COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 FEVRIER 2025

Actualités

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 19 février 2025, dans sa salle
de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA,
Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté :
a. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de
fonctionnement et au cadre organique de la Paierie générale du Trésor.
La Paierie générale du Trésor a été créée par l’Ordonnance n°02-032/P-RM du 04 mars 2002 avec
pour mission l’exécution des dépenses ordonnancées et sans ordonnancement préalable de
l’ordonnateur principal, des ordonnateurs secondaires ministériels du budget national, l’exécution des recettes et des dépenses des comptes spéciaux, la centralisation et l’intégration des opérations des postes comptables des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Mali.
Son organisation, les modalités de son fonctionnement et son cadre organique sont fixés
respectivement par le Décret n°02-130/P-RM du 15 mars 2002 et le Décret n°02-236/P-RM du 10
mai 2002.
Après plusieurs années d’application, ces textes ont révélé des insuffisances liées, notamment à
l’évolution de l’environnement de l’administration publique et à la non prise en compte des
innovations introduites par les normes communautaires et internationales en matière de comptabilité publique.
Par ailleurs, l’étude diagnostique réalisée par le Ministère de l’Economie et des Finances courant
2022 a recommandé la réorganisation de la Paierie générale du Trésor par la création des Paieries
spécialisées du Trésor auxquelles une partie de ses missions sera confiée en vue d’une
déconcentration progressive de la fonction comptable et de son désengorgement.
Les projets de texte, adoptés, créent sous forme de service rattaché à la Direction générale du Trésor
et de la Comptabilité publique la Paierie générale du Trésor avec pour mission d’exécuter les
dépenses, au titre du budget de l’Etat, des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor, des
départements ministériels ou de tout autre démembrement de l’Etat, à l’exception de ceux dont
l’exécution des dépenses est confiée à d’autres postes comptables supérieurs.
L’adoption de ces textes permet également de prendre en compte les innovations apportées dans la
gestion des finances publiques, suite aux réformes communautaires et internationales et les
changements induits par l’érection de la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité publique
en Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique.
b. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de
fonctionnement et au cadre organique de la Recette générale des Finances.
La Recette générale du District a été créée par l’Ordonnance n°02-033/P-RM du 04 mars 2002 avec
pour mission l’exécution du budget régional du District de Bamako, des dépenses du budget national
sur crédits délégués au District et des recettes du budget national.
Son organisation, les modalités de son fonctionnement et son cadre organique sont fixés
respectivement par le Décret n°02-129/P-RM du 15 mars 2002 et le Décret n°02-235/P-RM du 10
mai 2002.
L’application de ces textes a révélé des insuffisances liées, notamment :
– à l’engorgement de la Recette générale du District ;
3
– à la surcharge de travail et le au cumul des fonctions du Receveur général du District qui est
à la fois comptable assignataire du budget régional du District et de toutes les recettes du
budget de l’Etat ;
– à la non prise en compte de certaines innovations introduites dans la gestion des finances
publiques.
Pour faire face à ces insuffisances, l’étude diagnostique réalisée par le Ministère de l’Economie et des Finances en 2022, a recommandé la réorganisation de la Recette générale du District en deux entités distinctes dont une Recette générale des Finances dédiée uniquement à la gestion des recettes du budget général de l’Etat recouvrées par les administrations financières et les régies de recettes auprès des départements ministériels et une Trésorerie du District de Bamako investie de la mission d’exécution des dépenses des services régionaux et subrégionaux du District de Bamako.
Les projets de texte, adoptés, créent sous forme de service rattaché à la Direction générale du Trésor
et de la Comptabilité publique la Recette générale des Finances avec pour mission d’exécuter les
recettes du budget général de l’Etat dont elle est assignataire.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA
COHESION NATIONALE
– Chef de Cabinet :
Madame Azahara WALLET INALBARAKA HAIDARA, Gestionnaire des Ressources
humaines.
– Chargés de mission :
Monsieur Oufène AG BA ALY, Spécialiste de l’Information et de la Communication ;
Monsieur Sékou Allaye BOLLY, Economiste ;
Madame Fatma BINT ALI, Ingénieur en Télécommunications ;
Madame Fadimata Walet MOHAMED, Technicien supérieur de la Santé ;
Monsieur Nouhoum HAIDARA, Spécialiste en Marketing-Communication-Management.
AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES
– Secrétaire général du Conseil Malien des Chargeurs :
Monsieur Fousseynou SOUMANO, Inspecteur des Finances.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Chef de Cabinet :
Monsieur Bourama TOURE, Ingénieur de la Statistique.
– Chargés de mission :
Monsieur Souahibou DIABY, Gestionnaire ;
Monsieur Sékou Amadou N’DOURE, Economiste ;
Monsieur Mahamadou Zibo MAIGA, Economiste ;
Monsieur Sidiki Loki DIALLO, Economiste.
4
– Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique :
Monsieur Siaka SAMAKE, Inspecteur du Trésor.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSAINISSEMENT ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
– Directeur général des Eaux et Forêts :
Monsieur Amadou DIALLO, Ingénieur des Eaux et Forêts.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des
Ministres de la dissolution du Conseil communal de la Commune urbaine de Tombouctou et
des Conseils communaux des Communes rurales de Ber et de Gargando, Région de
Tombouctou.
La dissolution du Conseil communal est prévue par la Loi n°2023-004 du 13 mars 2023 portant Code
des Collectivités territoriales. Aux termes de l’article 8 de ladite loi, « le Conseil communal peut être
suspendu ou dissous. Dans tous les cas, le Conseil communal est admis préalablement à fournir des
explications écrites, par l’entremise du Maire, au Représentant de l’Etat dans le Cercle… ».
Le Conseil communal de la Commune urbaine de Tombouctou et les Conseils communaux des
Communes rurales de Ber et de Gargando se caractérisent depuis un certain temps par des
dysfonctionnements et des violations de la loi, notamment les abandons de postes, l’appartenance aux groupes terroristes, la malversation financière, la non tenue de sessions, la rupture de la fourniture de
services sociaux de base aux populations et la non mise en œuvre des recommandations de la mission
de vérification du Bureau du Vérificateur général sur la gestion administrative et financière ainsi que
de celles de l’inspection systématique.
Face à ces situations de fautes graves de gestion administrative, des demandes d’explication ont été
adressées auxdits Conseils communaux.
A l’effet de mettre fin aux dérives constatées, le Conseil communal de la Commune urbaine de
Tombouctou et les Conseils communaux des Communes rurales de Ber et de Gargando sont dissouts conformément aux dispositions de l’article 10 du Code des Collectivités territoriales.
2. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des
Ministres de la création du Centre d’Excellence en énergie solaire photovoltaïque à l’Institut
des Sciences Appliquées de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de
Bamako.
Dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique d’enseignement supérieur orientée vers la
professionnalisation et la formation de scientifiques de haut niveau, le Ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique a créé un Centre d’excellence à l’Institut des Sciences
Appliquées de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako.
Notre pays est doté d’un important potentiel de production de lithium et dispose d’institutions
d’enseignement supérieur qui délivrent des formations en énergie renouvelable ne prenant pas en compte la fabrication de matériels de production et de stockage d’énergie.
5
La création de ce Centre d’Excellence en énergie solaire photovoltaïque permettra d’apporter une
réponse structurante aux défis énergétiques à travers la mise en place de formations sur les métiers
de fabrication de matériels solaires et de batteries à lithium.
3. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction
citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la tenue des états généraux du Sport.
L’organisation des états généraux du Sport permettra, entre autres, de faire le diagnostic des
problématiques liées au Sport et de proposer des solutions pour une meilleure gouvernance du secteur.
Les états généraux du Sport se dérouleront dans les 19 régions et dans le District de Bamako. Les
consultations au niveau des régions et du District de Bamako se tiendront les 21 et 22 mars 2025 et
au niveau national, les 18 et 19 avril 2025.
4. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la
situation épidémiologique du pays marquée par une diminution du nombre de cas confirmés
de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des
mesures de prévention et de lutte contre les maladies.
Bamako, le 19 février 2025
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Birama COULIBALY
Chevalier de l’Ordre national

Autres articles qui font l'actualité

Avant-projet de Constitution : restitution aux membres du Conseil national de Transition

Après les partis politiques et les organisations de la société civile, ce lundi matin, la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC) a restitué l’avant-projet de Constitution aux membres du Conseil national de Transition (CNT). C’était cet après-midi, dans la salle Djeli Baba Sissoko du Centre international de conférences de Bamako (CICB). À l’entame de ses propos, le Président de la CRNC, Fousseyni SAMAKÉ, a situé cette séance de restitution dans son contexte en rappelant que lors de la remise de l’avant-projet au Chef de l’État, le 11 octobre 2022, celui-ci avait recommandé le partage du contenu de ce document auprès de toutes les forces vives de la Nation. Selon ses précisions, ce document est le fruit d’une équipe pluridisciplinaire qui a veillé à y inclure d’innombrables innovations sur lesquelles le Président de la Commission s’est longuement étalé devant les membres du CNT. Tout en se félicitant pour l’intérêt que suscite cet avant-projet depuis sa publication, le Pr Fousseyni SAMAKE a expliqué que l’objectif de ce document est de donner au Mali une assise juridique et institutionnelle susceptible de relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté. Parmi les innovations majeures prévues dans cet avant-projet, il a cité la réduction du nombre d’articles, la modification de la présentation classique des constitutions, la suppression de certaines institutions. Il a aussi saisi l’occasion pour aborder la question des langues officielles. À ce titre, le Président de la CRNC a expliqué la différence entre une langue nationale et une langue officielle tout en rassurant que cet avant-projet de constitution prône la diversité linguistique. Il a donc invité les Maliens à savoir raison garder. Car, justifie-t-il, il y a une dynamique en cours et qui pourrait conduire à l’officialisation d’une ou de plusieurs langues nationales en langue officielle. Au sujet de la question de la laïcité, il a également rassuré que la laïcité a un contenu positif dans cet avant-projet. Il s’agit d’assurer la tolérance religieuse au Mali, a-t-il précisé. Le Président du Conseil national de Transition (CNT), Malick DIAW, après avoir reçu un exemplaire de l’avant-projet de Constitution des mains de Pr Fousseyni SAMAKE, a montré que la rédaction de cet avant-projet vise à donner espoir au peuple malien et à trouver une solution durable aux crises que traverse le pays. Sa rédaction, dit-il, a été un exercice fondamental et périlleux. Malick DIAW a donné l’assurance que le document fera l’objet d’un examen minutieux au sein du CNT qui ne manquera pas de transmettre ses observations à la Commission.

Lire »

Intégralité du discours du Président Bah N’DAW lors du Dialogue virtuel de haut niveau sur le thème « Nourrir l’Afrique…»

Mesdames et Messieurs les Chefs d’État ; Mesdames et Messieurs les Ministres ; Mesdames et Messieurs les Directeurs des Institutions financières et organismes spécialisés ; Distingués invités, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole observé, C’est avec gravité et solennité que je m’adresse à l’ensemble des participants, pour leur exprimer ma gratitude pour les efforts déployés par la communauté internationale à l’endroit de tous les peuples qui sont, bien malgré eux, victimes de l’insécurité alimentaire et de la mal nutrition. Qu’il me soit également permis d’exprimer mes sincères remerciements à la Banque Africaine de Développement et au Fonds International de Développement Agricole. Le choix porté sur ma modeste personne me permet de partager mon point de vue et contribuer à renforcer la place des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos programmes de développement. Mesdames et Messieurs ; Distingués invités, Le Mali est un vaste pays sahélien et, comme beaucoup de pays africains, enclavé, dont l’économie repose essentiellement sur l’Agriculture, l’élevage et la pêche. Ce secteur primaire emploie près de 80% de la population active. Nous avons la chance que notre pays dispose d’environ 43,7 millions d’hectares de terres exploitables, tous secteurs confondus. Nous avons d’importantes ressources en eau, avec un potentiel irrigable estimé à plus de 2,2 millions d’hectares. Nous possédons en outre l’un des cheptels les plus importants de la sous-région, un domaine forestier qui couvre près de 100 millions d’hectares, une faune importante et diversifiée, quoique faiblement protégée. Avec l’apparition de la Covid-19, combinée aux effets de la crise sociopolitique et sécuritaire, l’activité économique du Mali a connu pour la première fois depuis plus d’une décennie, une récession avec un taux de croissance du PIB de moins 2%. Mesdames et Messieurs ; Chers participants ; Nos économies sont confrontées depuis quelques années à tout un ensemble de risques et de menaces liés aux épidémies, à la gestion de l’eau potable, aux problématiques énergétiques, environnementales, foncières, à l’utilisation non maitrisée des intrants et enfin à une démographie galopante. Cette réunion de haut niveau est l’occasion pour nous, leaders africains, de poser les bases d’une réflexion profonde et prospective, pour trouver les alternatives qui permettront d’amorcer un développement durable et relever le défi de nourrir l’Afrique. L’Afrique EST un TRES FORT POTENTIEL ECONOMIQUE, l’expertise humaine est là, il nous appartient à nous dirigeants, d’imposer notre volonté politique, d’insuffler une dynamique vers un modèle adapté à nos pays, selon leurs spécificités. Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Chers participants L’ensemble du continent a consenti d’énormes efforts pour faire reculer la pauvreté et redonner à nos populations en situation de grande vulnérabilité sociale, le cadre indispensable, pour parvenir à leurs droits fondamentaux : se nourrir, avoir accès à la santé, à l’éducation etc…. Avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers au Mali, dont je salue l’implication, Nous avons mis en place de multiples programmes d’assistance alimentaire. Nous avons aussi engagé des actions pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Enfin, nous avons mis en œuvre plusieurs projets et programmes structurants comme : INCLUSIF, MERIT, AGRECO et surtout les AGROPOLES, qui vont sans nul doute promouvoir la transformation de l’Agriculture malienne. Toutes ces politiques ont permis la mise en place d’un document stratégique dénommé Priorité Résilience Pays (PRP), assorti d’un plan d’action 2020-2024. Mesdames et Messieurs, Chers participants, Nous devons avoir conscience du potentiel réel de nos pays respectifs.  Nous devons parvenir à l’autosuffisance alimentaire Il s’agit de créer ici et maintenant, les conditions pour faire de l’Afrique, UNE VERITABLE PUISSANCE AGRICOLE. Pour terminer, je réitère mes remerciements à nos partenaires pour cette pertinente initiative.J’invite mes pairs africains à conjuguer nos efforts pour trouver des solutions communes, aux besoins alimentaires de nos populations. Je demeure engagé auprès des Partenaires Techniques et Financiers pour soutenir la mise en œuvre des programmes innovants Je souhaite vivement le renforcement de leur collaboration avec l’ensemble de nos services techniques Je vous remercie

Lire »

Bah N’DAW à Paris : entretien avec plusieurs hommes d’État

En marge du Sommet sur le financement des économies africaines, le Président de la Transition S.E.M Bah N’DAW a eu, ce mercredi 19 mai 2021 à  Paris, une série de rencontres.  Il s’est d’abord entretenu avec Monsieur Anthony Charles Lynton BLAIR dit Tony Blair, Fondateur et Directeur exécutif de l’Institut Tony Blair, avant d’aller à la rencontre de son homologue de la République Démocratique du Congo, S.E.M Félix TSHISEKEDI, Président en exercice de l’Union Africaine. Le Directeur exécutif de l’Institut Tony BLAIR qui lui rendait une visite de courtoisie s’est dit satisfait de sa collaboration avec le Mali. En effet, son Institut fournit un appui technique pour l’organisation des élections prochaines au Mali. Avec le Chef de l’État Bah N’DAW , Monsieur  Anthony Charles Lynton BLAIR a abordé la question de l’enrôlement des électeurs et la lutte contre la COVID-19 dans le cadre de laquelle, l’Institut Tony BLAIR propose d’aider le Mali dans l’établissement d’une cartographie des personnes vaccinées. Le Chef de l’État Bah N’DAW a, lors de son entretien avec son homologue, congolais S.E.M Félix TSHISEKEDI, parlé de coopération bilatérale et des questions africianes avant de regagner son lieu de résidence. Là  aussi, le Premier ministre du Soudan Abdallah HAMDOK lui a rendu une visite de courtoisie au cours de laquelle les deux personnalités ont évoqué la nécessite d’intensifier la coopération bilatérale. « Je ne pouvais pas être à Paris et ne pas venir saluer le Président  N’DAW. Le Soudan et le Mali ont eu beaucoup de choses en commun dont le mêmes nom, Soudan français et anglais, la même histoire démocratique, et deux pouvoirs de transition avec les mêmes défis », a indiqué  Abdallah  HAMDOK.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :