système éducatif. La formation et la gestion des enseignants et formateurs, la promotion de la recherche scientifique au service du développement social, économique, artistique, culturel et environnemental du pays, et l’élaboration d’un schéma institutionnel systémique assurant le bon fonctionnement des sept premiers piliers, ainsi que le financement souverain du système éducatif, figurent parmi les recommandations phares des États généraux. Le Président de la Transition a salué la participation active de toutes les parties prenantes aux différentes concertations, rappelant que ces États généraux étaient une capitalisation des mémoires institutionnelles et posent les bases d’un essor certain du système éducatif malien. Il a expressément remercié la Commission nationale d’organisation pour la bonne conduite de ces États généraux, soulignant la création d’un espace de débat fructueux autour de l’éducation. Il a indiqué que les différentes orientations constituent désormais une feuille de route, tracée de manière consensuelle, pour la refondation de notre système éducatif. « Cette feuille de route est riche et nous engage collectivement. L’État s’investira pour sa mise en œuvre diligente et efficace dans l’intérêt du Mali et des générations futures », a-t-il assuré, avant d’inviter les participants à se considérer comme des acteurs majeurs de ce nouveau chantier d’honneur et à remplir pleinement leur partition.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 13 MARS 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 mars 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant la composition du costume des Notaires. Le notaire est un officier public et ministériel institué à vie pour assurer le service public de la preuve. En raison de leur fonction, pour les distinguer des citoyens ordinaires et manifester l’autorité de leur charge, l’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant Statut des Notaires dispose que « les notaires doivent revêtir, dans les cérémonies officielles, un costume dont la composition est fixée par décret pris en Conseil des Ministres ». C’est en application de cette disposition que le projet de décret est adopté. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux d’aménagement en 2×2 voies de la section RR9, de la bretelle d’accès au Point G, de 07 km de voirie à Kati et de la section Rond-point GMS- Samé-Kati. Ce projet d’aménagement rentre dans le cadre de la politique de décongestionnement de la route Bamako-Koulouba-Kati qui vise l’amélioration de la mobilité et des conditions de vie des populations. Les travaux projetés empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. Le projet de décret est adopté dans ce cadre. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME – Inspecteur à l’Inspection des Services judiciaires : Général Diakariaou DOUMBIA, Inspecteur général des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Libreville (République Gabonaise) : Madame Nina WALET INTALLOU, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU DIALOGUE SOCIAL – Chargé de mission : Monsieur Badra Aliou SANGARE, Juriste. – Directeur du Centre national des Concours de la Fonction publique : Docteur Issaka COULIBALY, Enseignant-chercheur. 3 AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres : a. de la dissolution de l’association dénommée « Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) ». La dissolution des associations par le Conseil des Ministres est prévue et réglée par les dispositions de la Loi n°04-038 du 5 août 2004 relative aux associations. L’Association des Elèves et Etudiants du Mali « AEEM » est une association de droit malien créée suivant le récépissé de déclaration d’association n°10281/MAT-DNAT du 20 avril 1991. Depuis plusieurs années, force est de constater que l’AEEM ne défend plus les nobles causes des élèves et étudiants conformément à ses objectifs. Elle a été plusieurs fois accusée d’être responsable de violences et affrontements dans le milieu scolaire et universitaire, caractérisés par de nombreux accrochages à main armée entre les différents clans de ladite association. Le dernier affrontement remonte à la date du 28 février 2024, ayant causé la mort d’un jeune étudiant de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et plusieurs blessés graves. Ces agissements, d’une extrême gravité, sont survenus dans la perspective du renouvellement des instances du bureau de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali et ont provoqué la suspension immédiate de ses activités dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre. Des pratiques similaires ont eu lieu en décembre 2017 entre des factions rivales du comité AEEM de la Faculté des Sciences et des Techniques et provoqué un mort. En octobre 2018, des affrontements à coup d’armes à feu et de machettes, opposant des clans rivaux du comité AEEM de la Faculté de droit privé, ont fait neuf (9) blessés dont deux (2) graves. A chacun de ces événements malheureux, les forces de sécurité ont fait des descentes inopinées au niveau du siège de l’association, qui se sont soldées par des arrestations de certains membres ayant en leur possession des armes létales, des stupéfiants et de grosses sommes d’argent non justifiées. Les agissements en cause sèment des troubles au sein de l’espace scolaire et universitaire et provoquent des perturbations des cours, des assassinats, des meurtres et des destructions de biens publics et privés par des manifestations violentes de rue et des ports illégaux d’armes. Au regard de ces constats, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali « AEEM » est dissoute. Cette dissolution contribue à la réalisation de l’une des recommandations des Assises Nationales de la Refondation : « Pacifier l’espace scolaire et universitaire pour en faire un lieu d’acquisition de savoirs et de connaissances et non de vandalisme et d’agressions permanentes ». b. de l’abrogation des décrets de nomination des Conseillers spéciaux auprès des Représentants de l’Etat et du décret n°2017-0616/P-RM du 28 juillet 2017 fixant la rémunération des Conseillers spéciaux des Gouverneurs de Région. Le Gouvernement de la Transition, dans son Communiqué n°65 du 25 janvier 2024, a constaté l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger et par conséquent, a annoncé sa fin, avec effet immédiat. 4 Cette décision entraine la mise en œuvre de certaines réformes, notamment : – le remplacement des Autorités intérimaires par des Délégations spéciales ; – l’abrogation des nominations des Conseillers spéciaux des Gouverneurs des Régions du Nord et subséquemment l’abrogation du décret fixant leur rémunération. c. de l’abrogation des décrets de nomination des membres

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Le Chef de l’État reçoit les Présidents des Parlements du Burkina Faso, du Togo et du Ghana

Le Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW a reçu en audience, ce lundi 5 Avril 2021, les Présidents des Parlements du Burkina Faso et du Togo et le Vice-président du Parlement du Ghana. Ils sont présents à Bamako sur invitation du Président du Conseil National de Transition, Colonel Malick DIAW, pour prendre part à la 1ère Session du CNT qui s’est tenue ce 5 Avril à Bamako. La délégation conduite par le Président du Parlement burkinabè Alassane Bala SAKANDE est venue rendre une visite de courtoisie au Président N’DAW et lui faire part de l’amitié des Autorités et peuples frères du Burkina, du Togo et du Ghana à l’endroit des Autorités de la Transition et du Peuple malien.

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