COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 22 JANVIER 2025

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 janvier 2025, dans sa salle
de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA,
Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
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AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté
un projet de décret instituant les redevances au titre des prestations de la Direction générale
des Transports et de ses services régionaux et subrégionaux.
La Direction générale des Transports est chargée d’élaborer les éléments de la politique nationale en
matière de transports routier, ferroviaire, maritime et fluvial et d’assurer la coordination, le contrôle
des services extérieurs, régionaux, subrégionaux, rattachés et des organismes publics et privés qui
concourent à la mise en œuvre de ladite politique.
Dans le cadre de l’exécution de cette mission, elle est responsable de la délivrance des plaques
d’immatriculation, du contrôle technique des véhicules et de la production des documents de
transport. Ces prestations engendrent le paiement de redevances par les usagers en échange des
services fournis.
Les redevances payées par les usagers bénéficiant desdites prestations sont instituées par le Décret
n°07-075/P-RM du 08 mars 2007 qui ne prend pas en compte certaines prestations fournies par la
Direction générale des Transports.
Le projet de décret, adopté, intègre conformément aux nouvelles attributions de la Direction générale
des Transports, les prestations fournies sans contrepartie financière et fixe les modalités de leur
perception.
2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du
Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant
affectation, au Ministère des Transports et des Infrastructures, d’une parcelle de terrain.
La parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°8371 du Cercle de Sikasso, sise à Sikasso, Commune
urbaine de Sikasso, d’une superficie de 26 ares 63 centiares, est destinée à la construction des bureaux
de l’Antenne régionale de l’Agence nationale de la Sécurité routière.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DE LA PRIMATURE
– Directeur du Centre d’Information gouvernementale du Mali :
Monsieur Ibrahima TRAORE, Journaliste-Réalisateur.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE
L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE
– Directeur général de la Construction citoyenne :
Monsieur Lahamiss AG OYATT, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET
DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
– Directeur général de l’Institut national d’Ingénierie de la Formation professionnelle :
Monsieur Tidiane Youba DIAKITE, Ingénieur Agronome.
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AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE
– Chef de Cabinet :
Monsieur Bréhima dit Féfé KONE, Juriste.
– Chargés de mission :
Monsieur Soungalo SANOGO, Banquier ;
Monsieur Lassine COULIBALY, Banquier ;
Monsieur Ibrahim Ahamadou TOURE, Economiste ;
Monsieur Aliou AG MOSSA dit INTAGDA, Spécialiste en Relations publiques et
Communication ;
Madame Tabara KEITA, Economiste.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE
L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION
– Directeur général des Domaines et du Cadastre :
Monsieur Hammadoun MAIGA, Ingénieur des Constructions civiles.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des
Ministres de la dissolution du Conseil communal de la Commune rurale de Yélékébougou,
Région de Koulikoro.
La dissolution du Conseil communal est prévue par la Loi n°2023-004 du 13 mars 2023 portant Code
des Collectivités territoriales. Aux termes de l’article 8 de ladite loi « Le Conseil communal peut être
suspendu ou dissous. Dans tous les cas, le Conseil communal est admis préalablement à fournir des
explications écrites, par l’entremise du Maire, au Représentant de l’Etat dans le Cercle… ».
Le Conseil communal de la Commune rurale de Yélékébougou se caractérise depuis un certain temps
par des dysfonctionnements et des violations de la loi, notamment des morcellements irréguliers du
domaine privé de l’Etat, des malversations financières et du non-respect des délais légaux de tenue des sessions budgétaires ayant entrainé la rupture de la fourniture de services sociaux de base aux populations et des troubles graves à l’ordre public.
Face à ces situations de fautes graves de gestion administrative, une demande d’explication a été
adressée audit Conseil communal.
A l’effet de mettre fin aux dérives constatées, le Conseil communal de la Commune rurale de
Yélékébougou est dissout conformément aux dispositions de l’article 10 du Code des Collectivités
territoriales.
2. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le
Conseil des Ministres du bilan des activités de la célébration de la 3ème édition de la Journée
nationale de la Souveraineté retrouvée.
Dans le cadre de la célébration de la 3ème édition de la Journée nationale de la Souveraineté retrouvée,
plusieurs activités se sont tenues dans les Régions administratives, dans le District de Bamako ainsi
que dans les Missions diplomatiques et Postes consulaires du Mali.
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La Conférence de clôture de cette 3ème édition, tenue le 18 janvier 2025, a vu la participation des
membres du Gouvernement, des Présidents des Commissions du Conseil National de Transition, des
membres de la Haute Administration d’Etat, du Haut Commandement militaire, des Autorités
administratives indépendantes, des Autorités administratives et coutumières de Bamako, des
représentants des Organisations de la Société civile, du Secteur privé et de la Presse publique et
privée.
Le Burkina Faso et le Niger, pays membres de la Confédération des Etats du Sahel, Invités d’Honneur,
et les représentants des Communautés africaines vivant au Mali ont également participé à la
Conférence de clôture.
La célébration de cette Journée a permis de promouvoir nos valeurs positives et patriotiques comme sources de motivation des jeunes générations.
3. Le ministre de l’Economie et des Finances a informé le Conseil des Ministres des conclusions de
la rencontre ministérielle de la Confédération des Etats du Sahel portant sur les questions
de « Développement ».
Dans le cadre de l’opérationnalisation des actions prioritaires du Pilier « Développement », la
rencontre ministérielle de la Confédération des Etats du Sahel s’est tenue le 16 janvier 2025 à
Bamako. Elle a été précédée de la rencontre des experts les 14 et 15 janvier 2025.
La rencontre ministérielle a enregistré la participation du ministre de l’Economie et des Finances du
Burkina Faso et du ministre des Transports et de l’Equipement de la République du Niger.
Au cours de leurs travaux, les ministres ont validé un chronogramme de mise en œuvre des actions
prioritaires en ce qui concerne :
– la création d’une Banque régionale d’Investissement ;
– l’institution d’un Prélèvement Confédéral sur toutes les importations venant de pays tiers à
l’exception de ceux de l’UEMOA ;
– la mise en place de mesures relatives à la libre circulation des personnes et des biens dans
l’espace AES ;
– l’adoption d’une feuille de route et de documents techniques pour la mise en œuvre du projet
de chemin de fer ;
– l’adoption d’une feuille de route pour l’opérationnalisation de la compagnie arienne de la
Confédération AES ;
– la validation du tracé du projet autoroutier Niamey-Tera-Dori-Kaya-Ouagadougou-Bobo
Dioulasso-Orodara-Sikasso-Bougouni-Bamako d’un linéaire de 1 446 km ;
– l’élaboration d’une stratégie commune pour l’aménagement de 2 millions d’hectares pour les
productions végétales et animales au sein de la Confédération AES ;
– la création d’une Centrale d’achats des produits de première nécessité pour l’approvisionnement correct des pays de la Confédération AES.
4. Le ministre des Mines a informé le Conseil des Ministres de la pratique de l’exploitation illégale
des ressources minérales et de ses impacts sur l’environnement.
Depuis quelques années, l’exploitation illégale et irrégulière des substances minérales est pratiquée
par des personnes, étrangères pour la plupart, lourdement équipées, laissant de plus en plus la place à des méthodes fortement mécanisées, aux conséquences encore plus dommageables sur
l’environnement, la santé, l’économie et la paix sociale.
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Les exploitants illégaux causent d’énormes dégâts à l’environnement, notamment la destruction de la
faune, de la flore, la contamination des cours d’eau et contribuent également à l’alimentation des
réseaux de trafics de drogue, d’armes, de personnes, de blanchiment de capitaux et de financement
du terrorisme et de l’extrémisme violent.
En outre, les exploitations illégales sont à l’origine de nombreuses pertes en vies humaines suite aux
accidents et aux conflits générés entre les exploitants eux-mêmes, entre les exploitants et les
populations ou entre les exploitants et les détenteurs de titres miniers.
Pour endiguer ce phénomène, des actions fortes menées, ont abouti au démantèlement de 61 sites
d’exploitation illégale et à la saisie de nombreux équipements dont 286 pelleteuses et 63 véhicules.
Le Gouvernement mènera une lutte implacable contre les exploitations illégales à travers la mise en
œuvre d’actions à court, moyen et long termes.
5. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des
Ministres de la situation de nos compatriotes en détresse et des efforts du Gouvernement à
leur endroit en 2024.
La situation de nos compatriotes établis à l’extérieur en 2024 a été marquée entre autres par les
difficultés relatives à leurs situations administratives, le durcissement de politiques d’immigration
dans certains pays de transit ou d’accueil, le contexte sécuritaire difficile et les drames de la migration
irrégulière. Face à cette situation, de nombreux compatriotes sollicitent l’aide de l’Etat pour leur
retour au pays.
Les opérations de rapatriements et d’assistance, qui ont concerné 12 300 migrants maliens en situation
de détresse, ont été organisées en rapport avec nos Missions diplomatiques et Postes consulaires,
l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Autorités des pays d’accueil et les
Organisations des Maliens établis à l’extérieur.
En plus des actions d’assistance et de protection de nos compatriotes établis à l’extérieur, le
département a réalisé d’importantes activités de prévention de la migration irrégulière.
6. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 3ème
édition des Journées du Poisson du Mali.
Le Ministère de l’Elevage et de la Pêche en collaboration avec l’Assemblée Permanente des
Chambres d’Agriculture du Mali et l’Interprofession de la Filière Poisson du Mali, a organisé les 09,
10 et 11 janvier 2025, la 3ème édition des Journées du Poisson du Mali.
Ces Journées ont été un espace d’échanges, de promotion, d’information et de sensibilisation sur la
Filière Poisson et son important rôle dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Les Journées du Poisson ont été marquées entre autres par :
– la remise au ministre de l’Elevage et de la Pêche d’un chèque géant de 7 milliards de francs
CFA destinés à soutenir le financement des alliances productives dans le domaine de la
Pêche ;
– la signature de conventions d’alliances productives entre les différents acteurs de la Filière
Poisson et le Projet de Restauration des Terres Dégradées au Mali ;
– la présentation des potentialités de la Filière Poisson du Mali, l’environnement des
investissements et des affaires qui s’y rapportent.
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7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la
situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport
à la semaine précédente ;
b. par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine
écoulée.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des
mesures de prévention et de lutte contre les maladies.
Bamako, le 22 janvier 2025
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Birama COULIBALY
Chevalier de l’Ordre national

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 6 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2024-037 du 27 décembre 2024 portant loi de Finances pour l’exercice 2025. Le projet de loi, adopté, modifie la loi de Finances initiale 2025 pour intégrer des mesures nouvelles au niveau des recettes, des dépenses et des ressources de trésorerie. La modification des recettes porte sur l’inscription d’un montant additionnel provenant : – de la contribution du Programme Moderne de Contrôles des Importations ; – du report des recettes exceptionnelles versées par les sociétés de téléphonie ; – du Fonds de soutien aux projets d’infrastructures de base et de développement social. Les recettes budgétaires rectifiées s’élèvent à 2 739,697 milliards de francs CFA contre 2 648,900 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 90,797 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 3,43%. La modification des dépenses concerne la prise en compte des mesures nouvelles relatives : – à la réaffectation d’une partie des crédits initialement inscrits aux opérations de sécurisation du territoire national ; – au financement des projets d’infrastructures de base et de développement social. Les dépenses budgétaires s’élèvent à 3 279,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances rectificative contre 3 229,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 50 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 1,55%. La loi de Finances rectifiée dégage un déficit prévisionnel de 540,189 milliards de francs CFA contre 580,986 milliards de francs CFA, soit une diminution de 40,797 milliards de francs CFA. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Chargés de mission : Colonel Sapeur-pompier Amadou Ibrahima GUINDO ; Commissaire Principal de Police Moussa Massaman CAMARA. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur des Finances et du Matériel du Ministère de l’Industrie et du Commerce : Monsieur Lamine KOITA, Inspecteur des Finances. – Directeur général de la Dette publique : Madame SY Fadimata TAPO, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE – Chargé de mission : Monsieur Ousmane DIOMBERA, Spécialiste en Management et Stratégies financières. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES – Secrétaire général de la Chambre des Mines : Monsieur Samballa Mady KANOUTE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU – Directeur général de l’Agence malienne de Radioprotection : Monsieur Sory Ibrahima COULIBALY, Enseignant-chercheur. – Directeur général de l’Agence nationale des Energies renouvelables et des Bioénergies : Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE – Directeur national de la Jeunesse : Monsieur Ibrahima Boubacar KALOSSI, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE – Chef de Cabinet : Madame Morimousso dite Nani TOUNKARA, Spécialiste en Gestion de Projet. – Conseillers techniques : Madame Haoua DOUMBIA, Administrateur de l’Action sociale ; Madame Fatima TALL, Médecin ; Madame Diahara BATHILY, Enseignant-chercheur. – Chargé de mission : Madame Maïmouna Karim SANOGO, Spécialiste en Changement climatique et Développement durable. – Directeur national de la Promotion de l’Enfant et de la Famille : Monsieur Béïdy TAMBOURA, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur national de la Promotion de la Femme : Madame Fatoumata DIANKOUMBA, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur du Centre national de Documentation et d’Information sur la Femme et l’Enfant : Monsieur Harouna SAMAKE, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur général de la Cité des Enfants : Madame Fatoumata SYLLA, Administrateur de l’Action sociale. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de 2 ateliers de concertation sur la Recherche agricole dans l’espace du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel, du 21 au 24 juillet 2025 à Bamako. La rencontre a enregistré la participation des Directeurs des Systèmes nationaux de la Recherche Agricole des 13 Etats membres du CILSS, les Secrétaires permanents du CONACILSS du Mali, du Tchad et du Togo, les cadres dirigeants du CILSS, les membres du Conseil de Direction, des anciens cadres du CILSS et des personnes ressources du monde de la recherche. Les résultats issus de la rencontre sont entre autres : – l’adoption du projet de rapport de l’étude sur le repositionnement stratégique de l’Institut du Sahel ; – la formulation de programmes régionaux thématiques de recherche collaboratifs. Au terme des travaux, la réunion a salué la République du Mali et la République du Tchad pour leur soutien politique indéfectible au processus à travers des actions de plaidoyer en direction des pairs. b. de la participation du Mali au 2ème Bilan du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires tenu, du 27 au 29 juillet 2025, à Addis-Abeba en Ethiopie. Ce sommet, qui a enregistré la participation de certains Chefs d’Etat et de Gouvernement, de ministres et de représentants multipartites, a été marqué par des tables rondes ministérielles, des panels de haut niveau, des dialogues sur l’investissement et des présentations des investissements dirigés par les pays. Au cours du panel sur la transformation des systèmes alimentaires, le ministre de l’Agriculture a partagé l’expérience malienne et délivré, au nom de la Confédération des Etats du Sahel, des messages clés sur les programmes phares

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JUSTICE : Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA préside la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux sous le signe de la gouvernance vertueuse

Le jeudi 13 novembre 2025, la Cour Suprême du Mali a abrité la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2025-2026, placée sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. L’événement s’est tenu autour du thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques, facteur de bonne gouvernance ». Cette audience solennelle, marquée par la présence du Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, ainsi que de nombreuses autres personnalités, a constitué un moment fort de réflexion sur la transparence, la probité et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Après l’exécution de l’hymne national, le Président de la Transition a officiellement ouvert la séance, invitant le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, à prononcer son allocution. Dans son discours, le Président de la Cour Suprême a salué la présence du Chef de l’État et souligné l’importance du thème de cette rentrée, qui met en lumière le rôle central de la Cour des Comptes dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le contrôle juridictionnel des finances publiques trouve son fondement dans la Constitution du 22 juillet 2023, laquelle consacre la Cour des Comptes comme juridiction supérieure et institution de contrôle des finances publiques. Ce mécanisme, selon lui, constitue un pilier essentiel de la transparence, de la redevabilité et de la performance de l’action publique. Le Président de la Cour Suprême a également présenté un bilan chiffré des activités de l’année écoulée. En 2025, les sections judiciaire, administrative et des comptes ont enregistré des résultats probants. Il y a eu plus de mille arrêts rendus, près de mille dossiers traités par le parquet général et plusieurs missions de vérification et de contrôle menées à bien. Ces performances témoignent du dynamisme et du professionnalisme des magistrats maliens. Dans son discours, Dr THÉRA a insisté sur les défis à venir, notamment la mise en œuvre des réformes issues de la nouvelle Constitution, la montée en puissance de la future Cour des Comptes et le renforcement des capacités humaines et techniques. Il a salué l’accompagnement constant du Président de la Transition et son leadership dans la refondation du système judiciaire et la lutte contre la délinquance financière. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a souligné que le thème de cette rentrée illustre parfaitement la volonté du Mali Kura qui est de bâtir un État intègre, responsable et transparent. « Le contrôle juridictionnel constitue le rempart le plus sûr contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise gestion », a-t-il affirmé, rappelant que la bonne gouvernance repose sur la transparence, la responsabilité et la sanction. Le Chef de l’État a mis en exergue les efforts du Gouvernement de la Transition pour doter la Cour des Comptes et les structures de contrôle des moyens nécessaires à leur mission. La construction du futur siège moderne de la Cour des Comptes, entamée en décembre 2024, symbolise cette volonté d’ancrer la justice financière au cœur du dispositif institutionnel malien. Soulignant la nécessité de rendre la justice financière plus accessible et plus lisible, le Président GOÏTA a encouragé la publication régulière des rapports et décisions, afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a enfin réitéré sa reconnaissance envers les magistrats, greffiers et auxiliaires de justice, dont le dévouement contribue quotidiennement à l’édification d’un État de droit solide. À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a tenu à aller à la rencontre de la population. Dans un bain de foule empreint d’émotion et de ferveur patriotique, il a salué la résilience et le courage du peuple malien face aux épreuves imposées par un terrorisme à l’agonie. Ce geste symbolique traduit une fois de plus la proximité du Chef de l’État avec son peuple et son engagement constant en faveur de l’unité nationale, de la paix et de la souveraineté du Mali.

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